Près de 300 jeunes sont passés par le Bac de Rosso vendredi dernier pour être transférés au Sénégal. Ce sont des rescapés de diverses aventures de partance en Europe qui ont échoué ces dernières semaines aux larges des côtes mauritaniennes, sénégalaises et marocaines.
Les populations de la ville de Rosso ont été réveillées vendredi dernier par le vrombissement de moteurs de bus de la Police transportant des dizaines de jeunes en provenance de Nouakchott. Parvenus au Bac de Rosso, ces derniers ont pris pied à terre pour les dernières formalités administratives avant d’être remis à la Police sénégalaise.
Il s’agit de jeunes garçons âgés entre 15 et 40 ans et de jeunes mamans accompagnées de leurs enfants à bas âge. Tous proviennent de l’Afrique subsaharienne (Sénégal notamment, mais aussi, Gambie, Burkina et Niger).
Très mal en point, ils sont très nombreux ceux d’entre eux qui ne parviennent pas à se tenir debout tellement ils ont été anéantis par les épreuves des aventures vécues. Pieds nus, ils semblent perdus, ne disent mot et ont le regard fixé vers l’horizon.
Les récits d’aventure sont divers : certains seraient rescapés d’embarcations tombée en panne en pleine mer, d’autres ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à prendre l’eau à partir des côtes de Mauritanie, d’autres encore ont été interceptés par les gardes côtes alors qu’ils s’apprêtaient à entrer dans les eaux territoriales marocaines ou espagnoles.
Près d’une cinquantaine auraient été retrouvées aux frontières marines entre la Mauritanie et le Sénégal.
Dans leur regard, se lit le désespoir, mais aussi le regret d’avoir échoué dans l’aventure. Approchés davantage, ils sont nombreux ceux qui comptent tenter à nouveau l’aventure en mer, persuadés qu’ils sont « que le destin est déjà prescrit et que partant, s’ils devaient survivre, ils survivraient, la mort ne survenant qu’une seule fois ».
Interrogé sur leur situation, ils disent avoir désespéré dans leur vie quotidienne face au chômage et à la pauvreté, incapables qu’ils sont de ne pas parvenir à subvenir à la moindre demande de leurs proches.
Arrivés à Rosso tôt le matin de ce vendredi, ils passeront deux heures d’horloge à effecteur leurs formalités administratives avant d’être placés en priorité dans le Bac qui devait les conduire de l’autre côté de la frontières à Rosso Sénégal, sous le regard béat des voyageurs du jour.
Il faut dire que ces dernières semaines, ce sont des dizaines de pirogues d’infortune avec à leur bord des centaines de jeunes qui ont tenté l’aventure de mer pour se rendre à partir de la Mauritanie, du Sénégal ou de la Gambie, à se rendre aux Iles canaries.
La dernière aventure du genre a été évoqué la veille jeudi 29 octobre par la presse espagnole qui fait état du naufrage d’une pirogue qui a provoqué la mort d’environ 140 personnes au large de la Mauritanie. La pirogue avait quitté le Sénégal deux semaines plus tôt en direction des Canaries avec environ 80 personnes à son bord. L’embarcation est tombée en panne alors qu’elle se trouvait en haute mer et a chaviré pendant plusieurs jours, selon ces médias.
L’information a été reprise par l’organisation mondiale de la migration qui a annoncé jeudi qu’au moins 140 migrants sont morts noyés en face des côtes sénégalaises.
Selon l’organisation les marines sénégalaise et espagnole et des pêcheurs ont sauvé près de 60 migrants qui se trouvaient à bord d’une embarcation qui a pris feu avant de se renverser, quelques heures après son départ samedi de la ville de M’Bour à destination des Iles Canaries.
L’organisation précise que pas moins de 200 personnes se trouvaient à bord de cette embarcation dont 140 ont péris dans cette catastrophe, la plus dramatique en 2020.
