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L’expertise locale préconisée contre l’avancée de la mer à Saint-Louis

Vendredi 18 Janvier 2019

L’expertise locale préconisée contre l’avancée de la mer à Saint-Louis
Le changement climatique dans la région de Saint-Louis (nord) du Sénégal se manifeste notamment par l’avancée de la mer sur les habitations et nécessite par ailleurs une implication des « ingénieurs sénégalais » pour proposer des « solutions techniques adaptées » à cette localité, a déclaré l’environnementaliste sénégalaise Aïssatou Diouf.« Ce qu’il faut également est de travailler avec des ingénieurs sénégalais, car on a l’expertise locale, pour étudier les sols qui sont là-bas, pour étudier les spécificités de cette zone, pour que les solutions techniques qui seront mises en place puissent durer. Puisque ce seront des solutions techniques qui seront adaptées à la localité », a dit la responsable des politiques internationales sur le climat et du plaidoyer climat-énergie de l’ONG Enda Energie, invitée du troisième numéro du Grand Oral d’APA (GoAPA).

« Depuis quelques années, Saint-Louis est au-devant de l’actualité. Premièrement, parce que Saint-Louis est patrimoine historique de l’Unesco. Et quand on va sur place, on voit des dégâts causés par l’avancée de la mer. Effectivement, l’ouverture de la brèche combinée au changement climatique a accentué cela », a expliqué Mme Diouf.

« On a eu l’occasion de partir pour voir des maisons qui sont complètement détruites, des gens qui ont essayé de reconstruire et, en moins de deux ans, la mer a avancé pour encore détruire ce qui a été refait », a-t-elle souligné, notant que ce phénomène est appelé dans leur jargon « les pertes et dommages qui sont irréversibles ».

Pour Aïssatou Diouf en effet, l’une des solutions « les plus conséquentes aujourd’hui » pour ces populations de Saint-Louis impactées par l’avancée de la mer « est de les déplacer » vu que celle-ci « va continuer à avancer ».

Certes « depuis 2015, l’Etat est en train de mettre des solutions sur place. On a vu parfois des digues de protection, des sacs avec plus d’une tonne de sable tout au long de la Langue de Barbarie pour limiter… Mais on se rend compte quand il y a de fortes houles, la mer avale tout », a-t-elle constaté.

Par ailleurs, Mme Diouf a souligné que les impacts du changement climatique sont également visibles au Sénégal à travers la rareté des pluies, les fortes pluies qui peuvent causer des dégâts (inondations), les fortes périodes de sécheresse, …

En revanche, « on se bat au niveau international pour dire : au nom de la justice climatique, les pays qui sont historiquement responsables du réchauffement climatique qui, en principe de la convention (Fonds climat), doivent financer l’adaptation au changement climatique des pays en développement », a indiqué l’experte sénégalaise de l’ONG Enda.

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1.Posté par Tintin le 18/01/2019 10:45
Que l'on arrète tout ce blablabla ....si on veut proteger Guetndar et autres quartiers en bordure de mer il faut rapidement construire une digue de protection et le seul vrai probleme est un probleme d'argent ! ... et réengraisser la page par techniques connues (aligements de pieux , ilots artificiels...)

2.Posté par Sakhéwar le 19/01/2019 02:10
Expertise, expertise ???
On entend souvent proclamer une expertise des ingénieurs sénégalais pour trouver des solutions locales à l'avancée de l'Océan.
Il faut apporter la preuve de cette expertise !!!
Quand et où (dans le pays et dans le monde) des ingénieurs sénégalais ont-ils résolu un problème semblable à celui de la Langue de Barbarie ?
La réponse est simple : JAMAIS ET NULLE PART.
Le délire nationaliste sur une expertise sénégalaise fictive doit cesser.
La situation de Saint-Louis est grave et urgente.
C'est dans le monde qu'il faut aller chercher, immédiatement, les compétences prouvées au lieu de promettre la lune aux saint-louisiens qui ne peuvent pas encore attendre durant des décennies.
Car l'Océan, lui, n'attend pas. Il pénètre régulièrement dans les quartiers et les cimetières et y provoque d'immenses destructions !!!

