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Mimi Touré parle de l’affaire Khalifa Sall. Sur sa page Facebook, l’ancien Premier ministre et Envoyée spéciale du chef de l’Etat ne fait pas dans la dentelle. « Au Sénégal, depuis 2012, le Président Macky Sall a ouvert une nouvelle ère de reddition des comptes publics qui s’inscrit dans la culture devenue universelle de bonne gouvernance et de lutte contre l’impunité.
L’obligation de rendre compte s’impose désormais à tous les gestionnaires de deniers publics, compte non tenu de leur notoriété », dit-elle. Selon elle, le principe est valable pour ceux qui ont géré hier, pour ceux qui gèrent, aujourd’hui et ceux qui seront aux manettes, demain.
Sur le cas précis de Khalifa Sall, elle explique : « Il faut savoir, que sont les estimations du ministère de la Santé, un poste de santé complet avec équipements et logement de la sage-femme et de l’infirmier coutent 120 millions. Par conséquent, 1, 8 milliard FCFA permettent de construire 15 postes de santé pour nos populations ». Et rembobine : « Au delà des cris d’orfraie des partisans de Khalifa Sall et des affiliés de l’opposition, voilà concrètement ce que coûte la corruption au pays et aux populations ».
Pour Aminata Touré, « il est grand temps que les politiciens arrêtent de crier au complot politique à chaque fois qu’ils pillent les deniers publics et violent les lois du pays ».
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