Le barrage de Diama, situé dans la région de Saint-Louis (Nord), "sera bientôt réhabilité" grâce à un financement de la Banque mondiale (BM), a déclaré mercredi Tamsir Ndiaye, directeur général de la Société de gestion et d'exploitation du barrage de Diama (SOGED).
Les ouvrages du barrage sont actuellement défectueux.
M. Ndiaye s'est gardé de préciser le montant du financement devant provenir de la BM. Une partie du financement de la BM destiné au Projet de gestion intégrée des ressources en eau (PGIRE) servira à financer la rénovation des ouvrages du barrage, a-t-il précisé.
"Depuis sa mise en eau, en 1986, le barrage n'est pas entretenu. Il est confronté à un déficit de maintenance", a-t-il signalé, en présence d'agents de la BM, qui visitaient cet ouvrage hydraulique.
"En faisant le diagnostic du barrage, nous nous sommes rendus compte que les parties métallique, électromécanique et électrique étaient dans une situation telle que des problèmes pourraient affecter la capacité du barrage", a dit M. Ndiaye.
"Le barrage de Diama permet d’éviter la remontée des eaux salées dans le fleuve", explique le directeur de la SOGED, soulignant la contribution de l'ouvrage dans l’alimentation en eau des surfaces agricoles aménagés dans le Delta et la fourniture d'énergie hydroélectrique aux pays membres l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), à savoir la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal.
Un éventuel arrêt de l'approvisionnement en eau à partir du barrage serait "’catastrophique", a-t-il averti, invitant les autorités des pays de l'OMVS à "répondre de manière optimale aux objectifs et aux missions" de l'ouvrage. "L'ouvrage central de la SOGED, c'est le barrage de Diama."
"L'arrêt du barrage entraînera une catastrophe sur le plan économique, social et environnemental", a dit Tamsir Ndiaye.
Le chef de la délégation de la BM, Jonathan Kamkwala, a constaté "l’état de dégradation avancée" du barrage. Il a parlé de l'"intérêt", pour la BM, de restaurer cet ouvrage.
aps
Les ouvrages du barrage sont actuellement défectueux.
M. Ndiaye s'est gardé de préciser le montant du financement devant provenir de la BM. Une partie du financement de la BM destiné au Projet de gestion intégrée des ressources en eau (PGIRE) servira à financer la rénovation des ouvrages du barrage, a-t-il précisé.
"Depuis sa mise en eau, en 1986, le barrage n'est pas entretenu. Il est confronté à un déficit de maintenance", a-t-il signalé, en présence d'agents de la BM, qui visitaient cet ouvrage hydraulique.
"En faisant le diagnostic du barrage, nous nous sommes rendus compte que les parties métallique, électromécanique et électrique étaient dans une situation telle que des problèmes pourraient affecter la capacité du barrage", a dit M. Ndiaye.
"Le barrage de Diama permet d’éviter la remontée des eaux salées dans le fleuve", explique le directeur de la SOGED, soulignant la contribution de l'ouvrage dans l’alimentation en eau des surfaces agricoles aménagés dans le Delta et la fourniture d'énergie hydroélectrique aux pays membres l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), à savoir la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal.
Un éventuel arrêt de l'approvisionnement en eau à partir du barrage serait "’catastrophique", a-t-il averti, invitant les autorités des pays de l'OMVS à "répondre de manière optimale aux objectifs et aux missions" de l'ouvrage. "L'ouvrage central de la SOGED, c'est le barrage de Diama."
"L'arrêt du barrage entraînera une catastrophe sur le plan économique, social et environnemental", a dit Tamsir Ndiaye.
Le chef de la délégation de la BM, Jonathan Kamkwala, a constaté "l’état de dégradation avancée" du barrage. Il a parlé de l'"intérêt", pour la BM, de restaurer cet ouvrage.
aps