Le vice-président de la Plate-forme des acteurs de la pêche artisanale du Sénégal (PAPAS), Bara Séne, a invité les autorités à revoir l'accord de pêche Union Européenne-Sénégal pour prendre en compte la préservation de la ressource et les intérêts des professionnels nationaux.
''Ces accords ont été signés sans l’implication des acteurs à la base dans tout le processus de négociation'', a dit M. Séne, samedi, à l’occasion de la visite des membres du bureau national de la PAPAS.
Cette visite marque la fin d'une tournée dans les zones de pêche qui vise à soumettre aux professionnels la signature d’une pétition contre ces accords.
Bara Séne a affirmé qu'avec 9 milliards de francs Cfa versés à l’Etat pour pêcher 70000 tonnes de Thon et 10000 tonnes de merlu sur une période de cinq ans comme le stipulent ces accords, l’UE gagne plus du budget du Sénégal par an en raison de plus d’un milliard quotidiennement.
Une déclaration remise à la presse souligne que ces accords auront ''une incidence négative sur l’évolution de ce secteur et ne feront qu’augmenter la rareté des ressources halieutiques avec une baisse considérable des rendements, la hausse du prix du poisson, la baisse de rentabilité, etc''.
La PAPAS invite dans ce document l’Etat à ''respecter les termes de la lettre de politique sectorielle des pêches et les recommandations du conseil interministériel sur la pêche relative à l’implication ds acteurs et la réduction de l’effort de pêche''.
La PAPAS demande aussi, dans ce document, à l’Etat de renforcer les mesures de gestion en cours et de réorganiser le secteur pour une pêche durable.
Il invite les autorités étatiques à s’engager dans une vision sur le long terme qui met en avant l’expertise locale et favorise une industrie de pêche porteuse de développement socio-économique durable.
L'accord de pêche Union Européenne-Sénégal ‘’se veut un partenariat stratégique dont le double objectif est, d'une part, de réglementer les conditions de pêche des navires européens dans les eaux sous juridiction sénégalaise en limitant l’accès à certaines espèces pour lesquelles existe un surplus disponible et non exploité’’, précise la Délégation de l’UE à Dakar, dans communiqué transmis à l’APS, jeudi.
Elle ajoute que cet accord veut d’autre part ‘’apporter un appui à la politique nationale des pêches de la République du Sénégal’’.
L’UE et le Sénégal ont convenu d’un nouveau partenariat de pêche suite à un troisième tour de succès des négociations à Dakar, la semaine dernière (24- 25 avril). Ce protocole de cinq ans fixe les possibilités de pêche pour les navires de l’UE, la contribution financière de l’UE, et les modalités de soutien au secteur de la pêche sénégalaise, signale la Commission européenne.
L’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs de la pêche à Mbour (APRAPAM) a dénoncé la non-implication des professionnels du secteur dans les négociations ayant abouti à la signature de cet accord.
Par rapport aux priorités qu’ils avaient établies dans leur mémorandum du mois de novembre 2013, les membres de l’APRAPAM ont fait des observations sur la transparence et la participation des parties prenantes.
Pour l’UE, ‘’ce partenariat permettra notamment de renforcer les capacités du Sénégal pour le contrôle et la lutter contre la pêche illégale, d'appuyer la pêche artisanale et de renforcer la protection des écosystèmes fragiles pour la reconstitution des stocks de juvéniles’’.
A propos de la transparence du processus de négociation et l'implication des acteurs concernés, l’UE rappelle qu'il s'agit ‘’d'un accord ayant valeur de Traité international entre les Parties contractantes, à savoir les institutions de l'Union européenne et les autorités du Sénégal qui ont la compétence pour négocier et conclure de tels traités’’.
L'UE dit avoir également informé à Bruxelles ‘’les représentants du Conseil régional Consultatif de Longue Distance (LDRAC), composé par des représentants des ONG et du secteur, du déroulement de négociations lors de sa réunion officielle de mars 2014’’.
Par ailleurs, ajoute le communiqué, ‘’la chef de la Délégation de l'UE à Dakar a reçu, à leur demande, une délégation de pécheurs artisanaux locaux, et la Commission européenne a diffusé un communiqué de presse après chaque tour de négociations’’.
Le texte rappelle également que ‘’préalablement à la tenue des négociations, une étude d'évaluation ex-ante a été réalisée visant à déterminer l'opportunité pour l'UE d'engager les négociations en vue de la conclusion de l'accord de pêche’’.
