Un homme de l’ombre introduit dans plusieurs capitales à travers le continent confie à Jeune Afrique que « Karim aurait des échanges réguliers avec le président Macky Sall ». En vertu d’un mystérieux « protocole de Doha », qui n’a jamais été éclairci, ni par le PDS ni par l’entourage présidentiel, Karim Wade se serait engagé en 2016 – par médiateurs qataris interposés – à ne pas perturber la présidence du successeur d’Abdoulaye Wade au Palais de la République, entre-temps réélu dès le premier tour pour un mandat de cinq ans, ce qui impliquait qu’il se tienne à distance du pays et limite ses interventions sur les réseaux sociaux au strict minimum ».
« Dans une campagne présidentielle, quel que soit le parti, on a rarement affaire à un candidat idéal, analyse notre ancien cadre du PDS. Il s’agit le plus souvent d’un candidat de circonstance, dont les chances de succès dépendent en partie de son aptitude à se laisser façonner afin d’incarner un recours susceptible de convaincre les électeurs. »
S’il a depuis longtemps quitté les rangs du PDS, notre interlocuteur estime toutefois qu’en 2015, « la candidature de Karim Wade représentait une belle perspective ». Et laisse à penser, même s’il ne le dit pas explicitement, que cette option resterait porteuse, à moins de six mois de l’échéance. À la condition toutefois que l’intéressé se décide enfin à cesser de jouer l’arlésienne, écrit le journal panafricain.
« Dans une campagne présidentielle, quel que soit le parti, on a rarement affaire à un candidat idéal, analyse notre ancien cadre du PDS. Il s’agit le plus souvent d’un candidat de circonstance, dont les chances de succès dépendent en partie de son aptitude à se laisser façonner afin d’incarner un recours susceptible de convaincre les électeurs. »
S’il a depuis longtemps quitté les rangs du PDS, notre interlocuteur estime toutefois qu’en 2015, « la candidature de Karim Wade représentait une belle perspective ». Et laisse à penser, même s’il ne le dit pas explicitement, que cette option resterait porteuse, à moins de six mois de l’échéance. À la condition toutefois que l’intéressé se décide enfin à cesser de jouer l’arlésienne, écrit le journal panafricain.