Je suis heureux de vous annoncer que je viens de remporter le Prix international de poésie Léopold Sédar Senghor ( Section E ). Ma joie est immense. Le fait que je sois lauréat de la neuvième édition de ce prestigieux prix littéraire, organisé chaque année en Italie ( Milan ), me rend autant fier que satisfait, dans une certaine mesure, d'un travail littéraire que j'exerce depuis des années ; entre recherche, lecture, écriture, découverte et création, parfois dans le silence et l'ennui qui, en parallèle, n'excluent pas la constance et la persévérance, pour dire dans le désintéressement total.
Pour quelqu'un qui s'exécute et met sa main à la pâte sans jamais demander quelque chose à qui que ce soit, ce sacre est sans doute pour moi une récompense, mais autant dire qu'il se présente à mes yeux comme signe d'encouragement qui permettrait aux autres fruits taciturnes que je porte dans mon ventre d'éclore dans la générosité du temps.
J'ose dire que cette immense joie qui m'anime présentement vient de balayer toutes les menaces, les intimidations, les insultes, dont j'ai été victime après la publication de mon livre Il pleut sur Dakar des têtes révoltées, dont la thématique centrale porte sur les événements tragiques qui ont fait trembler tout un peuple entre mars 2021 et juin 2023. J'ai toujours pensé que lutter contre une injustice est une forme de beauté. Et la recherche de la beauté est un exercice qu'on enseigne pas aux poètes, car pour eux c'est de cette manière qu'ils participent à la construction citoyenne et contribuent — dans l'urgence — à l'édification de ce monde glapissant.
Les poètes ont le devoir de semer plus de beauté, de vertu, d'espoir, de rêves, dans ce monde où les âmes sont en sécheresse, et dont la laideur est parée d'artifices. Les poètes ne tâtonnent pas, ils traduisent dans une sincérité imaginative les réalités profondes de leur âme à travers des images, des signes et des rythmes. Ils ne cherchent pas à fasciner le monde, ni à être compris, mais à partager des silences qui ne méritent pas d'être enterrés dans les cimetières du cœur (ou de l'oubli), des silences qui ne méritent pas d'être tus.
En faisant ce travail profondément artistique et humain, ils participent à leur manière à partager avec le monde des ondes positives, à rendre visible ce qui d'emblée semblait invisible.
Je tiens à remercier le ministre de la jeunesse, des sports et de la culture, Mme Khady Diène Gaye, grâce à qui j'ai pu effectuer mon déplacement de Dakar à Milan, j'associe à mes remerciements M. Ibrahima Lo, le Directeur du Livre et de la Lecture, pour son soutien et son accompagnement, mais aussi et surtout pour cette grande capacité dont il fait montre en rendant possible ce qui aurait pu être impossible.
Je remercie chaleureusement M. Cheikh Tidiane Gaye, président de l'Académie Internationale Léopold Sédar Senghor, pour son invitation et son humanisme, mais aussi et surtout pour le travail colossal qu'il est en train d'abattre en Italie. Merci à mon grand Pape Faye, à toutes les personnes qui me suivent et me soutiennent de loin ou de près.
Mes félicitations aussi à mes amis poètes, Ousseynou THIOMBIANO et Anna Ly NGAYE, ils ont fait la fierté du Sénégal. Je ne pourrais terminer sans attirer l'attention du ministre de la jeunesse, des sports et de la culture sur l'urgence qu'il y a d'accompagner et de soutenir les projets des poètes et des slameurs du Sénégal.
Pour quelqu'un qui s'exécute et met sa main à la pâte sans jamais demander quelque chose à qui que ce soit, ce sacre est sans doute pour moi une récompense, mais autant dire qu'il se présente à mes yeux comme signe d'encouragement qui permettrait aux autres fruits taciturnes que je porte dans mon ventre d'éclore dans la générosité du temps.
J'ose dire que cette immense joie qui m'anime présentement vient de balayer toutes les menaces, les intimidations, les insultes, dont j'ai été victime après la publication de mon livre Il pleut sur Dakar des têtes révoltées, dont la thématique centrale porte sur les événements tragiques qui ont fait trembler tout un peuple entre mars 2021 et juin 2023. J'ai toujours pensé que lutter contre une injustice est une forme de beauté. Et la recherche de la beauté est un exercice qu'on enseigne pas aux poètes, car pour eux c'est de cette manière qu'ils participent à la construction citoyenne et contribuent — dans l'urgence — à l'édification de ce monde glapissant.
Les poètes ont le devoir de semer plus de beauté, de vertu, d'espoir, de rêves, dans ce monde où les âmes sont en sécheresse, et dont la laideur est parée d'artifices. Les poètes ne tâtonnent pas, ils traduisent dans une sincérité imaginative les réalités profondes de leur âme à travers des images, des signes et des rythmes. Ils ne cherchent pas à fasciner le monde, ni à être compris, mais à partager des silences qui ne méritent pas d'être enterrés dans les cimetières du cœur (ou de l'oubli), des silences qui ne méritent pas d'être tus.
En faisant ce travail profondément artistique et humain, ils participent à leur manière à partager avec le monde des ondes positives, à rendre visible ce qui d'emblée semblait invisible.
Je tiens à remercier le ministre de la jeunesse, des sports et de la culture, Mme Khady Diène Gaye, grâce à qui j'ai pu effectuer mon déplacement de Dakar à Milan, j'associe à mes remerciements M. Ibrahima Lo, le Directeur du Livre et de la Lecture, pour son soutien et son accompagnement, mais aussi et surtout pour cette grande capacité dont il fait montre en rendant possible ce qui aurait pu être impossible.
Je remercie chaleureusement M. Cheikh Tidiane Gaye, président de l'Académie Internationale Léopold Sédar Senghor, pour son invitation et son humanisme, mais aussi et surtout pour le travail colossal qu'il est en train d'abattre en Italie. Merci à mon grand Pape Faye, à toutes les personnes qui me suivent et me soutiennent de loin ou de près.
Mes félicitations aussi à mes amis poètes, Ousseynou THIOMBIANO et Anna Ly NGAYE, ils ont fait la fierté du Sénégal. Je ne pourrais terminer sans attirer l'attention du ministre de la jeunesse, des sports et de la culture sur l'urgence qu'il y a d'accompagner et de soutenir les projets des poètes et des slameurs du Sénégal.