La filature a duré un mois. Douze membres de la section de recherches de la gendarmerie ont travaillé 24 heures sur 24. Un mois de filature, c’est long, mais durant ses sept années de cavale, Toumba a changé d’apparence, il a notamment pris du poids.
Durant leurs planques, les gendarmes ont pris des photos, mais lorsqu’ils comparaient avec les archives, un doute persistait. Très discret, l’ex-militaire vivait tout près de la grande statue de la Renaissance dans un quartier bourgeois de la capitale, une zone difficile d’accès. Ses voisins, interrogés par les gendarmes, ne savaient rien de sa véritable identité.
Pour se fondre un peu plus dans la population, il utilisait en permis de conduire guinéen au nom d’Aboubacar Barry. Toutes ces précautions mises en place par Toumba ont donc compliqué le travail des 12 membres de la section de recherche déployés sur cette opération. Dès son arrestation, Toumba a compris que sa cavale était terminée, il n’a pas opposé de résistance. Les gendarmes ne disposaient pas des empreintes du fugitif, mais il a immédiatement reconnu sa véritable identité.
Vendredi soir, il a donc été amené à la caserne Samba Diery Diallo pour être interrogé. Selon nos informations, Toumba a refusé d’expliquer aux gendarmes comment il finançait sa vie à Dakar, s’il avait notamment des appuis au Sénégal ou à l’extérieur. Désormais, c’est au juge d’instruction de gérer ce dossier, de décider notamment un placement sous mandat de dépôt et surtout de se mettre en relation avec les autorités judiciaires guinéennes qui pourraient demander son extradition ou décider d’envoyer des juges à Dakar pour interroger Toumba.
RFI
Durant leurs planques, les gendarmes ont pris des photos, mais lorsqu’ils comparaient avec les archives, un doute persistait. Très discret, l’ex-militaire vivait tout près de la grande statue de la Renaissance dans un quartier bourgeois de la capitale, une zone difficile d’accès. Ses voisins, interrogés par les gendarmes, ne savaient rien de sa véritable identité.
Pour se fondre un peu plus dans la population, il utilisait en permis de conduire guinéen au nom d’Aboubacar Barry. Toutes ces précautions mises en place par Toumba ont donc compliqué le travail des 12 membres de la section de recherche déployés sur cette opération. Dès son arrestation, Toumba a compris que sa cavale était terminée, il n’a pas opposé de résistance. Les gendarmes ne disposaient pas des empreintes du fugitif, mais il a immédiatement reconnu sa véritable identité.
Vendredi soir, il a donc été amené à la caserne Samba Diery Diallo pour être interrogé. Selon nos informations, Toumba a refusé d’expliquer aux gendarmes comment il finançait sa vie à Dakar, s’il avait notamment des appuis au Sénégal ou à l’extérieur. Désormais, c’est au juge d’instruction de gérer ce dossier, de décider notamment un placement sous mandat de dépôt et surtout de se mettre en relation avec les autorités judiciaires guinéennes qui pourraient demander son extradition ou décider d’envoyer des juges à Dakar pour interroger Toumba.
RFI