Le Sénégal a inscrit huit zones humides d’importance internationale d’une superficie totale de 141,137 hectares sur la liste Ramsar, selon un document du ministère de l’Environnement et du Développement durable remis à la presse, lundi.
Lequel document, rendu disponible à l’ouverture, à Dakar, de la 8e réunion préparatoire africaine à la 13e session de la conférence des parties (COP 13) à la Convention de Ramsar, met en exergue les stratégies et le plan national mis en place par le Sénégal en faveur de la gestion de ces sites.
Le Sénégal qui a ratifié la Convention de Ramsar en 1977 a inscrit sur sa liste 8 sites de zones humides d’importance internationale dont trois en 2017, lit-on dans le texte.
Il s’agit de la zone de reproduction de plusieurs espèces de tortues marines composée de 30014 ha, Kalissaye (Ziguinchor), du Parc National des oiseaux du Djoudj (Saint-Louis) d’une superficie de 16 000 ha.
Il s’agit de la zone de reproduction de plusieurs espèces de tortues marines composée de 30014 ha, Kalissaye (Ziguinchor), du Parc National des oiseaux du Djoudj (Saint-Louis) d’une superficie de 16 000 ha.
Le Parc national du Delta du Saloum de Kaolack avec 73,000 ha, la Réserve naturelle communautaire de Palmarin à Fatick avec un surface de 10,430 ha, de la Réserve naturelle Communautaire de Tocc Tocc à Saint-Louis (273 ha).
De même que la Réserve naturelle d’Intérêt Communautaire de la Somone (Thiès) d’une superficie de 700 ha, les Réserve spéciales de faune de Gueumbeul à Saint-Louis de 720 ha et de Ndiaël (Dagana) de 10,000 ha.
Cependant, poursuit le document, 64% des zones humides mondiales ont disparu en l’espace d’un siècle. Elles subissent, depuis quelques décennies, des pressions liées aux activités humaines et climatiques qui risquent de s’accentuer au cours des prochaines décennies(…).
Dans le cadre des actions entreprises par le Sénégal pour la gestion des zones humides figurent la mise en place d’un réseau national d’aires protégées pour préserver des échantillons d’écosystèmes terrestres, marins et côtiers naturels.
Une politique nationale des zones humides en 2015 a été élaborée avec comme slogan "conserver pour produire et produire en conservant", de même qu’une stratégie et plan national d’actions pour la conservation de la biodiversité en 2015.
Des actions ont été menées par le Sénégal en faveur du retrait de la réserve spéciale d’Avifaune du Ndiaèl du registre de Montreux ainsi qu’une évaluation des biens et services éco systémiques dans trois aires protégées dont deux sites Ramsar (Somone et Palmarin), entre autres.
Près de 2301 zones humides couvrant une superficie totale de 225 653 238 ha sont listés par la convention. Au niveau africain, 42 nouveaux sites Ramsar ont été créés depuis la COP 12 en 2015 et couvre une superficie de plus de huit millions d’Ha.
APS