«Le franc Cfa, une bonne monnaie à garder». Cette déclaration du président Macky Sall est loin d’être partagée par l’économiste et ancien ministre togolais, Kako Nubukpo, co-auteur du livre «Sortir l’Afrique de la servitude monétaire». Le par ailleurs directeur de la francophonie économique et numérique à l’Organisation internationale de la francophone (Oif), estime que le franc Cfa est «une monnaie de servitude volontaire». Les billets Cfa, dit-il, sont fabriqués en France à Clermont-Ferrand, dans la région bordelaise.
L’invité de la chaîne France 24 trouve déplorable que «Nos banques centrales qui ont pris leur indépendance vis-à-vis de nos Etats, depuis juillet 2010 pour la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), acceptent de s’inféoder au ministère des finances d’un pays étranger, la France. Je ne serais pas choqué qu’il y ait des accords entre banques centrales, entre la Banque centrale européenne et les banques centrales africaines. Mais que ces banques centrales africaines n’y voient pas d’inconvénients, c’est ça qui me surprend», déplore l’économiste.
Pour faire face à la croissance démographique en Afrique et autres défis qui interpellent le continent, il faut «une monnaie plus flexible (qui) permettrait de ne pas avoir la contrainte de devises qui est obligatoire pour garantir une parité fixe». Et «L’émergence de l’Afrique, tranche-t-il, devrait passer par la reconquête des instruments de sa souveraineté économique».
Regardez !
L’invité de la chaîne France 24 trouve déplorable que «Nos banques centrales qui ont pris leur indépendance vis-à-vis de nos Etats, depuis juillet 2010 pour la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), acceptent de s’inféoder au ministère des finances d’un pays étranger, la France. Je ne serais pas choqué qu’il y ait des accords entre banques centrales, entre la Banque centrale européenne et les banques centrales africaines. Mais que ces banques centrales africaines n’y voient pas d’inconvénients, c’est ça qui me surprend», déplore l’économiste.
Pour faire face à la croissance démographique en Afrique et autres défis qui interpellent le continent, il faut «une monnaie plus flexible (qui) permettrait de ne pas avoir la contrainte de devises qui est obligatoire pour garantir une parité fixe». Et «L’émergence de l’Afrique, tranche-t-il, devrait passer par la reconquête des instruments de sa souveraineté économique».
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