La Mauritanie et le Sénégal, liés depuis 2001 par une convention de pêche, mènent actuellement à Nouakchott des négociations pour renouveler leur accord de pêche annuel qui a expiré en décembre.
La compensation financière due par le Sénégal dans cet accord était de 747.000 euros, dont 247.000 devaient être payés par le gouvernement sénégalais et le reste par ses pêcheurs titulaires des licences attribuées par Nouakchott.
Dans un communiqué publié lundi, l'Association des mareyeurs de Mauritanie, représentée à ces discussions, dénonce "les failles" dans le dernier accord et ses "graves dangers" sur les "ressources halieutiques" et "les intérêts vitaux de la pêche, à commencer par (leur) profession" de commerçants en gros de poissons et produits de mer frais.
Les mareyeurs mauritaniens demandent à leur gouvernement "la dénonciation unilatérale de la convention" ou, à défaut "la révision de l'accord" pour "préserver les intérêts de la ressource et des opérateurs mauritaniens".
Selon eux, le prix payé par les pêcheurs sénégalais au terme de cet accord est une sorte de "subvention" par la Mauritanie, soit une redevance de 10 euros la tonne qu'ils jugent très faible.
Ils estiment en outre que contrairement aux Mauritaniens, les pêcheurs sénégalais ne sont pas soumis à "l'obligation de débarquement" de leurs prises en Mauritanie.
Dans le dernier accord de pêche qui comprenait aussi un volet lié à la formation et la recherche, les pêcheurs sénégalais étaient bénéficiaires de "400 licences (de pêche) et 50.000 tonnes de poissons par an", dont 12 tonnes devaient être débarquées en Mauritanie.
Les pêcheurs sénégalais, particulièrement ceux de Saint-Louis (nord), sont confrontés à une raréfaction de la ressource dans leur pays due notamment à une surexploitation. Ils dépendent en partie des poissonneuses eaux de la Mauritanie voisine, selon des professionnels de la pêche.
Des incidents entre garde-côtes mauritaniens et pêcheurs artisanaux de Saint-Louis, souvent accusés de violer l'espace maritime mauritanien, sont fréquents depuis quelques années.
Voaafrique.com
La compensation financière due par le Sénégal dans cet accord était de 747.000 euros, dont 247.000 devaient être payés par le gouvernement sénégalais et le reste par ses pêcheurs titulaires des licences attribuées par Nouakchott.
Dans un communiqué publié lundi, l'Association des mareyeurs de Mauritanie, représentée à ces discussions, dénonce "les failles" dans le dernier accord et ses "graves dangers" sur les "ressources halieutiques" et "les intérêts vitaux de la pêche, à commencer par (leur) profession" de commerçants en gros de poissons et produits de mer frais.
Les mareyeurs mauritaniens demandent à leur gouvernement "la dénonciation unilatérale de la convention" ou, à défaut "la révision de l'accord" pour "préserver les intérêts de la ressource et des opérateurs mauritaniens".
Selon eux, le prix payé par les pêcheurs sénégalais au terme de cet accord est une sorte de "subvention" par la Mauritanie, soit une redevance de 10 euros la tonne qu'ils jugent très faible.
Ils estiment en outre que contrairement aux Mauritaniens, les pêcheurs sénégalais ne sont pas soumis à "l'obligation de débarquement" de leurs prises en Mauritanie.
Dans le dernier accord de pêche qui comprenait aussi un volet lié à la formation et la recherche, les pêcheurs sénégalais étaient bénéficiaires de "400 licences (de pêche) et 50.000 tonnes de poissons par an", dont 12 tonnes devaient être débarquées en Mauritanie.
Les pêcheurs sénégalais, particulièrement ceux de Saint-Louis (nord), sont confrontés à une raréfaction de la ressource dans leur pays due notamment à une surexploitation. Ils dépendent en partie des poissonneuses eaux de la Mauritanie voisine, selon des professionnels de la pêche.
Des incidents entre garde-côtes mauritaniens et pêcheurs artisanaux de Saint-Louis, souvent accusés de violer l'espace maritime mauritanien, sont fréquents depuis quelques années.
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