Un hommage à l’écrivain martiniquais décédé en février aura lieu lors de la remise du prix le 8 juin.
Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne est le lauréat 2011 du prix Edouard-Glissant, créé en 2002 et remis par l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, l’Agence universitaire de la francophonie, l’institut du Tout-Monde et France Ô, pour récompenser tous les ans une oeuvre animée par les valeurs poétiques et politiques de l’écrivain : la diversité culturelle, les relations nord-sud, le post-colonialisme et le métissage.
Souleymane Bachir Diagne, né en 1955, est professeur d’études francophones et de philosophie à l’université de Columbia et membre du Conseil du futur de l’Unesco. Il a publié de nombreux travaux dans les domaines de l’histoire de la logique et de la philosophie, en particulier dans le monde islamique et en Afrique.
Le philosophe recevra son prix le 8 juin à 14 h à la Maison de l’Amérique latine à Paris. Cette récompense prendra une valeur spéciale cette année en raison de la disparition d’Edouard Glissant, le 3 février dernier, à l’âge de 82 ans. Un hommage lui sera rendu au cours d’une cérémonie à laquelle assisteront plusieurs anciens lauréats du prix comme Alain Borer, Boualem Sansal et Nimrod.
Le journaliste Edwy Plenel, fondateur du site Mediapart, prononcera une conférence sur l’oeuvre et les engagements de l’écrivain martiniquais, créateur des concepts de créolisation, de tout-monde et d’antillanité, qui avait reçu le prix Renaudot 1958 pour La Lézarde (Seuil).
Une bourse de 5 000 euros sera également remise à Alberto Bejarano, doctorant en philosophie, pour soutenir son travail de recherche sur “Roberto Bolaño et le langage du mal”.
Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne est le lauréat 2011 du prix Edouard-Glissant, créé en 2002 et remis par l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, l’Agence universitaire de la francophonie, l’institut du Tout-Monde et France Ô, pour récompenser tous les ans une oeuvre animée par les valeurs poétiques et politiques de l’écrivain : la diversité culturelle, les relations nord-sud, le post-colonialisme et le métissage.
Souleymane Bachir Diagne, né en 1955, est professeur d’études francophones et de philosophie à l’université de Columbia et membre du Conseil du futur de l’Unesco. Il a publié de nombreux travaux dans les domaines de l’histoire de la logique et de la philosophie, en particulier dans le monde islamique et en Afrique.
Le philosophe recevra son prix le 8 juin à 14 h à la Maison de l’Amérique latine à Paris. Cette récompense prendra une valeur spéciale cette année en raison de la disparition d’Edouard Glissant, le 3 février dernier, à l’âge de 82 ans. Un hommage lui sera rendu au cours d’une cérémonie à laquelle assisteront plusieurs anciens lauréats du prix comme Alain Borer, Boualem Sansal et Nimrod.
Le journaliste Edwy Plenel, fondateur du site Mediapart, prononcera une conférence sur l’oeuvre et les engagements de l’écrivain martiniquais, créateur des concepts de créolisation, de tout-monde et d’antillanité, qui avait reçu le prix Renaudot 1958 pour La Lézarde (Seuil).
Une bourse de 5 000 euros sera également remise à Alberto Bejarano, doctorant en philosophie, pour soutenir son travail de recherche sur “Roberto Bolaño et le langage du mal”.