La convention a été signée, ce matin. Elle devra permettre de poursuivre les travaux de la digue de protection vers le populeux quartier de Guet-Ndar.
Ce programme d’un coût estimatif de dix-huit millions huit cent quatre-vingt mille (18 880 000) euros a pour objectif principal de freiner le recul de la ligne de rivage et les destructions associées de bâtiments et d’habitations au niveau de la Langue de Barbarie.
En plus de la construction d’un ouvrage longitudinal de protection d’urgence des quartiers de Saint Louis situés sur la Langue de Barbarie, il permettra de mettre en place des actions pertinentes et adaptées de formation et de sensibilisation des élus et des populations.
Il facilitera par ailleurs la définition d’un protocole de suivi scientifique multi-approche et innovant des impacts de l'ouvrage et de l'évolution sédimentaire de la zone et sa mise en œuvre sur une durée de trois ans.
Toutefois, des craintes se multiplient sur la durabilité de la digue en cours construction. Le premier ouvrage mis en place avait montré son inefficacité, suscitant des vives contestations de la part de populations. Celles-ci avaient notamment indexé le manque d’expertise et de professionnalisme de l’Eiffage.
Si le scénario tragique se répète avec les fortes houles attendues en début d’année, des milliards seront encore jetés dans le vent.
NDARINFO.COM
Ce programme d’un coût estimatif de dix-huit millions huit cent quatre-vingt mille (18 880 000) euros a pour objectif principal de freiner le recul de la ligne de rivage et les destructions associées de bâtiments et d’habitations au niveau de la Langue de Barbarie.
En plus de la construction d’un ouvrage longitudinal de protection d’urgence des quartiers de Saint Louis situés sur la Langue de Barbarie, il permettra de mettre en place des actions pertinentes et adaptées de formation et de sensibilisation des élus et des populations.
Il facilitera par ailleurs la définition d’un protocole de suivi scientifique multi-approche et innovant des impacts de l'ouvrage et de l'évolution sédimentaire de la zone et sa mise en œuvre sur une durée de trois ans.
Toutefois, des craintes se multiplient sur la durabilité de la digue en cours construction. Le premier ouvrage mis en place avait montré son inefficacité, suscitant des vives contestations de la part de populations. Celles-ci avaient notamment indexé le manque d’expertise et de professionnalisme de l’Eiffage.
Si le scénario tragique se répète avec les fortes houles attendues en début d’année, des milliards seront encore jetés dans le vent.
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