Des acteurs de la pêche ont demandé, mercredi lors d'un forum à Mbour, que la production de sardinelles (yaabooy, en wolof) soit réservée ‘’exclusivement’’ à la pêche artisanale. ''Nous ne pouvons plus avoir accès à cette ressource qui constitue notre principale matière première'', ont clamé Diaba Diop de Thiaroye sur Mer (Dakar) et Marianne Téning Ndiaye, responsable des femmes transformatrices de Joal-Fadiouth,
Mais, pour Camille Jean-Pierre Manel, directeur des pêches maritimes (DPM) du Sénégal, ‘’ de prime abord, c’est dur d’en décider’’.
D’ailleurs, ‘’c’est la pêche artisanale qui capture exclusivement tous les petits pélagiques. Pour la sardinelle, il n’y a pas beaucoup d’acteurs de la pêche industrielle. L’année dernière il n’y avait qu’un seul sardinier qui a opéré, qui ne l’a même pas fait durant toute l’année. Donc toute la capture de pélagiques est débarquée par la pêche artisanale’’, a précisé M. Manel.
‘’La crainte, et c’est ce que les acteurs ont souligné, c’est que dans l’avenir, qu’on sécurise davantage la sardinelle et qu’on ne puisse pas octroyer des possibilités de pêche à des opérateurs étrangers qui viendraient solliciter un partenariat dans ce sens'', a expliqué M. Manel.
Les prêcheurs artisanaux ont également dénoncé l'arrivée de plus massive d'acteurs étrangers qui, à terme, peuvent transformer les nationaux en ''ouvriers''.
Le thème de cette édition est ''Enjeux de l’exploitation et de la valorisation des ressources pélagiques et de la place de celles-ci dans la sécurité alimentaire : la parole aux professionnels''.
Il est organisé à l'initiative de l'Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs de la pêche de Mbour (APRAPAM) et l'Union patronale des mareyeurs-exportateurs du Sénégal (UPAMES)
APS
Mais, pour Camille Jean-Pierre Manel, directeur des pêches maritimes (DPM) du Sénégal, ‘’ de prime abord, c’est dur d’en décider’’.
D’ailleurs, ‘’c’est la pêche artisanale qui capture exclusivement tous les petits pélagiques. Pour la sardinelle, il n’y a pas beaucoup d’acteurs de la pêche industrielle. L’année dernière il n’y avait qu’un seul sardinier qui a opéré, qui ne l’a même pas fait durant toute l’année. Donc toute la capture de pélagiques est débarquée par la pêche artisanale’’, a précisé M. Manel.
‘’La crainte, et c’est ce que les acteurs ont souligné, c’est que dans l’avenir, qu’on sécurise davantage la sardinelle et qu’on ne puisse pas octroyer des possibilités de pêche à des opérateurs étrangers qui viendraient solliciter un partenariat dans ce sens'', a expliqué M. Manel.
Les prêcheurs artisanaux ont également dénoncé l'arrivée de plus massive d'acteurs étrangers qui, à terme, peuvent transformer les nationaux en ''ouvriers''.
Le thème de cette édition est ''Enjeux de l’exploitation et de la valorisation des ressources pélagiques et de la place de celles-ci dans la sécurité alimentaire : la parole aux professionnels''.
Il est organisé à l'initiative de l'Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs de la pêche de Mbour (APRAPAM) et l'Union patronale des mareyeurs-exportateurs du Sénégal (UPAMES)
APS