Parmi les nombreuses troupes qui sont passées sur la scène de l’Alliance culturelle franco-sénégalaise de Kaolack, celle de l’Arcots Saint-Louis a retenu l’attention du public. Ce fut un sketch pittoresque intitulé «Ndjitt». Un captivant dialogue d’une durée de prés de dix minutes entre un imam et sa femme.
Des nombreuses pièces de théâtre qui ont été jouées au Fest’rire 2011, celle intitulée Ndjitt a véritablement été appréciée par le public. Il s’agit d’une comédie jouée par l’Association des artistes et comédiens du Sénégal, de la ville de Saint-Louis. Cette pièce qui a duré une dizaine de minutes a été très ovationnée. Huit acteurs dont quatre filles étaient en scène pour cette représentation du théâtre ensemble. En réalité, pour ce style de théâtre, les acteurs forment une individualité et les actrices représentent aussi une même personne. Ils font les mêmes gestes et disent les mêmes paroles pour faire plus d’impact sur le public. Une innovation qui a fait son effet dans le rang des spectateurs. Ils ont été conquis par la prestation.
En réalité, les jeunes artistes de Saint-Louis ont mis en scène un dialogue entre un imam et son épouse. Cet homme de Dieu, après avoir converti une femme, devrait finalement annoncer à sa Awo, son désir de prendre une Niarel. Un exercice très compliqué si l’on s’en tient au spectacle produit par ces comédiens. «Ce n’est pas facile d’être un guide. Il y a beaucoup de responsabilités. Dans le cadre de ce spectacle qui engage un dialogue houleux entre un homme et sa femme, le «Ndjitt» devrait annoncer à son é¬pouse, que l’une des femmes qu’elle a converties le voulait com¬me époux», a expliqué Babacar Faye le président de l’Arcots Saint-Louis, par ailleurs auteur de cette mise en scène. De manière générale, l’objectif du scénario est d’amener l’audience à réfléchir sur le poids et la responsabilité qui pèsent sur un guide religieux, au sein de la société. Bien que comique, ce sketch éveille les sens sur l’engagement. «C’est un scénario créé par les artistes eux-mêmes. Ils créent des scénarii, et il nous revient le devoir d’essayer techniquement d’en faire un produit fini», explique également Babacar Faye, qui informe qu’il a fallu à l’Ar¬cots Saint-Louis, trois mois de répétition pour offrir ce spectacle.
Animateur culturel à l’Uni¬ver¬sité Gaston Berger de Sain-Louis et autodidacte, avec une trentaine d’années d’expérience dans le domaine du théâtre, Babacar Faye a aussi servi aux amoureux des planches, un très beau texte en wolof, teinté d’humeur. «Le théâtre, c’est l’art absolu. On fait travailler l’esprit, le corps et la voix», se glorifie l’auteur de cette mise en scène. Malgré la belle prestation de ses protégés, il s’est plaint de leurs conditions de travail. De son avis, la situation des artistes de sa localité n’est pas des meilleures. «Nous sommes confrontés à de nombreuses difficultés», a-t-il dit, avant de souligner que depuis la création de la Ligue régionale du théâtre populaire, présidée par Marie Madeleine Diallo, les comédiens de Saint-Louis n’ont pu avoir aucune activité, faute de moyens. «Comment pouvons-nous évoluer dans cette situation ?», interpelle Babacar Faye qui ajoute que la seule personne qui aide un tant soit peu les comédiens de la région de Saint-Louis, «c’est le gouverneur, Mama¬dou Moustapha Ndong».
Pour autant, Babacar Faye ne désespère pas. Faire du théâtre pour lui, «c’est donner, toujours donner… Il faut l’aimer pour le faire… Un jour le déclic viendra». L’Arcots Saint-Louis travaille pour mieux s’imposer par la qualité de ses productions théâtrales. Pour cela, du 6 au 9 juillet prochain, elle organisera pour une première édition, le Festival du rire et du théâtre (Frite), dans la Vieille ville.
Des nombreuses pièces de théâtre qui ont été jouées au Fest’rire 2011, celle intitulée Ndjitt a véritablement été appréciée par le public. Il s’agit d’une comédie jouée par l’Association des artistes et comédiens du Sénégal, de la ville de Saint-Louis. Cette pièce qui a duré une dizaine de minutes a été très ovationnée. Huit acteurs dont quatre filles étaient en scène pour cette représentation du théâtre ensemble. En réalité, pour ce style de théâtre, les acteurs forment une individualité et les actrices représentent aussi une même personne. Ils font les mêmes gestes et disent les mêmes paroles pour faire plus d’impact sur le public. Une innovation qui a fait son effet dans le rang des spectateurs. Ils ont été conquis par la prestation.
En réalité, les jeunes artistes de Saint-Louis ont mis en scène un dialogue entre un imam et son épouse. Cet homme de Dieu, après avoir converti une femme, devrait finalement annoncer à sa Awo, son désir de prendre une Niarel. Un exercice très compliqué si l’on s’en tient au spectacle produit par ces comédiens. «Ce n’est pas facile d’être un guide. Il y a beaucoup de responsabilités. Dans le cadre de ce spectacle qui engage un dialogue houleux entre un homme et sa femme, le «Ndjitt» devrait annoncer à son é¬pouse, que l’une des femmes qu’elle a converties le voulait com¬me époux», a expliqué Babacar Faye le président de l’Arcots Saint-Louis, par ailleurs auteur de cette mise en scène. De manière générale, l’objectif du scénario est d’amener l’audience à réfléchir sur le poids et la responsabilité qui pèsent sur un guide religieux, au sein de la société. Bien que comique, ce sketch éveille les sens sur l’engagement. «C’est un scénario créé par les artistes eux-mêmes. Ils créent des scénarii, et il nous revient le devoir d’essayer techniquement d’en faire un produit fini», explique également Babacar Faye, qui informe qu’il a fallu à l’Ar¬cots Saint-Louis, trois mois de répétition pour offrir ce spectacle.
Animateur culturel à l’Uni¬ver¬sité Gaston Berger de Sain-Louis et autodidacte, avec une trentaine d’années d’expérience dans le domaine du théâtre, Babacar Faye a aussi servi aux amoureux des planches, un très beau texte en wolof, teinté d’humeur. «Le théâtre, c’est l’art absolu. On fait travailler l’esprit, le corps et la voix», se glorifie l’auteur de cette mise en scène. Malgré la belle prestation de ses protégés, il s’est plaint de leurs conditions de travail. De son avis, la situation des artistes de sa localité n’est pas des meilleures. «Nous sommes confrontés à de nombreuses difficultés», a-t-il dit, avant de souligner que depuis la création de la Ligue régionale du théâtre populaire, présidée par Marie Madeleine Diallo, les comédiens de Saint-Louis n’ont pu avoir aucune activité, faute de moyens. «Comment pouvons-nous évoluer dans cette situation ?», interpelle Babacar Faye qui ajoute que la seule personne qui aide un tant soit peu les comédiens de la région de Saint-Louis, «c’est le gouverneur, Mama¬dou Moustapha Ndong».
Pour autant, Babacar Faye ne désespère pas. Faire du théâtre pour lui, «c’est donner, toujours donner… Il faut l’aimer pour le faire… Un jour le déclic viendra». L’Arcots Saint-Louis travaille pour mieux s’imposer par la qualité de ses productions théâtrales. Pour cela, du 6 au 9 juillet prochain, elle organisera pour une première édition, le Festival du rire et du théâtre (Frite), dans la Vieille ville.