Le président nigérien a réitéré ses accusations contre la France, l’accusant de financer des groupes terroristes pour déstabiliser le Niger et la confédération AES.
Le général Abdourahamane Tiani, président du CNSP, a une nouvelle fois accusé la France de soutenir des groupes terroristes pour déstabiliser le Niger et la confédération AES. Dans un entretien diffusé mercredi sur la télévision nigérienne « Télé Sahel », Tiani a abordé les défis sécuritaires du Niger et de la confédération AES, réaffirmant que le pays assure désormais pleinement la sécurité de son territoire depuis le coup d’État du 26 juillet 2023.
Selon lui, la France demeure le principal adversaire du Niger, l’accusant de maintenir une domination coloniale et de financer des groupes terroristes pour déstabiliser la région. « La France continue de nous traiter sous le prisme colonial. Nous refusons cela. Le Niger est un pays souverain, et nous ne plierons plus devant les pressions extérieures », a-t-il déclaré.
Il a également fait état de projets français visant à affaiblir le Niger, affirmant que des responsables français, en coopération avec certains acteurs nigériens, avaient tenté de créer une base au Nigeria pour relier des groupes terroristes opérant au Mali, au Nigeria et au Tchad. « Les Français ont promis des armes sophistiquées et des milliards de francs CFA à ces groupes en échange de leur soutien », a-t-il déclaré. Le général a aussi précisé que des armes, y compris des mines antipersonnel interdites, avaient été fournies à ces groupes.
Tiani a détaillé les pratiques actuelles d’exploitation des ressources et d’ingérence militaire tout en présentant une stratégie de renforcement des FDS. En un an, plus de 25 000 recrues ont rejoint les forces armées, la gendarmerie, la police et la garde nationale, avec un budget de plus de 150 milliards de francs CFA pour les équipements et les arriérés. « Nous avons formé et équipé 25 000 hommes. La formation est essentielle pour garantir la sécurité de notre pays », a ajouté le général.
Le général a aussi dénoncé la collaboration entre le régime précédent et des groupes terroristes soutenus par la France. Il a révélé que des fonds avaient été envoyés à des groupes comme Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest, et a mentionné l’existence de centres d’entraînement pour terroristes dans plusieurs pays africains, dont le Bénin.
Tiani a réaffirmé, pour finir, la détermination du Niger à protéger sa souveraineté et celle de la confédération AES : « Nous ne plierons pas. Notre souveraineté est sacrée, et nous la défendrons à tout prix. » Il a appelé à l’unité des Nigériens pour faire face à ces défis.
APANEWS
Le général Abdourahamane Tiani, président du CNSP, a une nouvelle fois accusé la France de soutenir des groupes terroristes pour déstabiliser le Niger et la confédération AES. Dans un entretien diffusé mercredi sur la télévision nigérienne « Télé Sahel », Tiani a abordé les défis sécuritaires du Niger et de la confédération AES, réaffirmant que le pays assure désormais pleinement la sécurité de son territoire depuis le coup d’État du 26 juillet 2023.
Selon lui, la France demeure le principal adversaire du Niger, l’accusant de maintenir une domination coloniale et de financer des groupes terroristes pour déstabiliser la région. « La France continue de nous traiter sous le prisme colonial. Nous refusons cela. Le Niger est un pays souverain, et nous ne plierons plus devant les pressions extérieures », a-t-il déclaré.
Il a également fait état de projets français visant à affaiblir le Niger, affirmant que des responsables français, en coopération avec certains acteurs nigériens, avaient tenté de créer une base au Nigeria pour relier des groupes terroristes opérant au Mali, au Nigeria et au Tchad. « Les Français ont promis des armes sophistiquées et des milliards de francs CFA à ces groupes en échange de leur soutien », a-t-il déclaré. Le général a aussi précisé que des armes, y compris des mines antipersonnel interdites, avaient été fournies à ces groupes.
Tiani a détaillé les pratiques actuelles d’exploitation des ressources et d’ingérence militaire tout en présentant une stratégie de renforcement des FDS. En un an, plus de 25 000 recrues ont rejoint les forces armées, la gendarmerie, la police et la garde nationale, avec un budget de plus de 150 milliards de francs CFA pour les équipements et les arriérés. « Nous avons formé et équipé 25 000 hommes. La formation est essentielle pour garantir la sécurité de notre pays », a ajouté le général.
Le général a aussi dénoncé la collaboration entre le régime précédent et des groupes terroristes soutenus par la France. Il a révélé que des fonds avaient été envoyés à des groupes comme Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest, et a mentionné l’existence de centres d’entraînement pour terroristes dans plusieurs pays africains, dont le Bénin.
Tiani a réaffirmé, pour finir, la détermination du Niger à protéger sa souveraineté et celle de la confédération AES : « Nous ne plierons pas. Notre souveraineté est sacrée, et nous la défendrons à tout prix. » Il a appelé à l’unité des Nigériens pour faire face à ces défis.
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