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La réserve de NDIAEL a retrouvé l’eau qui "coule de source, ainsi que la présence des oiseaux migratoires" (UICN)

Vendredi 17 Novembre 2017

Le chef de mission de l’Union internationale de conservation de la nature (IUCN), Racine Kane a indiqué, à Saint-Louis, que la réserve de Ndiael, longtemps restée asséchée à cause des changements climatiques, a été restaurée par la drainage des eaux de Tavouey.


 
La réserve de Ndiael a repris "son charme" après sa restauration par le drainage des eaux de Tavouey par le biais du projet "Niety Yoon", a dit M. Kane.

Qui s’exprimait jeudi lors de l’atelier de validation du plan de gestion et de la fiche descriptive RAMSAR (FDR) de la réserve de Ndiael, en présence des acteurs du projet, des autorités administratives, des agents des services techniques, des partenaires financiers et des populations bénéficiaires.
 
Selon lui, le financement de 13 milliards de frs CFA consenti par l’Etat du Sénégal et la Banque africaine de développement (BAD) a permis, avec l’implication de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAG) et l’IUCN, un rétablissement des conditions optimales de fonctionnement du lac et la remise en eau de la réserve spéciale d’avifaune du Ndiael, classée site RAMSAR.

La réserve était était dans le registre de Montreux réservé aux zones humides d’importance internationale en danger, a-t-il ajouté.
 
Racine Kane de préciser par ailleurs que la restauration de la réserve de Ndiael, fait suite à l’actualisation du plan de gestion de la réserve et la mise à jour de la fiche descriptive RAMSAR, dont la validation, permet de disposer d’outils constitutifs du dossier à soumettre pour sortir la réserve de Ndiael, de la liste du registre de Montreux. 
 
Le chef de mission de l’IUCN, a aussi noté que la réserve de Ndiael a retrouvé l’eau qui "coule de source, ainsi que la présence des oiseaux migratoires", ce qui selon lui, permettra à la commission RAMSAR, d’envisager de la sortir de son ancien statut, pour retrouver sa place de noyau central de réserve biosphère, ou se développeront des projets d’éco-tourisme, avec un potentiel halieutique.

APS


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