Dans sa volonté d’atteindre l’émergence à l’horizon 2025, le Gabon veut renforcer la contribution de la mer à l’économie nationale, notamment à travers le pilier stratégique « Gabon bleu ».
Pour tirer un meilleur profit de ses produits halieutiques, le Gabon a en projet de nationaliser le secteur de la pêche maritime artisanale. Un secteur qui est pour l’instant dominé à 86 % par les travailleurs expatriés, selon le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou.
Et pour inverser cette tendance qui a toujours prévalu dans ce secteur, les autorités gabonaises veulent former des nationaux à la pêche et à la transformation de la production halieutique.
« Le chef de l’Etat nous a donné l’instruction d’élaborer le plan de préservation de pêcherie pour former 2600 jeunes pêcheurs et transformateurs gabonais sur cinq ans. C’est ce que nous allons commencer dans les jours qui viennent grâce au décret que nous avons élaboré et soumis au chef de l’Etat qui l’a validé avec la formation professionnelle, pour pouvoir gaboniser (sic) la pêche.
Ça, c’est l’un des grands défis du Plan d’accélération de la transformation (PAT) », a expliqué le ministre Biendi Maganga Moussavou. C’était lors de la présentation du bilan à mi-parcours du PAT dans ce secteur.
Dans la même veine, les autorités gabonaises ont lancé les travaux de construction des centres communautaires de pêche à Cocobeach, Mayumba, Mouila, Franceville et Makokou. Ces infrastructures sont construites pour organiser au mieux le fonctionnement et le développement de la filière, ainsi que le renforcement des capacités des acteurs de la pêche artisanale dans ces localités.
« Nous voulons que les produits de la pêche profitent aux nationaux en priorité. Nous voulons que les produits de la pêche donnent de l’emploi aux nationaux en priorité », soutient le membre du gouvernement.
Rentabiliser la pêche artisanale au Gabon passe également par la lutte contre la pêche illicite. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a entrepris d’installer des balises sur les navires de pêche artisanale.
« Nous avons commencé l’année dernière par 100 balises. Cette année, nous en avons installé 300 supplémentaires pour atteindre la possibilité de contrôler l’ensemble de l’activité sur le plan eau, pour garantir aux Gabonais la sécurité, la préservation des stocks.
Depuis le mois de septembre, le gouvernement a suspendu la pêche à la crevette. Parce que nous voulons nous assurer que les stocks que nous avons sont préservés pour les générations actuelles, et pour les générations futures », poursuit le membre du gouvernement.
Le Gabon est un pays qui dispose d’importantes ressources halieutiques, ainsi que des conditions favorables au développement de la pêche, observe Le Nouveau Gabon. Cependant, la pêche reste une activité qui ne contribue qu’à 1,5 % au produit intérieur brut (PIB) du pays, selon des chiffres officiels.
Sandrine Gaingne
Pour tirer un meilleur profit de ses produits halieutiques, le Gabon a en projet de nationaliser le secteur de la pêche maritime artisanale. Un secteur qui est pour l’instant dominé à 86 % par les travailleurs expatriés, selon le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou.
Et pour inverser cette tendance qui a toujours prévalu dans ce secteur, les autorités gabonaises veulent former des nationaux à la pêche et à la transformation de la production halieutique.
« Le chef de l’Etat nous a donné l’instruction d’élaborer le plan de préservation de pêcherie pour former 2600 jeunes pêcheurs et transformateurs gabonais sur cinq ans. C’est ce que nous allons commencer dans les jours qui viennent grâce au décret que nous avons élaboré et soumis au chef de l’Etat qui l’a validé avec la formation professionnelle, pour pouvoir gaboniser (sic) la pêche.
Ça, c’est l’un des grands défis du Plan d’accélération de la transformation (PAT) », a expliqué le ministre Biendi Maganga Moussavou. C’était lors de la présentation du bilan à mi-parcours du PAT dans ce secteur.
Dans la même veine, les autorités gabonaises ont lancé les travaux de construction des centres communautaires de pêche à Cocobeach, Mayumba, Mouila, Franceville et Makokou. Ces infrastructures sont construites pour organiser au mieux le fonctionnement et le développement de la filière, ainsi que le renforcement des capacités des acteurs de la pêche artisanale dans ces localités.
« Nous voulons que les produits de la pêche profitent aux nationaux en priorité. Nous voulons que les produits de la pêche donnent de l’emploi aux nationaux en priorité », soutient le membre du gouvernement.
Rentabiliser la pêche artisanale au Gabon passe également par la lutte contre la pêche illicite. C’est la raison pour laquelle le gouvernement a entrepris d’installer des balises sur les navires de pêche artisanale.
« Nous avons commencé l’année dernière par 100 balises. Cette année, nous en avons installé 300 supplémentaires pour atteindre la possibilité de contrôler l’ensemble de l’activité sur le plan eau, pour garantir aux Gabonais la sécurité, la préservation des stocks.
Depuis le mois de septembre, le gouvernement a suspendu la pêche à la crevette. Parce que nous voulons nous assurer que les stocks que nous avons sont préservés pour les générations actuelles, et pour les générations futures », poursuit le membre du gouvernement.
Le Gabon est un pays qui dispose d’importantes ressources halieutiques, ainsi que des conditions favorables au développement de la pêche, observe Le Nouveau Gabon. Cependant, la pêche reste une activité qui ne contribue qu’à 1,5 % au produit intérieur brut (PIB) du pays, selon des chiffres officiels.
Sandrine Gaingne