Directeur de Cabinet politique du chef de l’Etat, Mahmoud Saleh brise le silence. Et évoque l’affaire Aliou Sall née de l’enquête de BBC. Avouant que les révélations du média britannique les ont pris de court. D’où le malaise perçu au sommet.
« Il faut avouer que l’affaire Aliou Sall a été une surprise, confie-t-il, dans un entretien accordé à L’Observateur. Elle s’est présentée avec une violence inouïe et sous une forme que personne n’attendait. Pourtant, il n’y a eu aucun élément nouveau dans la configuration de l’affaire. Tout a été déjà dit par des hommes politiques qui agitaient la question mais la brutalité avec laquelle l’affaire est survenue et l’énormité des sommes en jeu ont heurté l’opinion, notamment les jeunes. Cette faction jeune s’est sentie concernée et a senti que son avenir semblait hypothéqué à travers les informations du reportage de BBC. Cette jeunesse s’est mobilisée spontanément et cette mobilisation a été parasitée de façon opportuniste par des leaders politiques. »
Mais, souffle-t-il, « heureusement que la situation a été rétablie. C’est vrai que la brutalité de l’événement qui nous a surpris a pesé sur la façon dont nous avons réagi. Il a trouvé un parti qui n’était pas en bon point, une coalition qui sortait d’une échéance politique où elle a épuisé l’essentiel de ses forces et un peu endormie par la victoire récente (élection présidentielle du 24 février 2019. C’est dans ces conditions qu’on a été appelés à gérer cette situation et elle a été mal gérée. »
Selon lui, ils ont « joué le jeu de l’opposition qui consistait à se présenter sur les plateaux, sur un terrain polémiste et autour des préoccupations qui n’étaient pas celles des populations. Cela a conduit à une incohérence dans la communication. »
Invité de TV5, le désormais ex-ministre conseiller du président de la République, (il a été déchargé suite à sa sortie), El Hadji Hamidou Kassé confirmait le virement de 250 mille dollars à la société d’Aliou Sall, Agritrans. Alors que le jeune frère du président de la République avait formellement nié, lors de sa conférence de presse. Auditionné vendredi dernier par la Division des investigations criminelles (DIC), Abdoulaye Timbo, ex-gérant de ladite société a aussi démenti.
EMEDIA
« Il faut avouer que l’affaire Aliou Sall a été une surprise, confie-t-il, dans un entretien accordé à L’Observateur. Elle s’est présentée avec une violence inouïe et sous une forme que personne n’attendait. Pourtant, il n’y a eu aucun élément nouveau dans la configuration de l’affaire. Tout a été déjà dit par des hommes politiques qui agitaient la question mais la brutalité avec laquelle l’affaire est survenue et l’énormité des sommes en jeu ont heurté l’opinion, notamment les jeunes. Cette faction jeune s’est sentie concernée et a senti que son avenir semblait hypothéqué à travers les informations du reportage de BBC. Cette jeunesse s’est mobilisée spontanément et cette mobilisation a été parasitée de façon opportuniste par des leaders politiques. »
Mais, souffle-t-il, « heureusement que la situation a été rétablie. C’est vrai que la brutalité de l’événement qui nous a surpris a pesé sur la façon dont nous avons réagi. Il a trouvé un parti qui n’était pas en bon point, une coalition qui sortait d’une échéance politique où elle a épuisé l’essentiel de ses forces et un peu endormie par la victoire récente (élection présidentielle du 24 février 2019. C’est dans ces conditions qu’on a été appelés à gérer cette situation et elle a été mal gérée. »
Selon lui, ils ont « joué le jeu de l’opposition qui consistait à se présenter sur les plateaux, sur un terrain polémiste et autour des préoccupations qui n’étaient pas celles des populations. Cela a conduit à une incohérence dans la communication. »
Invité de TV5, le désormais ex-ministre conseiller du président de la République, (il a été déchargé suite à sa sortie), El Hadji Hamidou Kassé confirmait le virement de 250 mille dollars à la société d’Aliou Sall, Agritrans. Alors que le jeune frère du président de la République avait formellement nié, lors de sa conférence de presse. Auditionné vendredi dernier par la Division des investigations criminelles (DIC), Abdoulaye Timbo, ex-gérant de ladite société a aussi démenti.
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