Il s’exprime très peu dans les médias, pour ne pas dire, pas du tout. Le président gambien Yaya Jammeh s’est livré à nos confrères de Jeune Afrique pour parler de ses 22 ans à la tête de la Gambie mais également pour répondre à ses détracteurs. L’homme fort de Banjul se dit «fier d’être… un dictateur. Un dictateur du développement».
Resté fidèle à ses sorties, le président Jammeh s’est encore une fois défoulé sur l’Occident et les personnes qui défendent les homosexuels, qui ne sont pas les bienvenus dans son pays. D’ailleurs, «L’homosexualité n’est pas africaine, elle n’est pas humaine», se convainc le président Jammeh. «Et je trouve qu’il est important de le dire, car c’est une menace pour l’humanité. L’homosexualité ne sera pas tolérée dans ce pays. Les Occidentaux peuvent dire ce qu’ils veulent, et s’ils les veulent tant [les homosexuels, NDLR], qu’ils fassent venir des avions ici et qu’ils les ramènent dans leurs pays. Qu’ils viennent les chercher, je ne les y empêcherai pas !», prévient-il.
Des homosexuels qu’il ne tolère pas moins que les opposants à son régime, dont certains ont été réprimés, emprisonnés, tués. Jammeh assume tout et minimise. «Où est le problème ? Des gens qui meurent en détention ou durant des interrogatoires, c’est commun !». A l’endroit d’Amnesty International ou du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon qui réclament l’ouverture d’une enquête, il demande « d’aller en enfer ». «Je ne ferai aucune enquête», persiste-t-il dans les colonnes du magazine panafricain.
Yaya Jammeh peut toutefois se targuer de ce qu’il présente comme bilan à la tête du pays pendant deux décennies. Il dit avoir réussi la «scolarisation de son pays (86%), l’espérance de vie (60,2 ans), son système de santé, l’ordre qui y règne…».
SENEWEB
Resté fidèle à ses sorties, le président Jammeh s’est encore une fois défoulé sur l’Occident et les personnes qui défendent les homosexuels, qui ne sont pas les bienvenus dans son pays. D’ailleurs, «L’homosexualité n’est pas africaine, elle n’est pas humaine», se convainc le président Jammeh. «Et je trouve qu’il est important de le dire, car c’est une menace pour l’humanité. L’homosexualité ne sera pas tolérée dans ce pays. Les Occidentaux peuvent dire ce qu’ils veulent, et s’ils les veulent tant [les homosexuels, NDLR], qu’ils fassent venir des avions ici et qu’ils les ramènent dans leurs pays. Qu’ils viennent les chercher, je ne les y empêcherai pas !», prévient-il.
Des homosexuels qu’il ne tolère pas moins que les opposants à son régime, dont certains ont été réprimés, emprisonnés, tués. Jammeh assume tout et minimise. «Où est le problème ? Des gens qui meurent en détention ou durant des interrogatoires, c’est commun !». A l’endroit d’Amnesty International ou du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon qui réclament l’ouverture d’une enquête, il demande « d’aller en enfer ». «Je ne ferai aucune enquête», persiste-t-il dans les colonnes du magazine panafricain.
Yaya Jammeh peut toutefois se targuer de ce qu’il présente comme bilan à la tête du pays pendant deux décennies. Il dit avoir réussi la «scolarisation de son pays (86%), l’espérance de vie (60,2 ans), son système de santé, l’ordre qui y règne…».
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