Grâce aux actions de protection des ressources naturelles, de conservation de la biodiversité, entreprises par les services régionaux des Eaux et Forêts, des parcs et réserves, de l'environnement, avec l'appui du programme de micro financement du Fem/Compact, le département de Saint-Louis a enregistré zéro feu de brousse cette année.
Cette révélation est de Djiby Sow, président du Gie Soxali Tianialdé, bénéficiaire d'un projet de réhabilitation de la forêt classée de Mpal, financé par Fem/Compact pour un coût global de 15 millions Cfa et pour une durée de deux ans.
A l'occasion de la célébration de la journée nationale de l'arbre au village de Ndakhar, situé à une dizaine de kms de Mpal, M. Sow s'est réjoui de ce projet qui leur a permis de mobiliser les populations des 23 villages du Tianialdé, zone située à cheval dans la communauté rurale de Fass-Ngom et la commune de Mpal, en vue de les amener à lutter contre la coupe abusive des arbres, l'exploitation anarchique du bois de chauffe, les vols de bétail, les feux de brousse, et à contribuer efficacement à la régénération naturelle assistée.
Ces mêmes résultats ont été enregistrés dans la vallée de Ndialakhar par le projet de restauration de la biodiversité mis en oeuvre par le président du Gie Jappo de Ndiébéne Toubé, Birane Diop, qui a reçu aussi l'année dernière une attestation de financement du Fem/Compact pour la réalisation de ce projet estimé à 19 millions Cfa.
Un micro projet qui a permis aux populations de Ndiébéne Toubé de creuser et d'élargir un canal à Ndialakhar pour la remise en eau de l'étang du Ngallam (cours d'eau), de reboiser la mangrove, produire des cuisinières solaires, de mettre en place des équipes d'écogardes pour la surveillance de la vallée de Ndialakhar, de sensibiliser les populations de l'arrondissement de Rao sur l'importance de la lutte contre la désertification, le déboisement, etc.
En présence de l'Inspecteur Régional des eaux et forêts, le commandant Abdourahmane Diagne, le représentant du conseil régional, Maguette Diaw et le président du conseil rural de Fass, Aliou Sarr, se sont appesantis sur l'importance de l'arbre parrain de cette année, le baobab (Adansonia digitata) qui a des vertus hydratantes, adoucissantes et revitalisantes.
Dans le même sens, l'adjoint au gouverneur chargé du développement, Babacar Bâ, a rappelé que cette espèce est caractérisée par sa rusticité et, l'importance de ses fruits impacte réellement sur l'économie de la région.
Il s'est dit persuadé que la valeur nutritive des fruits et les ressources provenant de la commercialisation des différents produits forestiers soulagent nos vaillantes populations de la pauvreté. Ce qui illustre parfaitement le thème de cette année "Reboisement et Sécurité alimentaire".
L'adjoint au gouverneur a enfin réitéré l'engagement indéfectible du chef de l'Etat et de l'ensemble du gouvernement à aider les populations à faire face aux menaces réelles et pressantes exercées sur les ressources forestières.
A ce propos, il s'est réjoui des mesures prises par le chef de l'Etat pour approfondir la réflexion sur le concept de gouvernance verte, la préparation de la grande concertation nationale sur le développement durable, la mise en place du cadre de dépenses sectorielles à moyen terme qui consacre la planification stratégique et opérationnelle de la politique environnementale et la mutation du CES en conseil économique, sociale et environnemental.
Mbagnick Kharachi Diagne
Cette révélation est de Djiby Sow, président du Gie Soxali Tianialdé, bénéficiaire d'un projet de réhabilitation de la forêt classée de Mpal, financé par Fem/Compact pour un coût global de 15 millions Cfa et pour une durée de deux ans.
A l'occasion de la célébration de la journée nationale de l'arbre au village de Ndakhar, situé à une dizaine de kms de Mpal, M. Sow s'est réjoui de ce projet qui leur a permis de mobiliser les populations des 23 villages du Tianialdé, zone située à cheval dans la communauté rurale de Fass-Ngom et la commune de Mpal, en vue de les amener à lutter contre la coupe abusive des arbres, l'exploitation anarchique du bois de chauffe, les vols de bétail, les feux de brousse, et à contribuer efficacement à la régénération naturelle assistée.
Ces mêmes résultats ont été enregistrés dans la vallée de Ndialakhar par le projet de restauration de la biodiversité mis en oeuvre par le président du Gie Jappo de Ndiébéne Toubé, Birane Diop, qui a reçu aussi l'année dernière une attestation de financement du Fem/Compact pour la réalisation de ce projet estimé à 19 millions Cfa.
Un micro projet qui a permis aux populations de Ndiébéne Toubé de creuser et d'élargir un canal à Ndialakhar pour la remise en eau de l'étang du Ngallam (cours d'eau), de reboiser la mangrove, produire des cuisinières solaires, de mettre en place des équipes d'écogardes pour la surveillance de la vallée de Ndialakhar, de sensibiliser les populations de l'arrondissement de Rao sur l'importance de la lutte contre la désertification, le déboisement, etc.
En présence de l'Inspecteur Régional des eaux et forêts, le commandant Abdourahmane Diagne, le représentant du conseil régional, Maguette Diaw et le président du conseil rural de Fass, Aliou Sarr, se sont appesantis sur l'importance de l'arbre parrain de cette année, le baobab (Adansonia digitata) qui a des vertus hydratantes, adoucissantes et revitalisantes.
Dans le même sens, l'adjoint au gouverneur chargé du développement, Babacar Bâ, a rappelé que cette espèce est caractérisée par sa rusticité et, l'importance de ses fruits impacte réellement sur l'économie de la région.
Il s'est dit persuadé que la valeur nutritive des fruits et les ressources provenant de la commercialisation des différents produits forestiers soulagent nos vaillantes populations de la pauvreté. Ce qui illustre parfaitement le thème de cette année "Reboisement et Sécurité alimentaire".
L'adjoint au gouverneur a enfin réitéré l'engagement indéfectible du chef de l'Etat et de l'ensemble du gouvernement à aider les populations à faire face aux menaces réelles et pressantes exercées sur les ressources forestières.
A ce propos, il s'est réjoui des mesures prises par le chef de l'Etat pour approfondir la réflexion sur le concept de gouvernance verte, la préparation de la grande concertation nationale sur le développement durable, la mise en place du cadre de dépenses sectorielles à moyen terme qui consacre la planification stratégique et opérationnelle de la politique environnementale et la mutation du CES en conseil économique, sociale et environnemental.
Mbagnick Kharachi Diagne