3.Posté par Sindoné le 19/01/2019 09:19
Franchement sauver Guet Ndar et Santhiaba, sauf le respect que je dois à leurs ressortissants, ne mérite pas qu'on engloutisse des sommes aussi faramineuses dans des travaux titanesques aux resultats plus qu'hypothétiques! L'urgence, c'est d'utiliser les fonds disponibles pour reloger au moins les populations qui habitent entre la plage et "l'avenue" Lamotte et " l'avenue" de Santhiaba et une partie des riverains de Goxu Mbaac. Les travaux entrepris par Eiffage donnent déjà une idée du gachis que cela peut causer. Et même si on realise une digue ou un mur de protection, cela ne fera qu'accentuer le chaos urbain et cette impression d'horrible foutoir que dégagent malheureusement toutes les " villes" sénégalaises. Le cas de Keury kao et Keury Souf à Rufisque est très édifiant : pour proteger ces quartiers coloniaux de Rio, on a construit des digues et procédé à un enrochement qui barrent complètement l'accès à la mer à toute la population et ont fini de faire des lieux un horrible dépotoir d'ordures et un refuge pour fakhman et autres delinquants.
Pour moi, le déguerpissement reste la solution la plus réaliste à tous points de vue:
1. économique: parce que là au moins, quel que soit le coût, on est sûr du résultat auquel on va aboutir;
2. social: parce que ces populations ne peuvent pas attendre que l'on fasse des etudes qui risquent d'être très longues et très coûteuses (et surtout la mer elle n'attendra pas),
3. Sur le plan de l'aménagement urbain, cela permettra de corriger le désastre urbain que constituent ces deux quartiers. Je suis horrifié rien que de penser à ce que deviendra par exemple Guet Ndar avec une digue qui barre l'accès à la mer ! Dieu et nos décideurs nous gardent de cette horreur.

4.Posté par Tintin le 19/01/2019 13:41
Tout d'abord le changement climatique n'a rien à voir avec l'avancée de la mer ! la plage a perdu son sable au fil des ans sans que les St-Louisiens et gouvernements successifs ne s'en inquiètent et la houle arrive au pied du mur de protection en briques (!) et attaque les maisons.....mais si on laisse la mer avanver et detruire Guet Ndar et Santhiaba elle attaquera aussi l'ile puis SOR , à mon avis il y a urgence à proteger Guet Ndar pour protéger tout St-Louis....Saint-Malo en France et Essaouira au Maroc sont bien construit derriere des remparts de protection qui ont plusieurs siecles !

5.Posté par Sakhéwar le 19/01/2019 17:07
Il est indispensable de construire un mur de protection.
Bonjour Sindoné, je voudrais dialoguer avec vous sur ce sujet, en toute convivialité bien sûr.
Si l'on évacue toutes les habitations, jusqu'à l'axe des avenues Lamothe et Dodds qui traversent Guet-Ndar et Ndar-Toute, il faudra quand même construire un mur de protection contre l'océan à hauteur de ces avenues.
Sinon, l'océan ne s'arrêterait pas, de lui-même, sur cet axe. Il avancerait jusqu'au petit bras du fleuve Sénégal et atteindrait donc l'île de Saint-Louis.
Il faut impérativement construire un mur de protection pour empêcher la submersion de tout le site de la ville (y compris le quartier Sor) qui est l'un des endroits du monde les plus menacés par l'avancée des océans, selon tous les prévisionnistes. Les habitants l'ont, du reste, constaté en quelques années seulement, avec les assauts dévastateurs des vagues sur les maisons et la disparition des plages.
La seule question est : Où faut-il placer le mur ?
1) Sur l'actuel bord de mer ?
2) Sur l'axe des avenues Lamothe-Dodds, situé à 200m du bord de mer, comme vous le proposez, en évacuant toutes les maisons situées dans l'espace intermédiaire ?
3) Sur la rive droite du fleuve, à 300m du bord de mer, en évacuant la totalité de Guet-Ndar et de Ndar-Toute ?
Il est clair que c'est sur l'actuel bord de mer qu'il faut bâtir le mur ou la digue de protection, et dès maintenant.
Sinon, il faudrait ajouter au coût du déguerpissement que vous préconisez, le coup supplémentaire de l'inévitable mur de protection. Cela ferait une double dépense, donc excessive.
Et surtout, cela conduirait à céder à la mer les deux tiers des quartiers de Guet-Ndar et de Ndar-Toute qui font partie de l'histoire et de la géographie de Saint-Louis.
Enfin et surtout, dans votre plan, le déguerpissement de la zone que vous désignez n'arrêterait pas l'avancée de l'océan puisqu'un mur est exclu et qu'il n'existe aucune barrière naturelle à cet endroit, en l'absence de tout relief.
Le problème de l'avancée de la mer à Saint-Louis doit être appréhendé dans une perspective de long terme.
Il s'agit de sauver une ville, dans son intégralité et de façon pérenne.
S'agissant du financement d'un mur/digue, le Sénégal en a largement les moyens. C'est une affaire d'affectation adéquate des ressources actuelles du pays. De plus, à très court terme, les revenus du pétrole et du gaz découverts dans la Région du Fleuve devraient normalement, au moins en partie, être alloués à la sauvegarde d'une ville qui le mérite à plus d'un titre :
- Elle est plus que tricentenaire.
- Elle a joué un rôle de premier plan dans l'histoire du pays et de l'Afrique de l'Ouest.
- Elle est classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
À propos d'Eiffage, l'inefficacité de son ouvrage ne met en cause que sa propre compétence et non le principe d'un mur de protection de la ville.
Eiffage est une entreprise française qui bénéficie, actuellement au Sénégal, de marchés dont certains sont vivement contestés. Le Sénégal est un pays indépendant depuis 1960. Il lui appartient de bien choisir ses partenaires. Disons-le sans détour : à Saint-Louis, il faut faire appel à un autre intervenant après l'échec patent du premier.
Quant au risque d'un dépotoir le long d'un mur littoral, il appartient à la mairie de veiller à la propreté de la ville, sinon la responsabilité du Conseil Municipal doit être mise en cause.
D'autre part, la population peut et doit être éduquée au respect de l'environnement. Cela se fait partout dans le monde. Les Sénégalais peuvent aussi acquérir cette qualité si on les y aide. Tout s'apprend.

