"Décolonisons, l'histoire et la mémoire !", ont scandé les manifestants, rassemblés pacifiquement à partir de 13H00 face à cette imposante statue équestre érigée près de la préfecture, à l'entrée de l'une des principales artères du centre-ville de cette municipalité jumelée à celle de Saint-Louis du Sénégal (Ndar).
"Qui veut (encore) célébrer le colonialisme ? 200 ans ça suffit !", clamait une banderole installée par ce collectif, né en 2018 au moment du bicentenaire de la naissance du général.
Des représentants de l'association Survie, du FUIQP (Front uni des immigrations et des quartiers populaires), des collectifs Afrique et de défense des sans-papiers, ou de l'Atelier d'histoire critique, étaient présents.
"Partout dans le monde, depuis la mort de George Floyd et dans le contexte du mouvement #BlackLivesMatter, des statues d'esclavagistes, de colonialistes et de suprémacistes blancs sont tombées. (...) Nous aussi, nous avons notre statue de colon à déboulonner !", plaide le collectif sur les réseaux sociaux.
"Décolonisons, l'histoire et la mémoire !", ont scandé les manifestants, rassemblés pacifiquement à partir de 13H00 face à cette imposante statue équestre érigée près de la préfecture, à l'entrée de l'une des principales artères du centre-ville de Lille.
"Faidherbe doit tomber !" : entre 200 et 300 personnes ont manifesté samedi à Lille devant la statue du général Faidherbe pour réclamer le "retrait", ou "au moins la contextualisation", de cette "figure du colonialisme français, violent et raciste", a constaté une journaliste de l'AFP.
"Décolonisons, l'histoire et la mémoire !", ont scandé les manifestants, rassemblés pacifiquement à partir de 13H00 face à cette imposante statue équestre érigée près de la préfecture, à l'entrée de l'une des principales artères du centre-ville.
"Qui veut (encore) célébrer le colonialisme ? 200 ans ça suffit !", clamait une banderole installée par ce collectif, né en 2018 au moment du bicentenaire de la naissance du général.
Des représentants de l'association Survie, du FUIQP (Front uni des immigrations et des quartiers populaires), des collectifs Afrique et de défense des sans-papiers, ou de l'Atelier d'histoire critique, étaient présents.
"Partout dans le monde, depuis la mort de George Floyd et dans le contexte du mouvement #BlackLivesMatter, des statues d'esclavagistes, de colonialistes et de suprémacistes blancs sont tombées. (...) Nous aussi, nous avons notre statue de colon à déboulonner !", plaide le collectif sur les réseaux sociaux.
Une figure militaire
Pour ses défenseurs, Louis Faidherbe (1818-1889), né à Lille et qui a fini sa carrière comme sénateur socialiste du Nord, est avant tout une figure militaire qui avait préservé la région de l'invasion prussienne en 1870.
Mais "il a aussi colonisé le Sénégal dans des conditions extrêmement violentes, en se targuant de brûler des villages, et a développé toutes sortes de théories racistes", a réagi samedi auprès de l'AFP Jean-François Rabot, membre de l'association Survie.
"On ne compte pas la retirer de force. On aimerait que la mairie, au minimum, appose une plaque explicative, et dans l'idéal qu'elle la retire pour la placer dans un musée", a encore expliqué M. Rabot.
"On ne cherche pas à effacer, mais au contraire à redonner une histoire à ce personnage dont plus personne ici ne se demande qui il est", a aussi déclaré l'historien et représentant du collectif Thomas Deltombe.
L'essayiste défend l'idée d'un "retournement du symbole". "On nous a par exemple proposé de le végétaliser, pour en faire un mouvement +fait d'herbe+", a-t-il souri.
Une quinzaine de militants identitaires, venus provoquer les manifestants, ont déclenché des tensions sans mettre fin à la manifestation.
A des milliers de kilomètres, à Saint-Louis au Sénégal, la statue de Faidherbe - déplacée début janvier pour rénover la place de même nom - fait également débat. Un candidat déclaré à la mairie, l'ancien ministre Mary Tew Niane, a par exemple affirmé sur Twitter qu'il la retirerait s'il est élu.
"Qu'elle dégage de l'espace public de Ndar (nom traditionnel de Saint-Louis) !", a réagi auprès de l'AFP Thierno Dicko, responsable d'un réseau d'activistes qui "envisage" de mettre la statue "au fond du fleuve" si elle est réinstallée.
"Faidherbe nous renvoie à la domination et à l'oppression. De grands hommes incarnent au Sénégal des valeurs de courage, de détermination (...) Ils doivent être nos références", juge aussi Zahir Fall, responsable du mouvement citoyen "Wallu Ndar" ("Sauver Saint-Louis"). Dans la rue, cette image "me fait mal", a-t-il ajouté.
