ACCUEIL
La région de Tambacounda (est) bénéficiera de 85 forages prévus dans le cadre d’un programme national de 300 ouvrages hydrauliques, d’ici à 2018, a annoncé mercredi le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye.
Le financement de ces infrastructures est déjà "acquis", a précisé M. Faye lors d'une réunion sur l'hydraulique, à Tambacounda.
Son département discutera avec les partenaires financiers de l’Etat pour que les délais d’exécution des forages soient rapprochés et fixés à 2017, parce que certaines localités sont en situation d’"urgence" en ce qui concerne la distribution de l’eau, a-t-il expliqué.
Il était à Tambacounda dans le cadre d’une tournée par laquelle il veut faire l’état en ce qui concerne les besoins des populations en infrastructures hydrauliques.
L’Union européenne (27,5 millions d'euros), la Banque africaine de développement (30 milliards de francs CFA), l’Union économique et monétaire ouest-africaine (six milliards de francs CFA), le Fonds saoudien (cinq milliards de francs CFA) et la Coopération japonaise (cinq milliards de francs CFA) participeront au financement des 85 forages prévus pour la région de Tambacounda, selon le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Le Programme eau et assainissement pour le millénaire (PEPAM), soutenu par des partenaires financiers de l’Etat, estime que les 85 forages permettront d’approvisionner en eau 240.000 personnes supplémentaires.
Les quatre départements de la région seront concernés : 36 localités dans le département de Bakel, 22 dans celui de Goudiry, neuf pour Koumpentoum et 18 pour Tambacounda.
En ce qui concerne la commune de Tambacounda, son château d’eau devrait être amélioré en octobre 2014, pour être mesure de fournir 1 300 mètres cubes supplémentaires au réseau de distribution d’eau. Le montant du financement prévu pour cette réhabilitation est 674 millions de francs CFA, selon Amadou Diallo, le coordonnateur du PEPAM.
Quelque 1 003 nouveaux branchements au réseau hydraulique seront opérés à Tambacounda et à Bakel, grâce à ce programme.
En ce qui concerne l’assainissement, quelque 8 000 latrines sont prévues dans le département de Bakel, dont le chef-lieu sera doté d’un "plan directeur" devant profiter à quelque 15 700 personnes, selon M. Diallo.
Il signale qu’avec ses 167 forages motorisés, Tambacounda est la troisième région du pays en termes de concentration de forages.
En raison des efforts fournis durant ces dernières années par le PEPAM et le Programme national de développement local (PNDL), les collectivités locales, les ONG, la région a un taux global d’accès à l’eau potable de 83,19%, avec 89,70% à Bakel, 75,85% à Goudiry, 90,78% à Koumpentoum, et 76,62% à Tambacounda, selon le ministère de tutelle.
Si l’on tient seulement compte des forages, la région est à 48,28 %, en matière d’accès à l’eau potable, selon Amadou Diallo.
Les zones urbaines de la région ont cinq forages, les trois étant à Tambacounda, et les deux autres à Bakel, selon le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
APS
Le financement de ces infrastructures est déjà "acquis", a précisé M. Faye lors d'une réunion sur l'hydraulique, à Tambacounda.
Son département discutera avec les partenaires financiers de l’Etat pour que les délais d’exécution des forages soient rapprochés et fixés à 2017, parce que certaines localités sont en situation d’"urgence" en ce qui concerne la distribution de l’eau, a-t-il expliqué.
Il était à Tambacounda dans le cadre d’une tournée par laquelle il veut faire l’état en ce qui concerne les besoins des populations en infrastructures hydrauliques.
L’Union européenne (27,5 millions d'euros), la Banque africaine de développement (30 milliards de francs CFA), l’Union économique et monétaire ouest-africaine (six milliards de francs CFA), le Fonds saoudien (cinq milliards de francs CFA) et la Coopération japonaise (cinq milliards de francs CFA) participeront au financement des 85 forages prévus pour la région de Tambacounda, selon le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Le Programme eau et assainissement pour le millénaire (PEPAM), soutenu par des partenaires financiers de l’Etat, estime que les 85 forages permettront d’approvisionner en eau 240.000 personnes supplémentaires.
Les quatre départements de la région seront concernés : 36 localités dans le département de Bakel, 22 dans celui de Goudiry, neuf pour Koumpentoum et 18 pour Tambacounda.
En ce qui concerne la commune de Tambacounda, son château d’eau devrait être amélioré en octobre 2014, pour être mesure de fournir 1 300 mètres cubes supplémentaires au réseau de distribution d’eau. Le montant du financement prévu pour cette réhabilitation est 674 millions de francs CFA, selon Amadou Diallo, le coordonnateur du PEPAM.
Quelque 1 003 nouveaux branchements au réseau hydraulique seront opérés à Tambacounda et à Bakel, grâce à ce programme.
En ce qui concerne l’assainissement, quelque 8 000 latrines sont prévues dans le département de Bakel, dont le chef-lieu sera doté d’un "plan directeur" devant profiter à quelque 15 700 personnes, selon M. Diallo.
Il signale qu’avec ses 167 forages motorisés, Tambacounda est la troisième région du pays en termes de concentration de forages.
En raison des efforts fournis durant ces dernières années par le PEPAM et le Programme national de développement local (PNDL), les collectivités locales, les ONG, la région a un taux global d’accès à l’eau potable de 83,19%, avec 89,70% à Bakel, 75,85% à Goudiry, 90,78% à Koumpentoum, et 76,62% à Tambacounda, selon le ministère de tutelle.
Si l’on tient seulement compte des forages, la région est à 48,28 %, en matière d’accès à l’eau potable, selon Amadou Diallo.
Les zones urbaines de la région ont cinq forages, les trois étant à Tambacounda, et les deux autres à Bakel, selon le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
APS
