Aminata Diedhiou n’a pas la timidité de son âge. Contrairement aux autres filles, qui ont décliné notre invitation pour parler du ‘’Mbaraane’’, cet élève de 19 ans, nous a tout bonnement introduits dans sa chambre pour discuter sur le sujet. D’emblée, Mlle Diedhiou s’explique sur les raisons d’un tel phénomène : « En tant que filles nous avons des besoins qu’un seul homme ne saurait satisfaire. C’est pourquoi nous avons beaucoup partenaires à la fois. C’est surtout le besoin de varier les plaisirs, de fuir la monotonie, de faire de nouvelles découvertes qui nous poussent à faire le Mbaraane. On stigmatise les femmes mais aussi les hommes s’adonnent à cette pratique », argue-t-elle.
Néanmoins, Aminata a revu sa copie après vécu personnellement la réalité de cette chose.
« J’ai eu à faire le mbarane mais après je me suis rendu compte que cela n’avait aucun sens. Nous le faisons souvent pour assouvir nos caprices de femmes. Ce qui nous empêche pas d’avoir à coté un amoureux qui nous chérissons », confie Aminata.
Aux jeunes qui sont obnubilés par une telle pratique, cette fille à la noirceur d’ébène, prévient : « Le mbaraane comporte aussi des risques. Les maladies sexuellement transmissibles et le Sida guettent les filles qui font le mbaraane. Eu égard à mon expérience je crois que cette pratique est tentante pour une fille mais elle n’a aucune finalité et les conséquences peuvent être fâcheuses ».
Le mbarane est très en vogue sous nos cieux. Ce phénomène passionne aussi bien ceux qui assument ouvertement sa pratique tout comme ceux qui se présentent comme des champions de la fidélité. Maimouna, 24 ans, est à ranger dans cette dernière catégorie. Cette jeune demoiselle dit tout de même comprendre ses sœurs qui flirtent avec plusieurs partenaires. « La plupart des filles s’adonnent à cette pratique parce qu’elles se disent que tous les hommes sont faux, manquent de sincérité et ne sont pas dignes de confiance. Fort de cela on préfère avoir deux à trois partenaires au cas où l’un d’eux viendrait à te trahir. C’est avant tout par souci de se protéger contre l’infidélité des hommes que certaines filles font le Mbaraane », prétexte Maimouna.
Toutefois, elle admet que le mbaraane comporte des risques. « Les risques sont réels. Récemment, j’ai eu échos d’une étude qui révélait que le sida est maintenant plus présent chez les filles qui font le mbaraane du fait qu’elles ont des relations avec plusieurs partenaires sans pour autant prendre le soin de se protéger. Elles se comportent comme des travailleurs du sexe alors qu’elles ne prennent pas le soin de faire le dépistage et de se protéger », finit par admettre la jeune demoiselle.
Le Mbaraane constitue le principal sujet de discussion des jeunes. Rien que l’évocation de ce phénomène soulève les passions. S’il est admis qu’une telle pratique comporte des risques pour les personnes qui s’y plient, toutefois le phénomène semble avoir de beaux jours devant lui.
Mbour;info
Néanmoins, Aminata a revu sa copie après vécu personnellement la réalité de cette chose.
« J’ai eu à faire le mbarane mais après je me suis rendu compte que cela n’avait aucun sens. Nous le faisons souvent pour assouvir nos caprices de femmes. Ce qui nous empêche pas d’avoir à coté un amoureux qui nous chérissons », confie Aminata.
Aux jeunes qui sont obnubilés par une telle pratique, cette fille à la noirceur d’ébène, prévient : « Le mbaraane comporte aussi des risques. Les maladies sexuellement transmissibles et le Sida guettent les filles qui font le mbaraane. Eu égard à mon expérience je crois que cette pratique est tentante pour une fille mais elle n’a aucune finalité et les conséquences peuvent être fâcheuses ».
Le mbarane est très en vogue sous nos cieux. Ce phénomène passionne aussi bien ceux qui assument ouvertement sa pratique tout comme ceux qui se présentent comme des champions de la fidélité. Maimouna, 24 ans, est à ranger dans cette dernière catégorie. Cette jeune demoiselle dit tout de même comprendre ses sœurs qui flirtent avec plusieurs partenaires. « La plupart des filles s’adonnent à cette pratique parce qu’elles se disent que tous les hommes sont faux, manquent de sincérité et ne sont pas dignes de confiance. Fort de cela on préfère avoir deux à trois partenaires au cas où l’un d’eux viendrait à te trahir. C’est avant tout par souci de se protéger contre l’infidélité des hommes que certaines filles font le Mbaraane », prétexte Maimouna.
Toutefois, elle admet que le mbaraane comporte des risques. « Les risques sont réels. Récemment, j’ai eu échos d’une étude qui révélait que le sida est maintenant plus présent chez les filles qui font le mbaraane du fait qu’elles ont des relations avec plusieurs partenaires sans pour autant prendre le soin de se protéger. Elles se comportent comme des travailleurs du sexe alors qu’elles ne prennent pas le soin de faire le dépistage et de se protéger », finit par admettre la jeune demoiselle.
Le Mbaraane constitue le principal sujet de discussion des jeunes. Rien que l’évocation de ce phénomène soulève les passions. S’il est admis qu’une telle pratique comporte des risques pour les personnes qui s’y plient, toutefois le phénomène semble avoir de beaux jours devant lui.
Mbour;info