Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, a plaidé, lundi, à Dakar, pour le développement d’un assainissement autonome basé sur une approche chaîne de valeur.
Il estime qu’’’il faut se féliciter des performances impressionnantes notées dans certains de nos Etats’’, bien que la quasi-totalité de ces pays n’ont pas atteint en 2013 l’objectif fixé par la communauté internationale concernant l’amélioration et l’accès au service d’assainissement.
’’Il convient de développer un assainissement autonome assis sur une approche chaîne de valeur apte à démultiplier les excédents positifs en termes d’amélioration de la qualité de service et de création d’emplois, des nouvelles unités et des valeurs pouvant les soutenir’’, a-t-il dit.
M. Faye s’exprimait à l’ouverture de l’atelier régional sur les approches innovantes en assainissement urbain en Afrique subsaharienne, qui s’est ouvert lundi à Dakar.
A l’instar des plusieurs pays, dit-il, le Sénégal développe des initiatives en matière d’assainissement urbain en combinant les ressources concessionnelles, en renforçant les subventions publiques et en mettant en place un fonds dédié à l’assainissement.
’’En 2015, les approches innovantes centrées autour de l’assainissement autonome mises en œuvre par l’Office national du Sénégal, ont donné des résultats assez satisfaisants dans ce domaine’’, a affirmé le ministre de l’Assainissement.
D’après lui, le recours à l’aide publique au développement et au budget national ne suffit pas à assurer le fonctionnement de tous les ouvrages d’assainissement nécessaire à l’accès universel.
Il estime qu’’’il faut se féliciter des performances impressionnantes notées dans certains de nos Etats’’, bien que la quasi-totalité de ces pays n’ont pas atteint en 2013 l’objectif fixé par la communauté internationale concernant l’amélioration et l’accès au service d’assainissement.
’’Cet atelier constitue selon lui, une occasion unique pour passer en revue les approches innovantes et identifier celles qui peuvent être mises à l’échelle en Afrique subsaharienne’’, a pour sa part soutenu le représentant résident par intérim du bureau régional de la BAD au Sénégal, Adalbert Nshimymuremyi.
Rappelant la mission de la Facilité africaine de l’eau (FAE), il a évoqué quelques actions de ce programme menées autour de trois stratégies, notamment dans la préparation de projets d’investissement, l’amélioration de la gouvernance de l’eau ou la promotion des connaissances.
’’Face à la précarité des conditions d’assainissement dans les zones urbaines défavorisées d’Afrique subsaharienne, la FAE a initié depuis 2011, un programme spécifique qui leur est dédié afin de promouvoir de nouvelles approches susceptibles d’améliorer sensiblement les services d’assainissement’’, a-t-il affirmé.
Il a souligné que le programme d’assainissement des zones urbaines défavorisées que la FAE a mis en œuvre cadre parfaitement avec l’objectif prioritaire de la BAD visant à l’amélioration de la qualité de vie des Africains.
Source: APS
Source: APS