D’après l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement (CICODEV), les femmes ne détiennent que 13% de la superficie des terres agricoles pluviales, et la situation est pire en culture irriguée. Dans la vallée du fleuve Sénégal, par exemple, seulement un quota de 10% est alloué de manière non formelle c’est-à-dire en dehors de toute législation à des groupements, a conclu l’étude.
Laquelle, menée de concert avec la Coalition internationale pour l’accès à la terre, entre autres partenaires, a appelé les décideurs africains et autres acteurs du foncier à veiller à l’égalité des droits fonciers pour les femmes et la sécurité de la tenue foncière pour les communautés dans un contexte marqué par "un appétit foncier grandissant des investisseurs", rapporte LeQuotidien.
Sur les colonnes du journal, Amadou Kanouté, Directeur exécutif de la CICODE, et Compagnie ont également insisté sur le suivi-évaluation comme une condition substantielle dans les processus d’amélioration des politiques, lois et programmes fonciers.
Arguant que "la société civile africaine a tout intérêt à relever le défi de l’effectivité des politiques et programmes fonciers car, le continent africain dispose entre 50 et 60% des terres arables de la planète.
Il compte également 60% des terres arables non encore exploitées du monde. Ce qui pousse à affirmer que le continent détiendrait la clé de la sécurité alimentaire mondiale".