Réunis dans le cadre d’une session ordinaire unique, les députés ont saisi l’occasion pour dénoncer la prolifération de déchets constitués de tasses de café, de sachets d’eau vide et même de l’usage d’emballage de ciment dans les dibiteries. Ils ont profité de l’occasion pour inviter le ministre de l’Environnement et du développement durable à organiser une campagne de sensibilisation afin de permettre aux populations de prendre conscience des dégâts que constituent les sachets plastiques au plan écologique et sanitaire.
Abdoulaye Bibi Baldé qui s’est réjouit du vote, a fait un amendement relatif au délai pour l’application de la loi afin d’amener les opérateurs à mieux réussir leur réadaptation. Ainsi au lieu de 4 mois comme initialement prévu, le délai est passé à 6 mois. Dès lors, c’est à la fin du sixième mois à partir de la publication de ladite loi dans le Journal officiel que la loi va entrer en vigueur.
En attendant, le ministère qui dit encourager toute initiative pour endiguer le fléau a informé que «toutes les mesures incitatives sont à l’études». Sur la gestion des sachets existants, il a révélé que «les industriels sont obligés de proposer des points de collecte aux consommateurs pour récupérer les sachets et disposer d’une chaîne complète dans la valorisation du plastique (bassine, poubelles, etc.). Des boutiques de récupération du plastique appelées «Récuplast) vont être créées. Ce pour au finish, «réduire sensiblement les flux des sachets plastiques».
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