L’école catholique n’est nullement différente des autres établissements publics, elle est régi selon la législation sénégalaise et se veut respectueuse de la liberté religieuse. Mais à condition que ceux qui la fréquentent respectent son projet éducatif enraciné dans le Christ et son évangile et qui exclut l’exclusion.
En ces temps de doute né du renvoi d’élèves voilées de certains établissements privés catholiques, l’Eglise sort du silence dans lequel elle s’était plongée depuis. Lors de la messe commémorant la Toussaint, le curé de la Cathédrale de Dakar, abbé Augustin Ndiaye, a fait lecture d’un communiqué de presse signé du Service diocésain de l’information et de la communication qui indique la position de l’Eglise concernant ces cas de renvoi. Pour elle, «les établissements de l’enseignement catholique inscrivent leurs actions dans le cadre de la liberté publique d’enseignement consacrée par la Constitution sénégalaise et le droit international».
Mieux, souligne le communiqué, l’école catholique fait sienne l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui dispose : «Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun tant en public qu’en privé par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.» Et même s’il est vrai que l’enseignement catholique ne peut pas renoncer à la liberté de proposer le message et d’exposer les valeurs chrétiennes, il demeure selon le document «qu’exposer et proposer n’équivaut pas à imposer».
Toutefois, il est à préciser qu’autant l’école catholique est une structure civile, autant elle n’en demeure pas moins «une communauté chrétienne, ayant pour base un projet éducatif enraciné dans le Christ et son évangile».
Pour cette dernière raison, elle ne saurait tolérer les attitudes et comportements contraires au principe et à l’esprit de son projet éducatif. C’est le cas, note le communiqué en guise d’exemple, «d’élèves refusant de serrer la main de camarades de sexe opposé, refusant de s’asseoir à côté d’eux sur le même table-banc en classe ou sur le même banc dans la cour de récréation, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école sous prétexte de conviction religieuse, se regroupant et s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l’uniforme de l’école toujours pour les mêmes raisons».
Des comportements qui, à en croire le Service diocésain de l’information et de la communication, sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et sont préjudiciables au bon fonctionnement de tout établissement.
Par conséquent, «les auteurs doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion ; de tenter par des comportements en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, de freiner la promotion du vivre ensemble de l’école catholique».
Compte tenu de tout cela, «il revient aux parents et aux élèves qui ont librement choisi ces établissements de se conformer aux exigences du règlement intérieur et aux objectifs du projet éducatif qui en découle», note le communiqué.
Le Quotidien
En ces temps de doute né du renvoi d’élèves voilées de certains établissements privés catholiques, l’Eglise sort du silence dans lequel elle s’était plongée depuis. Lors de la messe commémorant la Toussaint, le curé de la Cathédrale de Dakar, abbé Augustin Ndiaye, a fait lecture d’un communiqué de presse signé du Service diocésain de l’information et de la communication qui indique la position de l’Eglise concernant ces cas de renvoi. Pour elle, «les établissements de l’enseignement catholique inscrivent leurs actions dans le cadre de la liberté publique d’enseignement consacrée par la Constitution sénégalaise et le droit international».
Mieux, souligne le communiqué, l’école catholique fait sienne l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui dispose : «Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun tant en public qu’en privé par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.» Et même s’il est vrai que l’enseignement catholique ne peut pas renoncer à la liberté de proposer le message et d’exposer les valeurs chrétiennes, il demeure selon le document «qu’exposer et proposer n’équivaut pas à imposer».
Toutefois, il est à préciser qu’autant l’école catholique est une structure civile, autant elle n’en demeure pas moins «une communauté chrétienne, ayant pour base un projet éducatif enraciné dans le Christ et son évangile».
Pour cette dernière raison, elle ne saurait tolérer les attitudes et comportements contraires au principe et à l’esprit de son projet éducatif. C’est le cas, note le communiqué en guise d’exemple, «d’élèves refusant de serrer la main de camarades de sexe opposé, refusant de s’asseoir à côté d’eux sur le même table-banc en classe ou sur le même banc dans la cour de récréation, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école sous prétexte de conviction religieuse, se regroupant et s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l’uniforme de l’école toujours pour les mêmes raisons».
Des comportements qui, à en croire le Service diocésain de l’information et de la communication, sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et sont préjudiciables au bon fonctionnement de tout établissement.
Par conséquent, «les auteurs doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion ; de tenter par des comportements en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, de freiner la promotion du vivre ensemble de l’école catholique».
Compte tenu de tout cela, «il revient aux parents et aux élèves qui ont librement choisi ces établissements de se conformer aux exigences du règlement intérieur et aux objectifs du projet éducatif qui en découle», note le communiqué.
Le Quotidien