
Le secrétaire général national de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO), Ameth Seck, a réagi vendredi à l’interdiction de sortie du territoire imposée à l’ancien et maire de Saint-Louis. Ce dernier n’a pas pu embarquer à bord du vol HF 0701, jeudi 10 avril, malgré la notification qu’il affirme avoir reçue de la Cour suprême.
Contacté par NdarInfo, le représentant de la RADDHO a regretté l’absence de communication formelle claire concernant la décision d’interdiction.
« Une simple notification aurait permis à Mansour Faye de savoir qu’il ne peut pas quitter le pays. Jusqu’à présent, à ce que je sache, il n’a pas reçu de notification officielle », a déclaré Ameth Seck.
Ce dernier appelle à éviter les interprétations hâtives et à laisser le processus judiciaire suivre son cours. « La procédure n’est pas encore épuisée. Mansour Faye doit attendre que la justice rende sa décision définitive pour pouvoir exercer sa liberté de voyager sans entrave », a-t-il ajouté.
L’ancien ministre a exprimé hier sur ses réseaux sociaux son inquiétude quant à une éventuelle atteinte à l’État de droit.
« On ne peut pas, à ce stade, parler d’atteinte à l’État de droit. Il s’agit d’un processus judiciaire en cours. Mansour Faye a introduit une requête à la Cour suprême, une décision a été rendue demandant au ministère de l’Intérieur de lui notifier une décision. L’agent judiciaire de l’État a par la suite introduit une rétractation. La bataille judiciaire est donc toujours en cours », a indiqué le SG de la RADDHO.
Tout en appelant à la retenue, Ameth Seck a insisté sur la nécessité de préserver les libertés fondamentales.
« Je lance un appel aux autorités pour qu’elles mettent en avant le respect des libertés d’aller et de venir, mais aussi celui des droits de toute personne impliquée dans une procédure judiciaire », a-t-il dit.
Il a conclu en appelant à attendre la décision finale de la justice pour juger du respect des droits humains dans cette affaire. « S’il y a une décision définitive, on pourra alors apprécier si les droits de Mansour Faye ont été respecté », a conclu le droit de l’hommiste.
Amy Guèye
Contacté par NdarInfo, le représentant de la RADDHO a regretté l’absence de communication formelle claire concernant la décision d’interdiction.
« Une simple notification aurait permis à Mansour Faye de savoir qu’il ne peut pas quitter le pays. Jusqu’à présent, à ce que je sache, il n’a pas reçu de notification officielle », a déclaré Ameth Seck.
Ce dernier appelle à éviter les interprétations hâtives et à laisser le processus judiciaire suivre son cours. « La procédure n’est pas encore épuisée. Mansour Faye doit attendre que la justice rende sa décision définitive pour pouvoir exercer sa liberté de voyager sans entrave », a-t-il ajouté.
L’ancien ministre a exprimé hier sur ses réseaux sociaux son inquiétude quant à une éventuelle atteinte à l’État de droit.
« On ne peut pas, à ce stade, parler d’atteinte à l’État de droit. Il s’agit d’un processus judiciaire en cours. Mansour Faye a introduit une requête à la Cour suprême, une décision a été rendue demandant au ministère de l’Intérieur de lui notifier une décision. L’agent judiciaire de l’État a par la suite introduit une rétractation. La bataille judiciaire est donc toujours en cours », a indiqué le SG de la RADDHO.
Tout en appelant à la retenue, Ameth Seck a insisté sur la nécessité de préserver les libertés fondamentales.
« Je lance un appel aux autorités pour qu’elles mettent en avant le respect des libertés d’aller et de venir, mais aussi celui des droits de toute personne impliquée dans une procédure judiciaire », a-t-il dit.
Il a conclu en appelant à attendre la décision finale de la justice pour juger du respect des droits humains dans cette affaire. « S’il y a une décision définitive, on pourra alors apprécier si les droits de Mansour Faye ont été respecté », a conclu le droit de l’hommiste.
Amy Guèye