Le choc du 31 juillet entre Balla Gaye 2 et Mohamed Ndao «Tyson», a bouclé une saison 2010-2011 de lutte riche dans tous les sens du terme. Au-delà des nombreuses affiches alléchantes qui ont tenu en haleine les Sénégalais, il ressort de nos investigations, que ce sont de colossales sommes d’argent qui ont été injectées dans l’arène cette saison : une manne de plus de 3 milliards de francs Cfa.
Et du décompte des sommes injectées dans l’arène, il découle que c’est le promoteur Gaston Mbengue qui a organisé presque tous les grands chocs de la saison qui a le plus dopé les lutteurs. Il a en effet mis plus d’un milliard de francs Cfa dans l’arène. Cette somme prend en compte les cachets, les droits, la publicité, les frais d’organisation et diverses autres dépenses entrant dans la tenue des combats. Il y a aussi le nombre important d’emplois qu’il a créés durant la saison.
Derrière Gaston Mbengue, on trouve Luc Nicolaï qui, selon un de ses collaborateurs, a dépensé près d’un demi-milliard pour les journées qu’il a organisées. Serigne Modou Niang le promoteur de la décentralisation, avec ses nombreuses journées et galas à Dakar, dans la banlieue et dans les régions, avait déclaré avoir un budget de 300 millions pour cette saison 2011.
Le promoteur Aziz Ndiaye n’a pas été en reste. Le benjamin des promoteurs comme on l’appelle dans le milieu de la lutte, n’a organisé cette saison que des combats événementiels. Son budget tournerait à plus de 200 millions de francs. Pape Abdou Fall n’a pas non plus lésiné sur les moyens pour dérouler son programme. Et avec un budget de plus de 100 millions, le patron d’Even Marriet Groupe a joué sa partition.
Les promoteurs comme Daouda Diagne et Assane Ndiaye (Baol Productions), Manga 2 (Manga Productions), Moustapha Guèye (Tiger Production), Ndèye Ndiaye Tyson, Sidy Diakhaté et autres, ont également apporté aux lutteurs plus de 300 millions. Tous ont permis à la lutte sans frappe d’être organisée sur l’étendue du territoire national.
Il faut dire qu’avec cette énorme somme d’argent investie dans la lutte, les ténors de l’arène comme «Yékini», Bombardier, Tyson, Balla Gaye 2, Modou Lô, Lac de Guiers 2, Eumeu Sène, Gris-Bordeaux, se sont presque partagés quelque 800 millions de francs. Baye Mandione, Tapha Tine, Pape Sow, Ness, Zoss, Ama Baldé, Elton, Moussa Dioum et les autres se partageant le reste. Ce qui dénote aussi le déséquilibre qu’il y a dans la lutte où seuls les ténors profitent de la manne financière au détriment des seconds couteaux.
Le Comité national de gestion (Cng) de lutte a eu aussi sa part du gâteau dans l’organisation des combats pour lesquels tout promoteur doit payer avant d’organiser. Il y a aussi les licences des lutteurs, qui sont aujourd’hui plus de 6000, en plus des managers - ils sont plus d’une centaine - qui doivent verser, chacun, la somme de 50 000 francs pour sa licence. Quant aux promoteurs, ils paient 300 000 francs pour la licence d’organisateur. Il faut y ajouter aussi les sommes défalquées des cachets des lutteurs après les combats dans le cadre des sanctions infligées par le Cng.
Pour ainsi dire, il n’y a aucune journée où le Comité national de gestion de la lutte n’a pas soutiré de l’argent aux lutteurs. Ce qui fait une énorme manne financière dans les caisses de l’instance dirigée par le Dr Alioune Sarr.
Mbaye Jacques DIOP
Et du décompte des sommes injectées dans l’arène, il découle que c’est le promoteur Gaston Mbengue qui a organisé presque tous les grands chocs de la saison qui a le plus dopé les lutteurs. Il a en effet mis plus d’un milliard de francs Cfa dans l’arène. Cette somme prend en compte les cachets, les droits, la publicité, les frais d’organisation et diverses autres dépenses entrant dans la tenue des combats. Il y a aussi le nombre important d’emplois qu’il a créés durant la saison.
Derrière Gaston Mbengue, on trouve Luc Nicolaï qui, selon un de ses collaborateurs, a dépensé près d’un demi-milliard pour les journées qu’il a organisées. Serigne Modou Niang le promoteur de la décentralisation, avec ses nombreuses journées et galas à Dakar, dans la banlieue et dans les régions, avait déclaré avoir un budget de 300 millions pour cette saison 2011.
Le promoteur Aziz Ndiaye n’a pas été en reste. Le benjamin des promoteurs comme on l’appelle dans le milieu de la lutte, n’a organisé cette saison que des combats événementiels. Son budget tournerait à plus de 200 millions de francs. Pape Abdou Fall n’a pas non plus lésiné sur les moyens pour dérouler son programme. Et avec un budget de plus de 100 millions, le patron d’Even Marriet Groupe a joué sa partition.
Les promoteurs comme Daouda Diagne et Assane Ndiaye (Baol Productions), Manga 2 (Manga Productions), Moustapha Guèye (Tiger Production), Ndèye Ndiaye Tyson, Sidy Diakhaté et autres, ont également apporté aux lutteurs plus de 300 millions. Tous ont permis à la lutte sans frappe d’être organisée sur l’étendue du territoire national.
Il faut dire qu’avec cette énorme somme d’argent investie dans la lutte, les ténors de l’arène comme «Yékini», Bombardier, Tyson, Balla Gaye 2, Modou Lô, Lac de Guiers 2, Eumeu Sène, Gris-Bordeaux, se sont presque partagés quelque 800 millions de francs. Baye Mandione, Tapha Tine, Pape Sow, Ness, Zoss, Ama Baldé, Elton, Moussa Dioum et les autres se partageant le reste. Ce qui dénote aussi le déséquilibre qu’il y a dans la lutte où seuls les ténors profitent de la manne financière au détriment des seconds couteaux.
Le Comité national de gestion (Cng) de lutte a eu aussi sa part du gâteau dans l’organisation des combats pour lesquels tout promoteur doit payer avant d’organiser. Il y a aussi les licences des lutteurs, qui sont aujourd’hui plus de 6000, en plus des managers - ils sont plus d’une centaine - qui doivent verser, chacun, la somme de 50 000 francs pour sa licence. Quant aux promoteurs, ils paient 300 000 francs pour la licence d’organisateur. Il faut y ajouter aussi les sommes défalquées des cachets des lutteurs après les combats dans le cadre des sanctions infligées par le Cng.
Pour ainsi dire, il n’y a aucune journée où le Comité national de gestion de la lutte n’a pas soutiré de l’argent aux lutteurs. Ce qui fait une énorme manne financière dans les caisses de l’instance dirigée par le Dr Alioune Sarr.
Mbaye Jacques DIOP