Le changement climatique dans la région de Saint-Louis (nord) du Sénégal se manifeste notamment par l’avancée de la mer sur les habitations et nécessite par ailleurs une implication des « ingénieurs sénégalais » pour proposer des « solutions techniques adaptées » à cette localité, a déclaré l’environnementaliste sénégalaise Aïssatou Diouf.« Ce qu’il faut également est de travailler avec des ingénieurs sénégalais, car on a l’expertise locale, pour étudier les sols qui sont là-bas, pour étudier les spécificités de cette zone, pour que les solutions techniques qui seront mises en place puissent durer. Puisque ce seront des solutions techniques qui seront adaptées à la localité », a dit la responsable des politiques internationales sur le climat et du plaidoyer climat-énergie de l’ONG Enda Energie, invitée du troisième numéro du Grand Oral d’APA (GoAPA).
« Depuis quelques années, Saint-Louis est au-devant de l’actualité. Premièrement, parce que Saint-Louis est patrimoine historique de l’Unesco. Et quand on va sur place, on voit des dégâts causés par l’avancée de la mer. Effectivement, l’ouverture de la brèche combinée au changement climatique a accentué cela », a expliqué Mme Diouf.
« On a eu l’occasion de partir pour voir des maisons qui sont complètement détruites, des gens qui ont essayé de reconstruire et, en moins de deux ans, la mer a avancé pour encore détruire ce qui a été refait », a-t-elle souligné, notant que ce phénomène est appelé dans leur jargon « les pertes et dommages qui sont irréversibles ».
Pour Aïssatou Diouf en effet, l’une des solutions « les plus conséquentes aujourd’hui » pour ces populations de Saint-Louis impactées par l’avancée de la mer « est de les déplacer » vu que celle-ci « va continuer à avancer ».
Certes « depuis 2015, l’Etat est en train de mettre des solutions sur place. On a vu parfois des digues de protection, des sacs avec plus d’une tonne de sable tout au long de la Langue de Barbarie pour limiter… Mais on se rend compte quand il y a de fortes houles, la mer avale tout », a-t-elle constaté.
Par ailleurs, Mme Diouf a souligné que les impacts du changement climatique sont également visibles au Sénégal à travers la rareté des pluies, les fortes pluies qui peuvent causer des dégâts (inondations), les fortes périodes de sécheresse, …
En revanche, « on se bat au niveau international pour dire : au nom de la justice climatique, les pays qui sont historiquement responsables du réchauffement climatique qui, en principe de la convention (Fonds climat), doivent financer l’adaptation au changement climatique des pays en développement », a indiqué l’experte sénégalaise de l’ONG Enda.
APA
« Depuis quelques années, Saint-Louis est au-devant de l’actualité. Premièrement, parce que Saint-Louis est patrimoine historique de l’Unesco. Et quand on va sur place, on voit des dégâts causés par l’avancée de la mer. Effectivement, l’ouverture de la brèche combinée au changement climatique a accentué cela », a expliqué Mme Diouf.
« On a eu l’occasion de partir pour voir des maisons qui sont complètement détruites, des gens qui ont essayé de reconstruire et, en moins de deux ans, la mer a avancé pour encore détruire ce qui a été refait », a-t-elle souligné, notant que ce phénomène est appelé dans leur jargon « les pertes et dommages qui sont irréversibles ».
Pour Aïssatou Diouf en effet, l’une des solutions « les plus conséquentes aujourd’hui » pour ces populations de Saint-Louis impactées par l’avancée de la mer « est de les déplacer » vu que celle-ci « va continuer à avancer ».
Certes « depuis 2015, l’Etat est en train de mettre des solutions sur place. On a vu parfois des digues de protection, des sacs avec plus d’une tonne de sable tout au long de la Langue de Barbarie pour limiter… Mais on se rend compte quand il y a de fortes houles, la mer avale tout », a-t-elle constaté.
Par ailleurs, Mme Diouf a souligné que les impacts du changement climatique sont également visibles au Sénégal à travers la rareté des pluies, les fortes pluies qui peuvent causer des dégâts (inondations), les fortes périodes de sécheresse, …
En revanche, « on se bat au niveau international pour dire : au nom de la justice climatique, les pays qui sont historiquement responsables du réchauffement climatique qui, en principe de la convention (Fonds climat), doivent financer l’adaptation au changement climatique des pays en développement », a indiqué l’experte sénégalaise de l’ONG Enda.
APA