Les quatre vannes de l’ouvrage de BANGO qui sépare le Djeusse et le Mboubène, ont été ouvertes, hier, suite à la parution dans nos colonnes de l’article relative à la pollution sur le LAMSPAR . Six vannes sont prévues sur ce barrage construit dans le cadre du MCA. Une équipe de l'Office des lacs et des cours d'eau (Olac) en charge de la gestion de cet ouvrage hydraulique a été dépêchée sur les lieux. Après la construction d’une digue de protection de la Langue de Barbarie complètement dégringolée, l’OLAC s’illustre de nouveau dans un problème de santé publique.
À BANGO, le mal est déjà fait. La colère populaire occasionnée par une présumée négligence de la part de l’autorité exige désormais des sanctions.
Le drame écologique serait plus grave en amont, selon des témoins. Une bande de poissons morts s’étalent sur les rivages de cette zone. « La chaire en décomposition se mélange à l’eau stagnante. Nous n’avions jamais vu, auparavant, une telle catastrophe », renseigne un vieux pêcheur.
Une experte interrogée par NDARINFO, soutient que l’eutrophisation du milieu par absence d’oxygène et de lumière aurait produit ce phénomène dangereux. Si l’eau est retenue pour augmenter le débit hydraulique destiné à l’alimentation en eau potable de Saint-Louis, un massacre de l’écosystème est orchestré aux yeux des organisations internationales de défense de l’environnement.
Il faudra s’attendre, à l’avenir, à la disparition complète de plusieurs espèces de poissons et de plantes aquatiques.
L’experte s’interroge en outre sur les précédés de traitement de cette eau pourrie par la SDE qui la pompe pour la potabiliser et la fournir aux populations.
La survie de la pêche, une des principales activités économiques des Bangotins, est fortement menacée. Alors que le non-écoulement des eaux vers son exutoire augmente les cas de bilharziose. Les baignades sont ainsi prohibées le matin, au moment où le germe de la maladie devient plus actif. Le pêcheur traditionnel de BANGO devient désormais un simple « ramasseur de poissons morts » qu’il sèche dans les champs et les vend à Saint-Louis.
NDARINFO.COM
À BANGO, le mal est déjà fait. La colère populaire occasionnée par une présumée négligence de la part de l’autorité exige désormais des sanctions.
Le drame écologique serait plus grave en amont, selon des témoins. Une bande de poissons morts s’étalent sur les rivages de cette zone. « La chaire en décomposition se mélange à l’eau stagnante. Nous n’avions jamais vu, auparavant, une telle catastrophe », renseigne un vieux pêcheur.
Une experte interrogée par NDARINFO, soutient que l’eutrophisation du milieu par absence d’oxygène et de lumière aurait produit ce phénomène dangereux. Si l’eau est retenue pour augmenter le débit hydraulique destiné à l’alimentation en eau potable de Saint-Louis, un massacre de l’écosystème est orchestré aux yeux des organisations internationales de défense de l’environnement.
Il faudra s’attendre, à l’avenir, à la disparition complète de plusieurs espèces de poissons et de plantes aquatiques.
L’experte s’interroge en outre sur les précédés de traitement de cette eau pourrie par la SDE qui la pompe pour la potabiliser et la fournir aux populations.
La survie de la pêche, une des principales activités économiques des Bangotins, est fortement menacée. Alors que le non-écoulement des eaux vers son exutoire augmente les cas de bilharziose. Les baignades sont ainsi prohibées le matin, au moment où le germe de la maladie devient plus actif. Le pêcheur traditionnel de BANGO devient désormais un simple « ramasseur de poissons morts » qu’il sèche dans les champs et les vend à Saint-Louis.
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