"Il nous faut éradiquer Boko Haram", a réaffirmé le président camerounais Paul Biya devant cinq autres chefs d'Etat de la région à l'ouverture des travaux, organisés sous l'égide de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC).
Autour du président Biya étaient présents Idriss Deby Itno (Tchad), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo), Teodoro Obiang Nguema (Guinée Equatoriale) et Catherine Samba Panza (Centrafrique), ainsi que des délégations venues de République démocratique du Congo, de Sao Tome et Principe, du Burundi et de l'Angola. Le Nigeria, bien que principalement touché par l'insurrection de Boko Haram, n'était pas présent, car il ne fait pas partie de la CEEAC.
Les islamistes de Boko Haram sont les "partisans d'une société obscurantiste et tyrannique", a estimé le chef de l'Etat camerounais. Soulignant "une totale impossibilité de compromis" avec "ces ennemis", il a rappelé que la lutte engagée contre le "terrorisme" n'était pas "une croisade contre l'islam". Le 7 février, les pays de la région, déjà réunis à Yaoundé, s'étaient engagés à mobiliser 8.700 hommes dans une force multinationale contre le groupe islamiste.
Le président tchadien Idriss Deby, également président en exercice de la CEEAC, a pour sa part affirmé que "Boko Haram n'aura pas droit de cité en Afrique centrale". Son armée intervient depuis début février contre Boko Haram au Cameroun, au Niger et au Nigeria. M. Deby a appelé à une plus grande mutualisation des efforts contre le groupe islamiste, qui a ces derniers mois frappé le Nigeria et le Cameroun à de multiples reprises, et cible désormais également le Tchad et le Niger.
Suite aux attaques sanglantes du groupe islamiste à la frontière entre le Niger et le Nigeria, les réfugiés affluent par milliers à Zinder, la deuxième ville du Niger, qui vit dans la crainte de voir arriver des islamistes infiltrés. Le président tchadien a exhorté les Etats de la CEEAC "qui ne sont pas encore touchés" par les attaques des islamistes "à manifester leur solidarité agissante" et invité "la communauté internationale à apporter tout son soutien, matériel, diplomatique, financier, logistique et humanitaire aux efforts de la CEEAC".
A la clôture des travaux, les pays de la CEEAC se sont notamment engagés à "apporter dans l'immédiat un soutien actif (...) au Cameroun, au Tchad et à tout autre Etat membre de la Communauté qui serait affecté par les actions du groupe terroriste Boko Haram, notamment l'assistance militaire, financière, logistique et humanitaire", selon le communiqué final. Ils ont également encouragé "particulièrement" le Nigeria, très critiqué pour son incapacité à venir à bout du groupe armé, "à accroître les synergies avec les autres pays du bassin du Lac Tchad", tout en soulignant la "coopération exemplaire" du Tchad et du Cameroun dans ce domaine.
L'armée nigériane a affirmé lundi avoir récupéré la ville-garnison de Monguno, dans l'Etat de Borno, une ville stratégique qui était tombée le 25 janvier aux mains du groupe islamiste Boko Haram. L'armée nigériane a souvent évoqué des victoires sur Boko Haram, démenties ensuite sur le terrain. Mais si ses déclarations concernant Monguno se confirmaient, cela représenterait un nouveau recul des islamistes.
Autour du président Biya étaient présents Idriss Deby Itno (Tchad), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo), Teodoro Obiang Nguema (Guinée Equatoriale) et Catherine Samba Panza (Centrafrique), ainsi que des délégations venues de République démocratique du Congo, de Sao Tome et Principe, du Burundi et de l'Angola. Le Nigeria, bien que principalement touché par l'insurrection de Boko Haram, n'était pas présent, car il ne fait pas partie de la CEEAC.
Les islamistes de Boko Haram sont les "partisans d'une société obscurantiste et tyrannique", a estimé le chef de l'Etat camerounais. Soulignant "une totale impossibilité de compromis" avec "ces ennemis", il a rappelé que la lutte engagée contre le "terrorisme" n'était pas "une croisade contre l'islam". Le 7 février, les pays de la région, déjà réunis à Yaoundé, s'étaient engagés à mobiliser 8.700 hommes dans une force multinationale contre le groupe islamiste.
Le président tchadien Idriss Deby, également président en exercice de la CEEAC, a pour sa part affirmé que "Boko Haram n'aura pas droit de cité en Afrique centrale". Son armée intervient depuis début février contre Boko Haram au Cameroun, au Niger et au Nigeria. M. Deby a appelé à une plus grande mutualisation des efforts contre le groupe islamiste, qui a ces derniers mois frappé le Nigeria et le Cameroun à de multiples reprises, et cible désormais également le Tchad et le Niger.
Suite aux attaques sanglantes du groupe islamiste à la frontière entre le Niger et le Nigeria, les réfugiés affluent par milliers à Zinder, la deuxième ville du Niger, qui vit dans la crainte de voir arriver des islamistes infiltrés. Le président tchadien a exhorté les Etats de la CEEAC "qui ne sont pas encore touchés" par les attaques des islamistes "à manifester leur solidarité agissante" et invité "la communauté internationale à apporter tout son soutien, matériel, diplomatique, financier, logistique et humanitaire aux efforts de la CEEAC".
A la clôture des travaux, les pays de la CEEAC se sont notamment engagés à "apporter dans l'immédiat un soutien actif (...) au Cameroun, au Tchad et à tout autre Etat membre de la Communauté qui serait affecté par les actions du groupe terroriste Boko Haram, notamment l'assistance militaire, financière, logistique et humanitaire", selon le communiqué final. Ils ont également encouragé "particulièrement" le Nigeria, très critiqué pour son incapacité à venir à bout du groupe armé, "à accroître les synergies avec les autres pays du bassin du Lac Tchad", tout en soulignant la "coopération exemplaire" du Tchad et du Cameroun dans ce domaine.
L'armée nigériane a affirmé lundi avoir récupéré la ville-garnison de Monguno, dans l'Etat de Borno, une ville stratégique qui était tombée le 25 janvier aux mains du groupe islamiste Boko Haram. L'armée nigériane a souvent évoqué des victoires sur Boko Haram, démenties ensuite sur le terrain. Mais si ses déclarations concernant Monguno se confirmaient, cela représenterait un nouveau recul des islamistes.