L’Entente des forces de l’opposition (Efop) soupçonne le pouvoir de vouloir profiter de la refonte du fichier électoral pour manipuler les règles du jeu électoral en sa faveur. Face à la presse hier, mardi 18 octobre, ce regroupement d’une quinzaine de partis a dénoncé l’attitude « dictatoriale » du régime de Macky Sall.
« En réalité le pouvoir avait pris l’initiative de faire une refonte totale du fichier électoral avec ou sans consensus de tous les acteurs », a déclaré Makhtar Sourang, le porte-parole du jour de l’Efop.
Sourang estime que le pouvoir cherche à radier le maximum d’électeurs possible de l’actuel fichier qui en compte 5 millions. Les électeurs visés, selon lui, sont ceux des localités où l’Apr et ses alliés sont minoritaires.
L’Efop a également pointé le mode de scrutin pour les législatives, qui a permis à Benno bok yakaar, avec 53% des voix, de détenir 80% des sièges à l’Assemblée nationale. « Le système est anti-démocratique, tone le porte-parole de l’Efop. Mais, malheureusement, Macky Sall et ses alliés l’approuvent aujourd’hui, alors qu’ils l’avaient dénoncé quand ils étaient dans l’opposition. »
Aussi, Makhtar Sourang et ses camarades exigent que le nombre de députés soit maintenu à 150, malgré l’entrée à l’Assemblée nationale d’une dizaine de représentants de la diaspora. La majorité souhaite pour sa part que le total des députés soit porté à 160 avec l’avènement de députés de la diaspora.
(Source : L’Observateur)
« En réalité le pouvoir avait pris l’initiative de faire une refonte totale du fichier électoral avec ou sans consensus de tous les acteurs », a déclaré Makhtar Sourang, le porte-parole du jour de l’Efop.
Sourang estime que le pouvoir cherche à radier le maximum d’électeurs possible de l’actuel fichier qui en compte 5 millions. Les électeurs visés, selon lui, sont ceux des localités où l’Apr et ses alliés sont minoritaires.
L’Efop a également pointé le mode de scrutin pour les législatives, qui a permis à Benno bok yakaar, avec 53% des voix, de détenir 80% des sièges à l’Assemblée nationale. « Le système est anti-démocratique, tone le porte-parole de l’Efop. Mais, malheureusement, Macky Sall et ses alliés l’approuvent aujourd’hui, alors qu’ils l’avaient dénoncé quand ils étaient dans l’opposition. »
Aussi, Makhtar Sourang et ses camarades exigent que le nombre de députés soit maintenu à 150, malgré l’entrée à l’Assemblée nationale d’une dizaine de représentants de la diaspora. La majorité souhaite pour sa part que le total des députés soit porté à 160 avec l’avènement de députés de la diaspora.
(Source : L’Observateur)