Le port fluvio-maritime et les autres infrastructures que prévoit l’OMVS représentent la ‘’meilleure solution pour lutter contre l’érosion et la sédimentation’’ à Saint-Louis dont le cordon littoral est fragilisé par l’ouverture, en 2003, d’un canal de délestage, selon le géographe Alioune Kane.
‘’La délocalisation de certaines populations est aussi à envisager. Même si elle ne séduit pas les Sénégalais, cette alternative semble incontournable à l’heure actuelle’’, a dit le professeur titulaire à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, interrogé par le quotidien national Le Soleil sur les options pour freiner l’élargissement du canal de délestage de Saint-Louis.
Communément appelé brèche, ce canal avait été ouvert en 2003 pour lutter contre les inondations dans l’ancienne capitale du Sénégal. De quatre mètres au départ, il mesure aujourd’hui plus de sept kilomètres et a eu des ’’répercussions inattendues’’, selon le géographe.
Il a rappelé le souhait de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), d’’’aménager des ports fluvio-maritimes jusqu’au Mali avec des infrastructures permettant de sécuriser l’ensemble du site’’. ‘’Pour moi, c’est la solution la plus pertinente pour lutter contre l’érosion et la sédimentation’’, a affirmé le géographe.
L’OMVS annonçait en avril dernier un projet de port fluvio-maritime à Saint-Louis pour rendre navigable le fleuve Sénégal jusqu’à Ambibédi (Mali).
Selon le ministre sénégalais de l’Hydraulique, Mansour Faye, ce port permettra également l’ouverture du fleuve Sénégal sur la mer à travers l’embouchure et pourra stabiliser la brèche pour mettre fin aux nombreux accidents en mer.
Le haut commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Hamed Diane Semega, précise que le projet prévoit toutes les infrastructures pour faire revivre le fleuve Sénégal, en terme d’échanges et de dynamisme de développement.
D’après le géographe Alioune Kane, plus favorable au projet de l’OMVS, ‘’beaucoup de solutions techniques ont été proposées’’. Mais, l’idée avancée par des organisations belges et américaines de ‘’refermer et/ou reconstruire la brèche afin de sécuriser un chenal navigable’’ est une ‘’option difficile à mettre en œuvre’’.
Si l’érosion est un phénomène naturel qui ‘’concerne l’ensemble du littoral’’, son processus est accéléré par l’action de l’homme, a affirmé le Pr Alioune Kane pour qui ‘’Saint-Louis est un cas particulier’’.
‘’La délocalisation de certaines populations est aussi à envisager. Même si elle ne séduit pas les Sénégalais, cette alternative semble incontournable à l’heure actuelle’’, a dit le professeur titulaire à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, interrogé par le quotidien national Le Soleil sur les options pour freiner l’élargissement du canal de délestage de Saint-Louis.
Communément appelé brèche, ce canal avait été ouvert en 2003 pour lutter contre les inondations dans l’ancienne capitale du Sénégal. De quatre mètres au départ, il mesure aujourd’hui plus de sept kilomètres et a eu des ’’répercussions inattendues’’, selon le géographe.
Il a rappelé le souhait de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), d’’’aménager des ports fluvio-maritimes jusqu’au Mali avec des infrastructures permettant de sécuriser l’ensemble du site’’. ‘’Pour moi, c’est la solution la plus pertinente pour lutter contre l’érosion et la sédimentation’’, a affirmé le géographe.
L’OMVS annonçait en avril dernier un projet de port fluvio-maritime à Saint-Louis pour rendre navigable le fleuve Sénégal jusqu’à Ambibédi (Mali).
Selon le ministre sénégalais de l’Hydraulique, Mansour Faye, ce port permettra également l’ouverture du fleuve Sénégal sur la mer à travers l’embouchure et pourra stabiliser la brèche pour mettre fin aux nombreux accidents en mer.
Le haut commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Hamed Diane Semega, précise que le projet prévoit toutes les infrastructures pour faire revivre le fleuve Sénégal, en terme d’échanges et de dynamisme de développement.
D’après le géographe Alioune Kane, plus favorable au projet de l’OMVS, ‘’beaucoup de solutions techniques ont été proposées’’. Mais, l’idée avancée par des organisations belges et américaines de ‘’refermer et/ou reconstruire la brèche afin de sécuriser un chenal navigable’’ est une ‘’option difficile à mettre en œuvre’’.
Si l’érosion est un phénomène naturel qui ‘’concerne l’ensemble du littoral’’, son processus est accéléré par l’action de l’homme, a affirmé le Pr Alioune Kane pour qui ‘’Saint-Louis est un cas particulier’’.
Il considère comme une ‘’source d’instabilité’’ le fait que sa façade maritime résulte de la rencontre du fleuve Sénégal et de la mer. D’après lui, l’ouverture d’une brèche pour lutter contre les inondations a eu des répercussions "inattendues’’. Ainsi, ‘’cette brèche a fragilisé le cordon littoral, particulièrement la Langue de Barbarie où la concentration humaine est très importante’’.
‘’Cette langue existe grâce à un phénomène naturel d’engraissement par le sable. Toutefois, sur cette côte, il y a un déficit en sédiments. La langue n’est pas assez nourrie. Avec la construction de ce canal, on a accéléré la dynamique et les vagues viennent frapper le littoral avec beaucoup plus de force. C’est pour cette raison que la brèche a tendance à s’élargir’’, a-t-il indiqué.
APS
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