« Le jazz est mort au Sénégal et le festival de Saint Louis est un leurre, il n’y a que des frustrations et les organisateurs travaillent plus à la promotion du jazz international », a dénoncé Vieux Mac FAYEm, dans un entretien accordé avec nos confrères d’actusen.
« Du temps où ce sont les toubabs qui géraient l’organisation, Vieux Mac Faye était incontournable, maintenant avec les promoteurs sénégalais, j’existe plus. C’est du gâchis et c’est malhonnête. On préfère à la place des Jazzmen mettre en vedette des Mbalax man, des rappeurs, c’est regrettable. Je crois que le combat est plus large et beaucoup de gens doivent s’impliquer pour révolutionner les mentalités », a regretté le musicien.
« J’ai l’impression d’être mis à l’écart. J’avais fait un tabac avec le morceau « Diongoma day tarou » qui était dans un album de sept titres. A l’époque, je vulgarisais le concept rap-tassou car j’estimais que c’est le tassou notre patrimoine et pour le mettre en valeur, il fallait l’adapter aux mutations artistiques. Mais les gens n’ont pas compris. Avec cette indépendance musicale, cet esprit rebelle, on dérange forcement. Si tous les genres sont parvenus à avoir des émissions dans les médias, ce n’est pas le cas du jazz », a-t-il ajouté.
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