Reconnu coupable du meurtre de l’étudiant Bassirou Faye, le policier Sidy Mohamed Boughaleb a été condamné à 20 ans de travaux forcés et 50 millions d’amende par la chambre criminelle d’instance de Dakar. Insatisfait de cette décision, il a, par le biais de ses avocats, interjeté appel.
L’affaire a, ainsi, été appelée à la barre de la chambre criminelle d’appel de Dakar, ce lundi, mais elle n’a pas été jugée. Elle a été renvoyée à la prochaine session c’est-à-dire le lundi 29 avril prochain sur la demande des avocats de la défense.
Ces derniers demandent la comparution des 50 témoins cités dans cette affaire. Principalement, le commissaire de police Ndiaga Diop, le magasinier des armes de la police, Mamour Diouma Ba, le policier Ousmane Sagna, le témoin principal des faits l’étudiant Sette Diagne et la dame Awa Fall, secrétaire du commissaire Cheikh Diop. Cette dernière a, selon l’avocat de la défense, déclaré avoir vu l’accusé entre 14h et 15h au camp Abdou Diassé alors que Bassirou Faye est décédé aux environs de 15h.
Avocat de Sidy Mohamed Boughaleb , Me Seydou Diagne soutient avoir demandé le renvoi de l’affaire au motif que « le procès pénal doit être équitable ». Pour lui, les enjeux de cette affaire sont très importants et, la défense a des preuves tangibles pour démontrer l’innocence de Boughaleb.
« On ne doit pas précipiter le procès d’une personne qui est condamnée à 20 ans de travaux forcés alors que même les témoins qui sont cités par le parquet général n’ont pas comparu. On a considéré qu’il y avait beaucoup de témoins qui pouvaient le décharger mais qui, malheureusement, n’ont pas été cités par la justice. On veut qu’on nous laisse citer ces témoins pour qu’ils viennent accréditer la thèse que notre client est innocent. Comment se fait-il dans un dossier qui a 50 témoins, il y en a 12 qui sont cités. Et sur les 12, il y a 2 qui ont comparu aujourd’hui », a expliqué Me Seydou Diagne.
Pour sa part, le président de la Chambre criminelle d’appel a insisté sur la présence de Sette Diagne, le principal témoin dans cette affaire. « Il faut que l’étudiant Sette Diagne comparaisse à la prochaine audience. Si nous sommes là, c’est à la suite de ses déclarations. Il est un témoin crucial dans cette affaire », a indiqué le président de la Chambre criminelle d’appel de Dakar. A noter que deux des policiers témoins dans cette affaire en l’occurrence Vieux Badji et Abdou Diaw sont présentement en mission au Mali.
EMEDIA
L’affaire a, ainsi, été appelée à la barre de la chambre criminelle d’appel de Dakar, ce lundi, mais elle n’a pas été jugée. Elle a été renvoyée à la prochaine session c’est-à-dire le lundi 29 avril prochain sur la demande des avocats de la défense.
Ces derniers demandent la comparution des 50 témoins cités dans cette affaire. Principalement, le commissaire de police Ndiaga Diop, le magasinier des armes de la police, Mamour Diouma Ba, le policier Ousmane Sagna, le témoin principal des faits l’étudiant Sette Diagne et la dame Awa Fall, secrétaire du commissaire Cheikh Diop. Cette dernière a, selon l’avocat de la défense, déclaré avoir vu l’accusé entre 14h et 15h au camp Abdou Diassé alors que Bassirou Faye est décédé aux environs de 15h.
Avocat de Sidy Mohamed Boughaleb , Me Seydou Diagne soutient avoir demandé le renvoi de l’affaire au motif que « le procès pénal doit être équitable ». Pour lui, les enjeux de cette affaire sont très importants et, la défense a des preuves tangibles pour démontrer l’innocence de Boughaleb.
« On ne doit pas précipiter le procès d’une personne qui est condamnée à 20 ans de travaux forcés alors que même les témoins qui sont cités par le parquet général n’ont pas comparu. On a considéré qu’il y avait beaucoup de témoins qui pouvaient le décharger mais qui, malheureusement, n’ont pas été cités par la justice. On veut qu’on nous laisse citer ces témoins pour qu’ils viennent accréditer la thèse que notre client est innocent. Comment se fait-il dans un dossier qui a 50 témoins, il y en a 12 qui sont cités. Et sur les 12, il y a 2 qui ont comparu aujourd’hui », a expliqué Me Seydou Diagne.
Pour sa part, le président de la Chambre criminelle d’appel a insisté sur la présence de Sette Diagne, le principal témoin dans cette affaire. « Il faut que l’étudiant Sette Diagne comparaisse à la prochaine audience. Si nous sommes là, c’est à la suite de ses déclarations. Il est un témoin crucial dans cette affaire », a indiqué le président de la Chambre criminelle d’appel de Dakar. A noter que deux des policiers témoins dans cette affaire en l’occurrence Vieux Badji et Abdou Diaw sont présentement en mission au Mali.
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