Au Sénégal, la majorité des jeunes n’écoutent plus les politiciens et leurs promesses. Ils marchent et circulent, en bandoulière pleine de passion. Moustapha Bassirou Dia fait partie de ces jeunes là. Passionné du graffiti, il quitte souvent sa chère St Louis afin de pouvoir participé à des festivals de graffiti à Dakar. Nous l’avons croisé à la dernière édition de Graff & Santé. Entretien avec « Kromagnon », qui nous parle de sa vie d’artiste.
En quelques mots, présentez vous à nos lecteurs ?
Assalamou Aleykoum, mon vrai nom est Moustapha Bassirou Dia. Mais, je suis vraiment connu sous le sobriquet de Kromagnon. Je suis âgé de 22 ans et j’habite à Saint-Louis. C’est ma région que je représente partout où je vais.
Depuis quand êtes-vous dans le mouvement du graffiti ?
Bien, pas très longtemps ! Mais, j’ai connu le mouvement vers les années 2002.C’est pendant cette même période que j’ai commencé à évoluer dans ce milieu.
Par l’intermédiaire de qui ?
Tout en dégageant l’ingratitude d’un élève, je dirais que Kemp (ndlr : 2m graff de Nioro) en fait partie. Grace à l’internet, je voyais tout le temps ses réalisations. Par ailleurs, c’est grâce à lui que j’ai vraiment aimé le graffiti, parce qu’il a été le premier graffeur que j’ai côtoyé.
Mais, l’art a toujours été quelque d’important dans ma vie, depuis que je suis enfant. J’avais l’habitude de reproduire les logos de grandes marques, comme Nike, Adidas…Sans oublier les dessins animés : Mangas, Mickey…Ces choses là m’ont vraiment inspirées durant mon enfance, me poussant ainsi à m’intéresser à l’art. En faisant ces reproductions, mon esprit s’est retrouvé complètement absorbé par l’art, et ce qui m’a poussé à entrer dans ce mouvement, plutard.
Alors, je dirais que le graffiti est une synthèse de tout ce que j’ai eu à faire. Aussi, j’avancerais que le graffiti me suit chaque jour. C’est pourquoi d’ailleurs, il m’arrive d’être en classe et de penser graffiti. Même un exorcisme ne pourrait le (ndlr : le graffiti) sortir en moi.
En quelques mots, présentez vous à nos lecteurs ?
Assalamou Aleykoum, mon vrai nom est Moustapha Bassirou Dia. Mais, je suis vraiment connu sous le sobriquet de Kromagnon. Je suis âgé de 22 ans et j’habite à Saint-Louis. C’est ma région que je représente partout où je vais.
Depuis quand êtes-vous dans le mouvement du graffiti ?
Bien, pas très longtemps ! Mais, j’ai connu le mouvement vers les années 2002.C’est pendant cette même période que j’ai commencé à évoluer dans ce milieu.
Par l’intermédiaire de qui ?
Tout en dégageant l’ingratitude d’un élève, je dirais que Kemp (ndlr : 2m graff de Nioro) en fait partie. Grace à l’internet, je voyais tout le temps ses réalisations. Par ailleurs, c’est grâce à lui que j’ai vraiment aimé le graffiti, parce qu’il a été le premier graffeur que j’ai côtoyé.
Mais, l’art a toujours été quelque d’important dans ma vie, depuis que je suis enfant. J’avais l’habitude de reproduire les logos de grandes marques, comme Nike, Adidas…Sans oublier les dessins animés : Mangas, Mickey…Ces choses là m’ont vraiment inspirées durant mon enfance, me poussant ainsi à m’intéresser à l’art. En faisant ces reproductions, mon esprit s’est retrouvé complètement absorbé par l’art, et ce qui m’a poussé à entrer dans ce mouvement, plutard.
Alors, je dirais que le graffiti est une synthèse de tout ce que j’ai eu à faire. Aussi, j’avancerais que le graffiti me suit chaque jour. C’est pourquoi d’ailleurs, il m’arrive d’être en classe et de penser graffiti. Même un exorcisme ne pourrait le (ndlr : le graffiti) sortir en moi.