Vendredi dernier déjà plus de 20 migrants clandestins sénégalais ont trouvé la mort à 80 kilomètres de la ville de M’Bour après que le moteur de leur embarcation ait pris feu selon la marine sénégalaise.
CRIDEM
Les populations de la ville de Rosso ont été réveillées vendredi dernier par le vrombissement de moteurs de bus de la Police transportant des dizaines de jeunes en provenance de Nouakchott. Parvenus au Bac de Rosso, ces derniers ont pris pied à terre pour les dernières formalités administratives avant d’être remis à la Police sénégalaise.
Il s’agit de jeunes garçons âgés entre 15 et 40 ans et de jeunes mamans accompagnées de leurs enfants à bas âge. Tous proviennent de l’Afrique subsaharienne (Sénégal notamment, mais aussi, Gambie, Burkina et Niger).
Très mal en point, ils sont très nombreux ceux d’entre eux qui ne parviennent pas à se tenir debout tellement ils ont été anéantis par les épreuves des aventures vécues. Pieds nus, ils semblent perdus, ne disent mot et ont le regard fixé vers l’horizon.
Les récits d’aventure sont divers : certains seraient rescapés d’embarcations tombée en panne en pleine mer, d’autres ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à prendre l’eau à partir des côtes de Mauritanie, d’autres encore ont été interceptés par les gardes côtes alors qu’ils s’apprêtaient à entrer dans les eaux territoriales marocaines ou espagnoles.
Près d’une cinquantaine auraient été retrouvées aux frontières marines entre la Mauritanie et le Sénégal.
Dans leur regard, se lit le désespoir, mais aussi le regret d’avoir échoué dans l’aventure. Approchés davantage, ils sont nombreux ceux qui comptent tenter à nouveau l’aventure en mer, persuadés qu’ils sont « que le destin est déjà prescrit et que partant, s’ils devaient survivre, ils survivraient, la mort ne survenant qu’une seule fois ».
Interrogé sur leur situation, ils disent avoir désespéré dans leur vie quotidienne face au chômage et à la pauvreté, incapables qu’ils sont de ne pas parvenir à subvenir à la moindre demande de leurs proches.
Arrivés à Rosso tôt le matin de ce vendredi, ils passeront deux heures d’horloge à effecteur leurs formalités administratives avant d’être placés en priorité dans le Bac qui devait les conduire de l’autre côté de la frontières à Rosso Sénégal, sous le regard béat des voyageurs du jour.
Il faut dire que ces dernières semaines, ce sont des dizaines de pirogues d’infortune avec à leur bord des centaines de jeunes qui ont tenté l’aventure de mer pour se rendre à partir de la Mauritanie, du Sénégal ou de la Gambie, à se rendre aux Iles canaries.
La dernière aventure du genre a été évoqué la veille jeudi 29 octobre par la presse espagnole qui fait état du naufrage d’une pirogue qui a provoqué la mort d’environ 140 personnes au large de la Mauritanie. La pirogue avait quitté le Sénégal deux semaines plus tôt en direction des Canaries avec environ 80 personnes à son bord. L’embarcation est tombée en panne alors qu’elle se trouvait en haute mer et a chaviré pendant plusieurs jours, selon ces médias.
L’information a été reprise par l’organisation mondiale de la migration qui a annoncé jeudi qu’au moins 140 migrants sont morts noyés en face des côtes sénégalaises.
Selon l’organisation les marines sénégalaise et espagnole et des pêcheurs ont sauvé près de 60 migrants qui se trouvaient à bord d’une embarcation qui a pris feu avant de se renverser, quelques heures après son départ samedi de la ville de M’Bour à destination des Iles Canaries.
L’organisation précise que pas moins de 200 personnes se trouvaient à bord de cette embarcation dont 140 ont péris dans cette catastrophe, la plus dramatique en 2020.
Vendredi dernier déjà plus de 20 migrants clandestins sénégalais ont trouvé la mort à 80 kilomètres de la ville de M’Bour après que le moteur de leur embarcation ait pris feu selon la marine sénégalaise.
CRIDEM