Comme à Alep (Syrie) ou Grozny (Tchétchénie), la "logique russe (..) repose sur le triptyque habituel: des bombardements indiscriminés, des soi-disant ‘corridors’ humanitaires conçus pour accuser ensuite l'adversaire de ne pas les respecter et des pourparlers sans autre objectif que de faire semblant de négocier", dit-il dans une interview au quotidien Le Parisien.
Les pourparlers se poursuivent
Des pourparlers russo-ukrainiens se sont poursuivis mercredi, Moscou affirmant qu'ils portent notamment sur un statut de neutralité de l'Ukraine. L'Ukraine a cependant rejeté le concept d'une neutralité à la suédoise ou l'autrichienne avancé par Moscou. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était auparavant dit prêt à renoncer à toute adhésion de son pays à l'Otan, un casus belli pour la Russie.
“Brutalité de longue durée”
"La Russie fait le choix de continuer à faire parler les armes", elle "refuse pour le moment" le cessez-le-feu, affirme Jean-Yves Le Drian, pointant le "maximalisme de ses exigences", sa "volonté d'une capitulation ukrainienne" et "l'aggravation de la guerre des sièges". "C'est un processus dramatique de brutalité de longue durée", prédit-il, estimant que l'Ukraine s'engage pour sa part "avec responsabilité et ouverture dans les pourparlers".
“Le prix à payer” pour Poutine
De leur côté, les Occidentaux sont dans une logique d'"aggravation déterminée des sanctions jusqu'à ce qu'il apparaisse au président Poutine que le prix à payer pour la poursuite du conflit est tellement élevé qu'il est préférable d'engager un cessez-le-feu et d'engager une vraie négociation", souligne Jean-Yves Le Drian.
Menace d’attaque chimique
Si la Russie venait à employer des "moyens chimiques ou bactériologiques" en Ukraine, cela "constituerait une escalade intolérable et entraînerait en réponse des sanctions économiques absolument massives et radicales, sans tabou", a également averti le ministre français des Affaires étrangères.
7sur7
Les pourparlers se poursuivent
Des pourparlers russo-ukrainiens se sont poursuivis mercredi, Moscou affirmant qu'ils portent notamment sur un statut de neutralité de l'Ukraine. L'Ukraine a cependant rejeté le concept d'une neutralité à la suédoise ou l'autrichienne avancé par Moscou. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était auparavant dit prêt à renoncer à toute adhésion de son pays à l'Otan, un casus belli pour la Russie.
“Brutalité de longue durée”
"La Russie fait le choix de continuer à faire parler les armes", elle "refuse pour le moment" le cessez-le-feu, affirme Jean-Yves Le Drian, pointant le "maximalisme de ses exigences", sa "volonté d'une capitulation ukrainienne" et "l'aggravation de la guerre des sièges". "C'est un processus dramatique de brutalité de longue durée", prédit-il, estimant que l'Ukraine s'engage pour sa part "avec responsabilité et ouverture dans les pourparlers".
“Le prix à payer” pour Poutine
De leur côté, les Occidentaux sont dans une logique d'"aggravation déterminée des sanctions jusqu'à ce qu'il apparaisse au président Poutine que le prix à payer pour la poursuite du conflit est tellement élevé qu'il est préférable d'engager un cessez-le-feu et d'engager une vraie négociation", souligne Jean-Yves Le Drian.
Menace d’attaque chimique
Si la Russie venait à employer des "moyens chimiques ou bactériologiques" en Ukraine, cela "constituerait une escalade intolérable et entraînerait en réponse des sanctions économiques absolument massives et radicales, sans tabou", a également averti le ministre français des Affaires étrangères.
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