Source : PARIS MATCH
"Qui veut (encore) célébrer le colonialisme ? 200 ans ça suffit !", clamait une banderole installée par ce collectif, né en 2018 au moment du bicentenaire de la naissance du général.
Des représentants de l'association Survie, du FUIQP (Front uni des immigrations et des quartiers populaires), des collectifs Afrique et de défense des sans-papiers, ou de l'Atelier d'histoire critique, étaient présents.
"Partout dans le monde, depuis la mort de George Floyd et dans le contexte du mouvement #BlackLivesMatter, des statues d'esclavagistes, de colonialistes et de suprémacistes blancs sont tombées. (...) Nous aussi, nous avons notre statue de colon à déboulonner !", plaide le collectif sur les réseaux sociaux.
"Décolonisons, l'histoire et la mémoire !", ont scandé les manifestants, rassemblés pacifiquement à partir de 13H00 face à cette imposante statue équestre érigée près de la préfecture, à l'entrée de l'une des principales artères du centre-ville de Lille.
"Faidherbe doit tomber !" : entre 200 et 300 personnes ont manifesté samedi à Lille devant la statue du général Faidherbe pour réclamer le "retrait", ou "au moins la contextualisation", de cette "figure du colonialisme français, violent et raciste", a constaté une journaliste de l'AFP.
"Décolonisons, l'histoire et la mémoire !", ont scandé les manifestants, rassemblés pacifiquement à partir de 13H00 face à cette imposante statue équestre érigée près de la préfecture, à l'entrée de l'une des principales artères du centre-ville.
"Qui veut (encore) célébrer le colonialisme ? 200 ans ça suffit !", clamait une banderole installée par ce collectif, né en 2018 au moment du bicentenaire de la naissance du général.
Des représentants de l'association Survie, du FUIQP (Front uni des immigrations et des quartiers populaires), des collectifs Afrique et de défense des sans-papiers, ou de l'Atelier d'histoire critique, étaient présents.
"Partout dans le monde, depuis la mort de George Floyd et dans le contexte du mouvement #BlackLivesMatter, des statues d'esclavagistes, de colonialistes et de suprémacistes blancs sont tombées. (...) Nous aussi, nous avons notre statue de colon à déboulonner !", plaide le collectif sur les réseaux sociaux.
Une figure militaire
Pour ses défenseurs, Louis Faidherbe (1818-1889), né à Lille et qui a fini sa carrière comme sénateur socialiste du Nord, est avant tout une figure militaire qui avait préservé la région de l'invasion prussienne en 1870.
Mais "il a aussi colonisé le Sénégal dans des conditions extrêmement violentes, en se targuant de brûler des villages, et a développé toutes sortes de théories racistes", a réagi samedi auprès de l'AFP Jean-François Rabot, membre de l'association Survie.
"On ne compte pas la retirer de force. On aimerait que la mairie, au minimum, appose une plaque explicative, et dans l'idéal qu'elle la retire pour la placer dans un musée", a encore expliqué M. Rabot.
"On ne cherche pas à effacer, mais au contraire à redonner une histoire à ce personnage dont plus personne ici ne se demande qui il est", a aussi déclaré l'historien et représentant du collectif Thomas Deltombe.
L'essayiste défend l'idée d'un "retournement du symbole". "On nous a par exemple proposé de le végétaliser, pour en faire un mouvement +fait d'herbe+", a-t-il souri.
Une quinzaine de militants identitaires, venus provoquer les manifestants, ont déclenché des tensions sans mettre fin à la manifestation.
A des milliers de kilomètres, à Saint-Louis au Sénégal, la statue de Faidherbe - déplacée début janvier pour rénover la place de même nom - fait également débat. Un candidat déclaré à la mairie, l'ancien ministre Mary Tew Niane, a par exemple affirmé sur Twitter qu'il la retirerait s'il est élu.
"Qu'elle dégage de l'espace public de Ndar (nom traditionnel de Saint-Louis) !", a réagi auprès de l'AFP Thierno Dicko, responsable d'un réseau d'activistes qui "envisage" de mettre la statue "au fond du fleuve" si elle est réinstallée.
"Faidherbe nous renvoie à la domination et à l'oppression. De grands hommes incarnent au Sénégal des valeurs de courage, de détermination (...) Ils doivent être nos références", juge aussi Zahir Fall, responsable du mouvement citoyen "Wallu Ndar" ("Sauver Saint-Louis"). Dans la rue, cette image "me fait mal", a-t-il ajouté.
Source : PARIS MATCH