Le recours aux plantations d'anacardiers constitue une solution durable préconisée dans la lutte contre la dégradation des sols. Avec une durée d'exploitation de 20 ans, l'anacardier contribue à lutter contre l'érosion et à stabiliser localement l'écosystème.
C'est ce qu'a déclaré en substance le chef du service régional des Eaux et Forêts, le colonel Babacar Faye, au cours de la cérémonie officielle de la journée nationale de l'arbre qui s'est déroulée cette année dans la nouvelle commune de Gaé.
En présence de l'adjoint au gouverneur chargé du développement, Mouhamadou Lamine Mané, le colonel Faye a rappelé que pour l'année 20011, c'est le Darcassou (Anacardium occidentale) qui a été choisi comme arbre parrain national.
L'anacardier est un petit arbre de la famille des Anacardiaceae originaire d'Amérique du sud, adapté à diverses conditions agro écologiques. Dès l'âge de 3 ans, il peut produire 15 kg de fruits par an pour une durée de vie moyenne de 20 à 30 ans.
selon le colonel Faye, c'est un produit d'exportation qui peut procurer aux exploitants un revenu de 45.000 à 120.000 FCFA par hectare et par an. La production, gérée de manière extensive, offre au producteur une source de liquidité facilement disponible.
Très présente au centre et au sud du pays, cette plante est à l'état disséminé dans notre zone éco géographique.
En optant d'organiser la journée de lancement de la campagne nationale de reboisement à Gaé, une cité religieuse de premier plan, les autorités régionales, à en croire le colonel Faye, ont voulu créer un déclic, faire émerger une dynamique de gestion partagée pouvant aider à préserver de manière durable l'environnement en général et les ressources forestières et fauniques en particulier.
Une contribution à l'effort de réduction de la pauvreté par la conservation et la gestion durable du potentiel forestier et de la biodiversité, a-t-il précisé, est un des axes principaux de la politique forestière du Sénégal.
La mise en oeuvre de cet axe se fait dans un contexte de régionalisation/décentralisation qui recommande la prise en compte et la satisfaction des besoins des populations en produits forestiers ligneux et non ligneux.
Parlant du mauvais comportement de l'homme vis à vis des ressources naturelles dont dépend son existence, il a laissé entendre que la réduction de zones boisées consécutives à telles pratiques doit conduire à mieux analyser les facteurs à l'origine des tendances négatives et à développer des stratégies pour une meilleure gestion des ressources forestières.
la reforestation, a-t-il enfin souligné, est à cet égard, un défi à relever afin de préserver l'existant, assurer la régénération naturelle des espèces menacées de disparition notamment, les fruits forestiers et, promouvoir le reboisement par la valorisation d'essences à potentiel économique élevé.
Mbagnick Kharachi Diagne
C'est ce qu'a déclaré en substance le chef du service régional des Eaux et Forêts, le colonel Babacar Faye, au cours de la cérémonie officielle de la journée nationale de l'arbre qui s'est déroulée cette année dans la nouvelle commune de Gaé.
En présence de l'adjoint au gouverneur chargé du développement, Mouhamadou Lamine Mané, le colonel Faye a rappelé que pour l'année 20011, c'est le Darcassou (Anacardium occidentale) qui a été choisi comme arbre parrain national.
L'anacardier est un petit arbre de la famille des Anacardiaceae originaire d'Amérique du sud, adapté à diverses conditions agro écologiques. Dès l'âge de 3 ans, il peut produire 15 kg de fruits par an pour une durée de vie moyenne de 20 à 30 ans.
selon le colonel Faye, c'est un produit d'exportation qui peut procurer aux exploitants un revenu de 45.000 à 120.000 FCFA par hectare et par an. La production, gérée de manière extensive, offre au producteur une source de liquidité facilement disponible.
Très présente au centre et au sud du pays, cette plante est à l'état disséminé dans notre zone éco géographique.
En optant d'organiser la journée de lancement de la campagne nationale de reboisement à Gaé, une cité religieuse de premier plan, les autorités régionales, à en croire le colonel Faye, ont voulu créer un déclic, faire émerger une dynamique de gestion partagée pouvant aider à préserver de manière durable l'environnement en général et les ressources forestières et fauniques en particulier.
Une contribution à l'effort de réduction de la pauvreté par la conservation et la gestion durable du potentiel forestier et de la biodiversité, a-t-il précisé, est un des axes principaux de la politique forestière du Sénégal.
La mise en oeuvre de cet axe se fait dans un contexte de régionalisation/décentralisation qui recommande la prise en compte et la satisfaction des besoins des populations en produits forestiers ligneux et non ligneux.
Parlant du mauvais comportement de l'homme vis à vis des ressources naturelles dont dépend son existence, il a laissé entendre que la réduction de zones boisées consécutives à telles pratiques doit conduire à mieux analyser les facteurs à l'origine des tendances négatives et à développer des stratégies pour une meilleure gestion des ressources forestières.
la reforestation, a-t-il enfin souligné, est à cet égard, un défi à relever afin de préserver l'existant, assurer la régénération naturelle des espèces menacées de disparition notamment, les fruits forestiers et, promouvoir le reboisement par la valorisation d'essences à potentiel économique élevé.
Mbagnick Kharachi Diagne