Cette rencontre de deux jours impulse une synergie collective des différents partenaires pour dégager des orientations pertinentes pouvant permettre de sauvegarder les richesses de cette biodiversité spéciale en danger.
« L’écosystème de la Langue de barbarie est menacé », signale le Colonel Souley NDIAYE, directeur Parc et Réserves, indiquant que des travaux importants ont été entamés pour sauver les ilots d’oiseaux. « Des gabions ont été installés pour relever le niveau des zones de nidification », a-t-il ajouté.
L’augmentation des surfaces marines rétrécit les sites de nidification des oiseaux marins, au grand dam des quatre (04) espèces de tortues qui se reproduisent la plage du Parc. « Si l’écosystème disparait avec cette brèche, c’est tout le PNLB qui est menacé », a ajouté le Colonel NDIAYE qui salue le volontarisme des écogardes de Gandiol.
Le programme en construction sera soumis à la pratique du comité d’orientation et devra permettre, dans une démarche inclusive, d’actualiser le plan d’aménagement et de gestion du Parc, dans un contexte où cet écosystème fragile fait face aux multiples menaces provoquées par l’ouverture du Canal de délestage en 2003.
« Nous voulons créer une redynamisation des organes de décision et de gestion du PNLB», a assuré le directeur des Parcs expliquant que la rencontre du comité d’orientation tenue dimanche à l’issue d’échanges avec les populations à la base, va entériner les différentes recommandations et suggestions formulées par ces dernières et donner des réponses précise aux questions posées.
Situé à l’extrémité de l’estuaire du fleuve Sénégal, le PNLB créé en 1976, s’étend sur 17 km, entre le phare de Gandiol au nord et l’ancienne embouchure.
Suivons en vidéo, les explications du Colonel Souley NDIAYE
Quelques images de la session du lundi ...