Les rafles d’étrangers en situation irrégulière, continuent de plus belle depuis la célébration de fête d’El Id El Kebir. Particulièrement dans les Moughataas à Sebkha et à El Mina. Si dans les deux cas, les rafles sont quotidiennes, les méthodes utilisées par la police, sont différentes.
A Sebkha, elles se passent dès la fin d’après-midi avec des policiers postés au Carrefour dit du ministère du Pétrole. Le lieu est un passage obligé des résidents de Sebka qui rentrent chez eux après la journée de travail. Prenant position devant des check points, les policiers procèdent à l’arrestation de tout véhicule taxi de passage sur les lieux.
Les passagers –surtout les ressortissants ouest africains- sont obligés de présenter leur carte d’identité et leur Autorisation de séjour ; le cas contraire, ils sont embarqués dans un car garé à quelques mètres de là. La deuxième entreprise consiste à circuler à bord du Car dans les rues de la Moughataa.
Toute personne soupçonnée d’étranger, est systématiquement interpellée et sommée de présenter ses documents d’état civil. S’il ne s’exécutait pas, il est embarqué. De temps en temps, des policiers « frileux » se permettent de s’introduire dans des maisons à la recherche d’étrangers en situation irrégulière.
A El Mina, c’est la même frénésie qui envahit les policiers. Ici encre c’est en milieu d’après-midi que la car de la police quitte le commissariat de Baghdad. Puis il longe les rues à la recherche des étrangers : les femmes, les filles et les hommes dont la physionomie et surtout, les vêtements portés ne sont pas forcément identiques à ceux des Mauritaniens.
C’est ainsi qu’on voit le Car s’arrêter chaque fois qu’une fille ou qu’un groupe de filles apparaît dans une rue, pour s’enquérir de leur situation. C’est aussi ainsi que l’on voit des jeunes – qui fuient dès la vue du car de la police- poursuivis par des agents de la police. Ce jeu du chat et de la souris se poursuit la nuit durant, aboutissant chaque jour à l’arrestation d’une dizaine de sans papier.
A Sebkha comme à El Mina, certaines personnes arrêtées, jouissent d’emblée de la liberté. Elles forment la grande majorité. « Il faut savoir composer avec la police » disent-elles. Les autres sont acheminées au commissariat de police de Baghdad où elles sont placées en attendant l’arrivée de leurs proches. Là aussi, elles sont souvent relâchées, après avoir « composé » avec la police.
De sources dignes de foi, depuis près d’un mois, aucun renvoi vers les frontières n’a été effectué. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que les cars chargés du transport des étrangers, notamment en direction de Rosso, n’ont pas emprunté la route vers cette ville.
L’occasion de se demander les raisons des interpellations et des rafles d’étrangers en situation irrégulière en Mauritanie. Nombreux sont en effet, les observateurs qui se posent des questions sur l’opportunité d’une elle activité, qui finalement, ne serait que financière.
« C’est pour enrichir la police » dit-on. Une déduction somme toute normale quand on sait que non seulement, les étrangers arrêtés ne sont libérés que sur caution - sans talon du Trésor public- mais plus, les rafles rapportant des finances, prennent un rythme freiné.
Mais le plus étrange dans tout cela c’est que depuis plusieurs mois la police ne délivre plus, des documents de séjour aux étrangers. Une rupture de stocks expliquerait officiellement cette mesure qui pour certains favorise surtout la corruption dans le corps de la police.
Ahmed. B
A Sebkha, elles se passent dès la fin d’après-midi avec des policiers postés au Carrefour dit du ministère du Pétrole. Le lieu est un passage obligé des résidents de Sebka qui rentrent chez eux après la journée de travail. Prenant position devant des check points, les policiers procèdent à l’arrestation de tout véhicule taxi de passage sur les lieux.
Les passagers –surtout les ressortissants ouest africains- sont obligés de présenter leur carte d’identité et leur Autorisation de séjour ; le cas contraire, ils sont embarqués dans un car garé à quelques mètres de là. La deuxième entreprise consiste à circuler à bord du Car dans les rues de la Moughataa.
Toute personne soupçonnée d’étranger, est systématiquement interpellée et sommée de présenter ses documents d’état civil. S’il ne s’exécutait pas, il est embarqué. De temps en temps, des policiers « frileux » se permettent de s’introduire dans des maisons à la recherche d’étrangers en situation irrégulière.
A El Mina, c’est la même frénésie qui envahit les policiers. Ici encre c’est en milieu d’après-midi que la car de la police quitte le commissariat de Baghdad. Puis il longe les rues à la recherche des étrangers : les femmes, les filles et les hommes dont la physionomie et surtout, les vêtements portés ne sont pas forcément identiques à ceux des Mauritaniens.
C’est ainsi qu’on voit le Car s’arrêter chaque fois qu’une fille ou qu’un groupe de filles apparaît dans une rue, pour s’enquérir de leur situation. C’est aussi ainsi que l’on voit des jeunes – qui fuient dès la vue du car de la police- poursuivis par des agents de la police. Ce jeu du chat et de la souris se poursuit la nuit durant, aboutissant chaque jour à l’arrestation d’une dizaine de sans papier.
A Sebkha comme à El Mina, certaines personnes arrêtées, jouissent d’emblée de la liberté. Elles forment la grande majorité. « Il faut savoir composer avec la police » disent-elles. Les autres sont acheminées au commissariat de police de Baghdad où elles sont placées en attendant l’arrivée de leurs proches. Là aussi, elles sont souvent relâchées, après avoir « composé » avec la police.
De sources dignes de foi, depuis près d’un mois, aucun renvoi vers les frontières n’a été effectué. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que les cars chargés du transport des étrangers, notamment en direction de Rosso, n’ont pas emprunté la route vers cette ville.
L’occasion de se demander les raisons des interpellations et des rafles d’étrangers en situation irrégulière en Mauritanie. Nombreux sont en effet, les observateurs qui se posent des questions sur l’opportunité d’une elle activité, qui finalement, ne serait que financière.
« C’est pour enrichir la police » dit-on. Une déduction somme toute normale quand on sait que non seulement, les étrangers arrêtés ne sont libérés que sur caution - sans talon du Trésor public- mais plus, les rafles rapportant des finances, prennent un rythme freiné.
Mais le plus étrange dans tout cela c’est que depuis plusieurs mois la police ne délivre plus, des documents de séjour aux étrangers. Une rupture de stocks expliquerait officiellement cette mesure qui pour certains favorise surtout la corruption dans le corps de la police.
Ahmed. B