La situation décadente de l’ancienne capitale de l’Aof a été au menu de la rencontre entre le Premier ministre Mouhammad Boun Abdallah Dionne et son homologue français Edouard Philippe. La prise en charge de Saint-Louis est une urgente nécessité. Les deux chefs de gouvernement en sont conscients et se sont engagés à accorder leurs efforts contre les dégradations climatiques.
Paris (Correspondance particulière) : Au sortir du séminaire intergouvernemental qui s’est tenu à Paris, jeudi, entre le Sénégal et la France, le maire de Saint-Louis se réjouit de la volonté de la France de prendre l’érosion côtière, dans la vieille ville, à bras le corps. «J’ai bon espoir que des dispositions urgentes seront prises pour accompagner le gouvernement du Sénégal dans son ambition de préserver Saint-Louis», a affirmé Mansour Faye. «La Langue de Barbarie est menacée avec un risque très élevé et si elle disparait, Saint-Louis va périr avec toute son histoire », a-t-il ajouté.
La lutte contre l’érosion côtière est un vieux combat mené tout d’abord par les gouverneurs de l’époque avec la réalisation d’un mur construit entre 1926 et 1930 à la Langue de Barbarie. «Il est donc particulièrement urgent de prendre des mesures idoines pour stopper ce fléau», alerte Mansour Faye. Des rencontres sont prévues, dans les semaines à venir, entre le gouvernement du Sénégal et l’Agence française de développement pour dégager les solutions de sauvegarde de la langue de barbarie.
Selon Mansour Faye, «Saint-Louis est urbanisée en trois zones. Il y a donc, la Langue de Barbarie, façade maritime qui protège l’île Saint-Louis, classée patrimoine mondial de l’Unesco. Si celle-ci disparaît, c’est l’île Saint-Louis, toute entière, qui sera rayée de la carte. Et, cela permettra bien évidemment à la mer de continuer son avancée à l’intérieur des terres du Sénégal. Voilà pourquoi, il est absolument nécessaire de protéger la Langue de Barbarie», a plaidé Mansour Faye.
La France accompagne le Sénégal dans un programme de développement touristique qui mobilise déjà des fonds importants de plus de 22 millions d’euros (plus de 14 milliards de FCfa. La requalification de la Place Faidherbe entre dans ce programme au même titre que d’autres sites comme l’avenue Mermoz, la place point-à-pitre, la réalisation de la route de l’hydrobase en cours de finalisation et bien d’autres projets. «Toutes ces actions contribuent à améliorer l’attractivité et la préservation de la ville de Saint-Louis. Il y a bien sûr l’empreinte de la France mais également celle du Sénégal et de ses fils », a poursuivi le maire.
LE SOLEIL
Paris (Correspondance particulière) : Au sortir du séminaire intergouvernemental qui s’est tenu à Paris, jeudi, entre le Sénégal et la France, le maire de Saint-Louis se réjouit de la volonté de la France de prendre l’érosion côtière, dans la vieille ville, à bras le corps. «J’ai bon espoir que des dispositions urgentes seront prises pour accompagner le gouvernement du Sénégal dans son ambition de préserver Saint-Louis», a affirmé Mansour Faye. «La Langue de Barbarie est menacée avec un risque très élevé et si elle disparait, Saint-Louis va périr avec toute son histoire », a-t-il ajouté.
La lutte contre l’érosion côtière est un vieux combat mené tout d’abord par les gouverneurs de l’époque avec la réalisation d’un mur construit entre 1926 et 1930 à la Langue de Barbarie. «Il est donc particulièrement urgent de prendre des mesures idoines pour stopper ce fléau», alerte Mansour Faye. Des rencontres sont prévues, dans les semaines à venir, entre le gouvernement du Sénégal et l’Agence française de développement pour dégager les solutions de sauvegarde de la langue de barbarie.
Selon Mansour Faye, «Saint-Louis est urbanisée en trois zones. Il y a donc, la Langue de Barbarie, façade maritime qui protège l’île Saint-Louis, classée patrimoine mondial de l’Unesco. Si celle-ci disparaît, c’est l’île Saint-Louis, toute entière, qui sera rayée de la carte. Et, cela permettra bien évidemment à la mer de continuer son avancée à l’intérieur des terres du Sénégal. Voilà pourquoi, il est absolument nécessaire de protéger la Langue de Barbarie», a plaidé Mansour Faye.
La France accompagne le Sénégal dans un programme de développement touristique qui mobilise déjà des fonds importants de plus de 22 millions d’euros (plus de 14 milliards de FCfa. La requalification de la Place Faidherbe entre dans ce programme au même titre que d’autres sites comme l’avenue Mermoz, la place point-à-pitre, la réalisation de la route de l’hydrobase en cours de finalisation et bien d’autres projets. «Toutes ces actions contribuent à améliorer l’attractivité et la préservation de la ville de Saint-Louis. Il y a bien sûr l’empreinte de la France mais également celle du Sénégal et de ses fils », a poursuivi le maire.
LE SOLEIL