6.Posté par Abdoulaye Mamessine BA le 20/01/2019 00:05
Sur tout le littoral de la langue de barbarie, seule la plage du quartier de " l’Hydrobase" résiste encore aux assauts répétés, foudroyants et féroces des vagues de l'océan. Pour l'instant, c'est le seul endroit épargné par ce raz- de- marée ravageur, dévastateur et destructeur. Cette protection, nous la devons pour le moment aux quelques rares dunes de sable et de filaos qui s'y implantent encore. Ainsi, la nécessité impérieuse et urgente, avant qu'il ne soit tard, de reboiser le site afin de renforcer cette digue naturelle qui ne coûte rien du tout et qui vaut dix fois plus que celle en béton à coups de plusieurs milliards de francs.

7.Posté par Sakhéwar le 20/01/2019 01:56
À propos des dunes et des filaos.
Bonjour Abdoulaye Mamessine BA.
Vous proposez de "reboiser le site afin de renforcer cette digue naturelle", comme alternative au mur en béton.
Je vous demande d'indiquer la délimitation précise du territoire qui, selon vous, devrait être reboisé.
Au sud de l'Hydrobase et jusqu'à Gandiole, à l'exception de la brèche accidentelle bien sûr, les dunes et les filaos sont en place depuis des siècles. C'est la barrière naturelle dont vous parlez. C'est aussi une zone inhabitée, détail important.
Au nord de l'Hydrobase, après les cimetières, se trouvent les quartiers très peuplés de Guet-Ndar, Ndar-Toute et Gokhou-Mbâthie, où les dunes de sable n'existent pas.
Est-ce que votre idée de reboisement, pour créer une barrière naturelle, au lieu du mur, concerne le site précis de ces trois quartiers ? En clair, est-il possible de reboiser cette zone habitée et sans dunes ? Ou bien faut-il évacuer ces quartiers et, dans ce cas, comment recréer les dunes, socle de la barrière ?
Je vous demande de précisez votre proposition en délimitant le territoire du reboisement préconisé par vous.
L'idée ne manque pas d'intérêt, vue sous l'angle de l'écologie surtout.
Du débat citoyen actuel, sur la Langue de Barbarie, peuvent naître des propositions présentées aux décideurs.
Mais chaque proposition sera soumise à des études de faisabilité, notamment lorsqu'elle concerne des zones habitées.

8.Posté par Sindoné le 20/01/2019 08:15
Bonjour Sakhewar, bonjour à tous. Je dois dire à l'entame de mon propos que j'ai tjrs lu avec bcp d'intérêt vos échanges très instructifs sur cette question. Je dois aussi dire que je n'ai ni les compétences techniques ni scientifiques qui me permettent d'aller au fond de ces questions, donc mon avis n'est que celui d un profane passionné de cette ville qui nous est tous très chère.
Si comme vous le dites le mur est nécessaire, le bon sens voudrait effectivement qu'il soit construit là où s'arrête la mer actuellement. Mon aversion pour le mur est peut-être purement subjective, mais pour avoir vécu dans un site situé à qques encablures de la mer dont l'accès était bloqué par un voile en béton de près de 3 m de hauteur, je me fais difficilement à cette idée. Je voudrais d'ailleurs soumettre (à vous et à tous les autres intervenants) quelques questions .
1. Comme le dit M. Ba, seule la plage de l'hydrobase semble être pour le moment épargnée par la furie des vagues, quelles seraient alors la longueur et la hauteur de ce mur?
2. Quelles seraient les conséquences de l'édification de ce mur sur les sites non protégés en amont comme en aval du mur? Dans une contribution parue dans la presse, le Président Wade attirait l'attention des décideurs sur cette question.
3. S'il y a 200m (?) entre la plage actuelle et les avenues Dodds et Lamothe, ne peut-on pas envisager une digue en escaliers ou avec une pente qui aurait l'avantage de ne pas bloquer la vue sur, et l'accès à l'océan? (A propos, il faut quand-même signaler que la mer n'est pas en permanence sur lesdites avenues).
4. Lorsqu'on était de jeunes enfants, nos pères nous disaient que de leur temps (ce qui doit faire environ un siècle maintenant), il leur fallait passer la journée pour aller à la plage, c'est dire que l'avancée de la mer semble être irréversible, mais y a-t-il des études qui permettent d'envisager que la mer avale totalement la langue de barbarie et "envahisse" le fleuve? Le cas échéant, comment cela devrait se passer?
5. Les perspectives alarmistes et quelquefois catastrophistes de certains prévisionnistes sont-elles fondées ou adossées sur des études sérieuses et rigoureuses ( j'avoue que cela doit être très difficile)?
6. C'est vrai que le coût humain peut être très élevé et en tant qu'êtres humains, Dieu nous a doté de capacités qui nous permettent de dompter la nature et de la mettre à notre service, mais ne serait-il pas mieux quelquefois de ne pas totalement entraver le travail de Dame Nature?
Ce sont là quelques questions qui taraudent l'esprit d'un profane que je voudrais vous soumettre à votre appréciation et à celle de tous les lecteurs avisés de ce site. Excellent repos dominical!

