La zone côtière sénégalaise est attaquée par le phénomène d’érosion côtière qui, dans certains sites, représente une réelle menace surtout en termes de pertes économiques, sociales et de biodiversité avec la destruction d’écosystèmes riches.
Selon les calculs de certains experts, le littoral connaît une élévation moyenne du niveau marin de 1,4 mm par an, ce qui est cohérent avec les données admises pour l’ensemble du globe. Les études indiquent que les risques d’élévation marine vont davantage s’accroître dans les années à venir suite au réchauffement climatique.
D’après les études menées, nous explique Boubacar Dia chef du service régional de l’environnement, l’on constate que les extrémités de Saint-Louis ont un bilan érosionnel pour la période 1954-1989 avec respectivement des reculs de 1 et 1,5 m par an pour les quartiers de Ndar Tout et de Guet Ndar.
Certaines zones se caractérisent par un déficit sédimentaire chronique, lié à leur position le long du littoral. Ceci est attesté par la faible épaisseur des sables de plage (quelquefois moins de 1 m ).
Les études sur les ruptures survenues dans les flèches littorales, en particulier au niveau de la « Langue de Barbarie », évoquent des houles exceptionnelles, des «raz de marée» pour expliquer ces phénomènes.
Les activités anthropiques, a-t-il ajouté, interviennent dans de nombreuses zones affectées par l’érosion côtière, soit en l’aggravant, soit en la créant, notamment les prélèvements massives de sable et autres sédiments sur les plages, des constructions non appropriées entravant les transits sédimentaires, le manque d’études d’impact environnemental pour tous les projets situés en zone littorale.
Mbagnick Diagne Kharachi
Selon les calculs de certains experts, le littoral connaît une élévation moyenne du niveau marin de 1,4 mm par an, ce qui est cohérent avec les données admises pour l’ensemble du globe. Les études indiquent que les risques d’élévation marine vont davantage s’accroître dans les années à venir suite au réchauffement climatique.
D’après les études menées, nous explique Boubacar Dia chef du service régional de l’environnement, l’on constate que les extrémités de Saint-Louis ont un bilan érosionnel pour la période 1954-1989 avec respectivement des reculs de 1 et 1,5 m par an pour les quartiers de Ndar Tout et de Guet Ndar.
Certaines zones se caractérisent par un déficit sédimentaire chronique, lié à leur position le long du littoral. Ceci est attesté par la faible épaisseur des sables de plage (quelquefois moins de 1 m ).
Les études sur les ruptures survenues dans les flèches littorales, en particulier au niveau de la « Langue de Barbarie », évoquent des houles exceptionnelles, des «raz de marée» pour expliquer ces phénomènes.
Les activités anthropiques, a-t-il ajouté, interviennent dans de nombreuses zones affectées par l’érosion côtière, soit en l’aggravant, soit en la créant, notamment les prélèvements massives de sable et autres sédiments sur les plages, des constructions non appropriées entravant les transits sédimentaires, le manque d’études d’impact environnemental pour tous les projets situés en zone littorale.
Mbagnick Diagne Kharachi