À partir de témoignages d'anciens tirailleurs sénégalais, ce film jette une lumière crue sur une page sombre de l'histoire de France.
Les tirailleurs sénégalais sont au cœur de l'histoire de France depuis 1857. C'est cette année-là que les généraux Faidherbe et Mangin créent à Saint-Louis du Sénégal la Force noire. Ils ont participé à toutes les phases de la conquête coloniale en Afrique, puis à celle de Madagascar, vers 1890, et à ce qu'on a appelé la « pacification » du Maroc, à partir de la fin du XIXe siècle.
D'un effectif de 15 000 personnes, en 1914, ils étaient déjà 200 000 personnes et ne venaient plus seulement du Sénégal mais de toutes les nations africaines dépendant alors de l'Empire français. Ces tirailleurs ont été de tous les combats, des tranchées de 14-18 au débarquement de Provence en passant par les rizières d'Indochine et les montagnes d'Algérie.
Ils ont servi l'armée française dans ses pages les plus glorieuses : la libération de Toulon, le débarquement de Provence. Mais aussi dans des moments plus sombres, comme la répression du soulèvement du Constantinois en Algérie en mai 1945 ou la répression à Madagascar en 1947.
Ils se firent particulièrement remarquer à la prise du fort de Douaumont, en 1916. Trente mille d'entre eux moururent au champ d'honneur. En 1939, 140 000 furent engagés dans la bataille et 24 000 furent faits prisonniers ou tués. Sans eux, il n'y aurait eu ni Bir Hakeim, ni la Marne, ni la conquête de l'île d'Elbe, ni la prise de Toulon.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands choisissent de maintenir leurs prisonniers africains en France pour des questions de « pureté raciale ». Les tirailleurs ont donc été envoyés dans des fermes, des usines, des exploitations forestières, vivant quasiment au sein de la société française. Lire la suite en cliquant ici
Les tirailleurs sénégalais sont au cœur de l'histoire de France depuis 1857. C'est cette année-là que les généraux Faidherbe et Mangin créent à Saint-Louis du Sénégal la Force noire. Ils ont participé à toutes les phases de la conquête coloniale en Afrique, puis à celle de Madagascar, vers 1890, et à ce qu'on a appelé la « pacification » du Maroc, à partir de la fin du XIXe siècle.
D'un effectif de 15 000 personnes, en 1914, ils étaient déjà 200 000 personnes et ne venaient plus seulement du Sénégal mais de toutes les nations africaines dépendant alors de l'Empire français. Ces tirailleurs ont été de tous les combats, des tranchées de 14-18 au débarquement de Provence en passant par les rizières d'Indochine et les montagnes d'Algérie.
Ils ont servi l'armée française dans ses pages les plus glorieuses : la libération de Toulon, le débarquement de Provence. Mais aussi dans des moments plus sombres, comme la répression du soulèvement du Constantinois en Algérie en mai 1945 ou la répression à Madagascar en 1947.
Ils se firent particulièrement remarquer à la prise du fort de Douaumont, en 1916. Trente mille d'entre eux moururent au champ d'honneur. En 1939, 140 000 furent engagés dans la bataille et 24 000 furent faits prisonniers ou tués. Sans eux, il n'y aurait eu ni Bir Hakeim, ni la Marne, ni la conquête de l'île d'Elbe, ni la prise de Toulon.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands choisissent de maintenir leurs prisonniers africains en France pour des questions de « pureté raciale ». Les tirailleurs ont donc été envoyés dans des fermes, des usines, des exploitations forestières, vivant quasiment au sein de la société française. Lire la suite en cliquant ici