9.Posté par Sakhéwar le 21/01/2019 05:33
Pour en finir avec l'expertise sénégalaise auto-proclamée !!!
Il y a des choses dont on nous parle mais que l'on ne voit jamais.
Par exemple, ces ingénieurs sénégalais que Madame Aïssata Diouf nous dit exister et qui posséderaient une expertise locale pour étudier "les sols qui sont là-bas" et "les spécificités de cette zone".
Sans être indiscrets, nous demandons :
1) Quels sont les noms de ces ingénieurs ?
2) Quelles formations ont-ils reçues ?
3) Quelles recherches ont-ils ont effectuées, suivies de quelles réalisations concrètes et bien localisées ?
Ayant les pieds sur terre, nous voulons croire ce qu'on nous montre et non ce qu'on nous dit !!!
Et puis, comment admettre ce postulat selon lequel, sur la question de l'érosion côtière au Sénégal, un ingénieur sénégalais serait nécessairement plus compétent qu'un spécialiste d'une autre nationalité ?
Si c'était le cas, dans tout autre domaine (économie, santé, technologie etc.), le Sénégal ne demanderait l'avis d'aucun expert international !!!
La compétence dépend avant tout de la formation réelle que l'on a acquise, suivie d'une expérience concrète sur un problème donné, qui peut très bien s'être manifesté en plusieurs autres pays de la planète Terre. C'est le cas de l'érosion côtière et de l'avancée des océans, avérées partout dans le monde.
Dans ce domaine précisément, des études pointues, entreprises par des sénégalais, sont inexistantes ou très discrètes.
Et pourtant le pays est sujet, en plusieurs endroits de sa côte, à des attaques océaniques dangereuses : Langue de Barbarie, littoral des Niayes, Petite Côte (à Rufisque, Sally, Mbour), Îles du Saloum etc.
Dans les universités UCAD et UGB, de Dakar et de Saint-Louis, certaines Unités de Formation et de Recherche (UFR) seraient qualifiées pour entreprendre des études sur le terrain et proposer des solutions aux autorités gouvernementales. Cela n'est pas fait, à ma connaissance.
L'UCAD de Dakar est dotée, à la Faculté des Sciences et Techniques, d'un département de Géosciences formant depuis la licence jusqu'au doctorat, dans les spécialités suivantes :
- hydraulique et mécanique des fluides,
- hydrogéologie,
- zones profondes,
- environnement littoral.
S'y ajoute le département de Géographie de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines.
L'UGB de Saint-Louis dispose, à l'UFR de Sciences Appliquées et Technologie :
- d'un master Océan-Atmosphère-Climat et Chimie de l'Eau (OA2CE),
- dun Laboratoire de Sciences de l'Atmosphère et des Océans (LSAO).
S'y ajoute, comme à Dakar, le département de Géographie de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines.
Comme on le voit, les deux premières universités du Sénégal sont, en principe, bien qualifiées pour au moins entreprendre des études préliminaires sur le problème de l'érosion côtière, fortement présent dans le pays.
L'UGB est à Saint-Louis, donc toute proche de la Langue de Barbarie où existe, depuis des années, de grands risques de submersion.
On peut demander aux universitaires de sortir de leurs amphithéâtres, de leurs laboratoires et de leurs bibliothèques, afin d'aller sur le terrain pour observer et découvrir, puis proposer des solutions.
C'est cela, normalement, leur vocation.
Alors seulement, il existera une réelle expertise sénégalaise, pas avant.

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