Vise-t-elle à éliminer réellement la discrimination en Mauritanie, ou vise t- elle à éliminer d’éventuels concurrents du palais gris ?
A l’approche des élections, toutes les mesures sont bonnes pour écarter les concurrents. Est-ce une nouvelle tactique pour ne faire la course avec personne. En effet, l’Assemblée nationale a adopté au cours de sa plénière tenue jeudi, 18 janvier le projet de loi pénalisant la discrimination.
Ladite loi vise à priver toute personne condamnée de tous ou partie de ses droits nationaux, civils et familiaux pour une période de cinq ans, notant que le projet se base sur l’exception prévue par les dispositions légales protégeant certains groupes tels que les journalistes qui ne peuvent être emprisonnés.
Le ministre de la justice, Moktar Malal Dia a, dans son intervention précisé que le projet de loi s’inscrit dans le cadre du plan d’action adopté par l’État pour empêcher et lutter contre la discrimination et qui comprend une série de mesures politiques, économique et sociales.
Il a relevé que la loi en question n’entre pas en contradiction avec le principe de la discrimination positive qui vise en général à offrir une protection spéciale à certaines franges vulnérables comme les femmes et les handicapés.
Le projet de loi vise à doubler la peine des crimes racistes et des discours haineux en les considérant comme des crimes imprescriptibles et à travers l’application de l’article 36 du code pénal.
Diary N’diaye Bâ
Les Mauritanies
A l’approche des élections, toutes les mesures sont bonnes pour écarter les concurrents. Est-ce une nouvelle tactique pour ne faire la course avec personne. En effet, l’Assemblée nationale a adopté au cours de sa plénière tenue jeudi, 18 janvier le projet de loi pénalisant la discrimination.
Ladite loi vise à priver toute personne condamnée de tous ou partie de ses droits nationaux, civils et familiaux pour une période de cinq ans, notant que le projet se base sur l’exception prévue par les dispositions légales protégeant certains groupes tels que les journalistes qui ne peuvent être emprisonnés.
Le ministre de la justice, Moktar Malal Dia a, dans son intervention précisé que le projet de loi s’inscrit dans le cadre du plan d’action adopté par l’État pour empêcher et lutter contre la discrimination et qui comprend une série de mesures politiques, économique et sociales.
Il a relevé que la loi en question n’entre pas en contradiction avec le principe de la discrimination positive qui vise en général à offrir une protection spéciale à certaines franges vulnérables comme les femmes et les handicapés.
Le projet de loi vise à doubler la peine des crimes racistes et des discours haineux en les considérant comme des crimes imprescriptibles et à travers l’application de l’article 36 du code pénal.
Diary N’diaye Bâ
Les Mauritanies