‘’Au cours de cette étude, des représentants de l'ensemble des acteurs concernés ont été consultés’’, selon le communiqué.
APS
''Ces accords ont été signés sans l’implication des acteurs à la base dans tout le processus de négociation'', a dit M. Séne, samedi, à l’occasion de la visite des membres du bureau national de la PAPAS.
Cette visite marque la fin d'une tournée dans les zones de pêche qui vise à soumettre aux professionnels la signature d’une pétition contre ces accords.
Bara Séne a affirmé qu'avec 9 milliards de francs Cfa versés à l’Etat pour pêcher 70000 tonnes de Thon et 10000 tonnes de merlu sur une période de cinq ans comme le stipulent ces accords, l’UE gagne plus du budget du Sénégal par an en raison de plus d’un milliard quotidiennement.
Une déclaration remise à la presse souligne que ces accords auront ''une incidence négative sur l’évolution de ce secteur et ne feront qu’augmenter la rareté des ressources halieutiques avec une baisse considérable des rendements, la hausse du prix du poisson, la baisse de rentabilité, etc''.
La PAPAS invite dans ce document l’Etat à ''respecter les termes de la lettre de politique sectorielle des pêches et les recommandations du conseil interministériel sur la pêche relative à l’implication ds acteurs et la réduction de l’effort de pêche''.
La PAPAS demande aussi, dans ce document, à l’Etat de renforcer les mesures de gestion en cours et de réorganiser le secteur pour une pêche durable.
Il invite les autorités étatiques à s’engager dans une vision sur le long terme qui met en avant l’expertise locale et favorise une industrie de pêche porteuse de développement socio-économique durable.
L'accord de pêche Union Européenne-Sénégal ‘’se veut un partenariat stratégique dont le double objectif est, d'une part, de réglementer les conditions de pêche des navires européens dans les eaux sous juridiction sénégalaise en limitant l’accès à certaines espèces pour lesquelles existe un surplus disponible et non exploité’’, précise la Délégation de l’UE à Dakar, dans communiqué transmis à l’APS, jeudi.
Elle ajoute que cet accord veut d’autre part ‘’apporter un appui à la politique nationale des pêches de la République du Sénégal’’.
L’UE et le Sénégal ont convenu d’un nouveau partenariat de pêche suite à un troisième tour de succès des négociations à Dakar, la semaine dernière (24- 25 avril). Ce protocole de cinq ans fixe les possibilités de pêche pour les navires de l’UE, la contribution financière de l’UE, et les modalités de soutien au secteur de la pêche sénégalaise, signale la Commission européenne.
L’Association pour la promotion et la responsabilisation des acteurs de la pêche à Mbour (APRAPAM) a dénoncé la non-implication des professionnels du secteur dans les négociations ayant abouti à la signature de cet accord.
Par rapport aux priorités qu’ils avaient établies dans leur mémorandum du mois de novembre 2013, les membres de l’APRAPAM ont fait des observations sur la transparence et la participation des parties prenantes.
Pour l’UE, ‘’ce partenariat permettra notamment de renforcer les capacités du Sénégal pour le contrôle et la lutter contre la pêche illégale, d'appuyer la pêche artisanale et de renforcer la protection des écosystèmes fragiles pour la reconstitution des stocks de juvéniles’’.
A propos de la transparence du processus de négociation et l'implication des acteurs concernés, l’UE rappelle qu'il s'agit ‘’d'un accord ayant valeur de Traité international entre les Parties contractantes, à savoir les institutions de l'Union européenne et les autorités du Sénégal qui ont la compétence pour négocier et conclure de tels traités’’.
L'UE dit avoir également informé à Bruxelles ‘’les représentants du Conseil régional Consultatif de Longue Distance (LDRAC), composé par des représentants des ONG et du secteur, du déroulement de négociations lors de sa réunion officielle de mars 2014’’.
Par ailleurs, ajoute le communiqué, ‘’la chef de la Délégation de l'UE à Dakar a reçu, à leur demande, une délégation de pécheurs artisanaux locaux, et la Commission européenne a diffusé un communiqué de presse après chaque tour de négociations’’.
Le texte rappelle également que ‘’préalablement à la tenue des négociations, une étude d'évaluation ex-ante a été réalisée visant à déterminer l'opportunité pour l'UE d'engager les négociations en vue de la conclusion de l'accord de pêche’’.
‘’Au cours de cette étude, des représentants de l'ensemble des acteurs concernés ont été consultés’’, selon le communiqué.
APS