Quels sont les festivals dans lesquels vous avez eu à participer ?
Je n’ai pas participé à beaucoup de festivals. J’ai assisté à la deuxième édition du Festigraff, la deuxième édition de Graff & Santé, et la troisième. Cependant à Saint-Louis, nous avons un festival dénommé « St Louis Move », organisés par Pape Diop et la marque Afrique One. C’est festival qui est plutôt rap, mais le graffiti a une grande part la dans. Je peux dire même, c’est grâce au graffiti que le festival a eu une certaine communication. La deuxième édition est prévue pour ce 23 décembre 2012.
Qui se charge du graffiti dans ce festival, est-ce vous ?
Oui, effectivement, c’est moi qui gère le graffiti dans ce festival.
Parlez-nous un peu de l’origine de votre pseudonyme ?
Pour parler de l’origine du nom, il faudrait que l’on parle un peu de l’histoire de l’humanité. Quand, on parle de Kromagnon, on parle de l’Homo Sapiens Sapiens ; c’est l’homme du savoir. Tout ce que l’homme détient aujourd’hui de vraiment important dans son évolution, c’est grâce à cet homme. C’est grâce à ses prouesses que l’homme a commencé à cacher son corps, à l’aide de peaux de bétails. Aussi, quand l’homme n’avait pas de demeure où il pourrait se cacher en période de fraicheur, il a creusé une grotte pour en faire une maison. Même avec l’art, si ça existe maintenant, c’est grâce à l’homme de Cro-Magnon. C’est le premier graffeur, avec ses dessins rupestres. L’homme de Cro-Magnon en tant que tel ne m’intéresse pas, mais plutôt ce sont ses réalisations qui m’intéressent. C’est sur cette base que j’ai choisi « Kromagnon » comme nom de scène.
Quels sont les projets de « Kromagnon » pour l’année à venir, 2013 ?
Si tout le monde sait où tu vas, tu n’arriveras jamais à ta destination
Entretien réalisé par DRAME Djibril
http://peuplesenegalais.net
Je n’ai pas participé à beaucoup de festivals. J’ai assisté à la deuxième édition du Festigraff, la deuxième édition de Graff & Santé, et la troisième. Cependant à Saint-Louis, nous avons un festival dénommé « St Louis Move », organisés par Pape Diop et la marque Afrique One. C’est festival qui est plutôt rap, mais le graffiti a une grande part la dans. Je peux dire même, c’est grâce au graffiti que le festival a eu une certaine communication. La deuxième édition est prévue pour ce 23 décembre 2012.
Qui se charge du graffiti dans ce festival, est-ce vous ?
Oui, effectivement, c’est moi qui gère le graffiti dans ce festival.
Parlez-nous un peu de l’origine de votre pseudonyme ?
Pour parler de l’origine du nom, il faudrait que l’on parle un peu de l’histoire de l’humanité. Quand, on parle de Kromagnon, on parle de l’Homo Sapiens Sapiens ; c’est l’homme du savoir. Tout ce que l’homme détient aujourd’hui de vraiment important dans son évolution, c’est grâce à cet homme. C’est grâce à ses prouesses que l’homme a commencé à cacher son corps, à l’aide de peaux de bétails. Aussi, quand l’homme n’avait pas de demeure où il pourrait se cacher en période de fraicheur, il a creusé une grotte pour en faire une maison. Même avec l’art, si ça existe maintenant, c’est grâce à l’homme de Cro-Magnon. C’est le premier graffeur, avec ses dessins rupestres. L’homme de Cro-Magnon en tant que tel ne m’intéresse pas, mais plutôt ce sont ses réalisations qui m’intéressent. C’est sur cette base que j’ai choisi « Kromagnon » comme nom de scène.
Quels sont les projets de « Kromagnon » pour l’année à venir, 2013 ?
Si tout le monde sait où tu vas, tu n’arriveras jamais à ta destination
Entretien réalisé par DRAME Djibril
http://peuplesenegalais.net