Le deuxième rapport remis mardi au président Macky Sall, à l’occasion de la séance solennelle de l’Académie nationale des sciences et techniques (ANSTS), concerne la santé et la gestion des déchets plastiques.
“Le phénomène de la salinisation des terres n’est pas propre au Sénégal’’, a avancé le président de l’ANSTS Doudou Bâ, au cours de cette séance solennelle marquant le 20e anniversaire de l’institution et qui porte sur le thème “Restauration et valorisation des terres salées du Sénégal’”.
La dégradation des sols “prend plusieurs formes comme l’épluchement des nutriments des sols, la salinisation, la pollution agro-chimique, la phyto-dégradation entrainée par le surpâturage, le déboisement pour ouvrir de nouvelles terres en agriculture (…)”, a-t-il poursuivi.
Selon lui ’’la moitié” des terres arables dans le monde est “déjà exploitée mais une bonne partie se trouve dégradée, constituant ainsi un danger pour la survie de l’homme’’.
Il souligne que “80% des terres salinisées’’ ont une origine naturelle, confrontées aux aléas climatiques, à la dégradation et à l’appauvrissement des sols. L’agriculture sénégalaise voit son capital productif menacé”, a-t-il notamment souligné. Les causes de la salinisation “sont diverses et on estime que 80% des terres’’ concernées par ce phénomène ont été dégradées par les aléas climatiques, avec comme conséquence l’appauvrissement des sols, a expliqué Doudou Bâ.
Selon lui, de cette manière, l’agriculture sénégalaise par exemple, voit ainsi son capital productif menacé”.
L’Académie nationale des sciences et techniques, en vue d’établir son rapport, a effectué des visites dans les régions de Fatick, Kaolack et Ziguinchor, “les plus affectées par la salinisation des terres’’ au Sénégal, a expliqué son vice-président, Moussa Bakayoko.
Le rapport établi par l’ANSTS révèle que “la salinisation affecte un tiers à un quart des terres arables, soit entre 950 mille à un million 267 mille hectares, représentant près de 6% de la superficie du pays”, a fait observer M. Bakayoko.
De fait, cela prive près de 330 mille ménages ruraux de leur principal moyen d’existence, à savoir l’agriculture, une situation qui favorise ainsi l’exode rural.
“Nous voulons certes que le rapport soit un document de référence sur l’inventaire et la restauration et la valorisation des terres salées, mais aussi et surtout qu’il serve de base consensuelle des parties prenantes en vue de l’amélioration de la productivité agricole et le renforcement de la politique de la sécurité alimentaire”, a indiqué Moussa Bakayoko.
Il a signalé que c’est en 2016 que le président de la République avait invité l’Académie nationale des sciences et techniques à réfléchir sur la salinisation croissante des terres au Sénégal.
Laviesenegalaise
“Le phénomène de la salinisation des terres n’est pas propre au Sénégal’’, a avancé le président de l’ANSTS Doudou Bâ, au cours de cette séance solennelle marquant le 20e anniversaire de l’institution et qui porte sur le thème “Restauration et valorisation des terres salées du Sénégal’”.
La dégradation des sols “prend plusieurs formes comme l’épluchement des nutriments des sols, la salinisation, la pollution agro-chimique, la phyto-dégradation entrainée par le surpâturage, le déboisement pour ouvrir de nouvelles terres en agriculture (…)”, a-t-il poursuivi.
Selon lui ’’la moitié” des terres arables dans le monde est “déjà exploitée mais une bonne partie se trouve dégradée, constituant ainsi un danger pour la survie de l’homme’’.
Il souligne que “80% des terres salinisées’’ ont une origine naturelle, confrontées aux aléas climatiques, à la dégradation et à l’appauvrissement des sols. L’agriculture sénégalaise voit son capital productif menacé”, a-t-il notamment souligné.
Selon lui, de cette manière, l’agriculture sénégalaise par exemple, voit ainsi son capital productif menacé”.
L’Académie nationale des sciences et techniques, en vue d’établir son rapport, a effectué des visites dans les régions de Fatick, Kaolack et Ziguinchor, “les plus affectées par la salinisation des terres’’ au Sénégal, a expliqué son vice-président, Moussa Bakayoko.
Le rapport établi par l’ANSTS révèle que “la salinisation affecte un tiers à un quart des terres arables, soit entre 950 mille à un million 267 mille hectares, représentant près de 6% de la superficie du pays”, a fait observer M. Bakayoko.
De fait, cela prive près de 330 mille ménages ruraux de leur principal moyen d’existence, à savoir l’agriculture, une situation qui favorise ainsi l’exode rural.
“Nous voulons certes que le rapport soit un document de référence sur l’inventaire et la restauration et la valorisation des terres salées, mais aussi et surtout qu’il serve de base consensuelle des parties prenantes en vue de l’amélioration de la productivité agricole et le renforcement de la politique de la sécurité alimentaire”, a indiqué Moussa Bakayoko.
Il a signalé que c’est en 2016 que le président de la République avait invité l’Académie nationale des sciences et techniques à réfléchir sur la salinisation croissante des terres au Sénégal.
Laviesenegalaise