Un ambitieux Programme de réhabilitation des aéroports du Sénégal (Pras) avait été lancé fin 2018 par le chef de l’Etat. D’un coût de 98,9 milliards de francs Cfa, le Pras concerne les aéroports régionaux d’Ourossogui, Ziguinchor, Tambacounda, Kédougou et Saint-Louis.
C’est ce dernier aéroport qui faisait l’objet, vendredi dernier, de la signature d’un procès-verbal de remise officielle du site, marquant ainsi le début des travaux de construction de l’infrastructure entre les parties prenantes que sont le Sénégal, bénéficiaire du projet, et l’entreprise tchèque Transcon electronic systems, maître d’ouvrage, sur le site de Bango en présence du secrétaire général du ministère du Tourisme et des transports aériens, Mathiaco Bessane, représentant le ministre Alioune Sarr, du directeur général de l’Agence des aéroports du Sénégal, Pape Maël Diop, et de Miloslav Machalek, ambassadeur de la République tchèque au Sénégal. Selon les informations fournies par le ministère du Tourisme et des transports aériens, 23 milliards de francs Cfa ont été mobilisés par l’Etat du Sénégal et les bailleurs et partenaires de la République tchèque pour financer ce projet dont la réalisation permettra de reconstruire entièrement l’aéroport de Saint-Louis, sur une superficie de 121 ha, dans un délai de 18 mois.
Ainsi au terme des travaux, la vieille ville disposera d’un aéroport neuf aux normes internationales avec des installations de dernière génération, une station météo, une tour de contrôle, une aérogare de 3 000 m2, un bâtiment de sécurité et d’incendie, un hangar, une piste de 2 500 m capable d’accueillir des avions gros porteurs et un salon présidentiel.
Saint-Louis, prochain hub aérien
D’après Mathiaco Bessane, le gouvernement a envisagé de mettre aux normes les aéroports dans le but de booster l’économie de toutes les régions, mais aussi de transférer tout le fret collecté dans le Nord du pays à partir de Saint-Louis qui sera désormais un hub aérien, avec l’exploitation prochaine des ressources gazières. Ce qui va créer un regain d’activités très important pour l’économie de la région.
M. Bessane ajoute qu’avec le Pras, le Sénégal matérialise sa politique de maillage du territoire, en termes d‘infrastructures aéroportuaires qui participent au désenclavement des régions les plus reculées, pour une exploitation optimale de leurs potentialités économiques.
Pour Pape Maël Diop, ce projet «est une vision ambitieuse, portée par le chef de l’Etat, dont l’objectif est de faire du Sénégal un hub dans le domaine aéroportuaire».
L’ambassadeur de la République tchèque au Sénégal considère que le développement des aéroports permettra au Sénégal de créer des emplois, avec l’engagement et la participation d’entreprises sénégalaises du secteur de la construction dans la première phase du Programme de réhabilitation des aéroports qui concerne les 5 aéroports (Saint-Louis, Ourossogui, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou).
Les partenaires sociaux ont de leur côté tenu à rassurer les travailleurs. Djibril Sakho, responsable syndical, a rappelé que la fermeture de l’aéroport n’entraînera aucune perte d’emploi, ni chez les prestataires ni chez les permanents. Toutefois, fait-il savoir, le personnel sera redéployé dans les autres aéroports du pays.
LE QUOTIDIEN
C’est ce dernier aéroport qui faisait l’objet, vendredi dernier, de la signature d’un procès-verbal de remise officielle du site, marquant ainsi le début des travaux de construction de l’infrastructure entre les parties prenantes que sont le Sénégal, bénéficiaire du projet, et l’entreprise tchèque Transcon electronic systems, maître d’ouvrage, sur le site de Bango en présence du secrétaire général du ministère du Tourisme et des transports aériens, Mathiaco Bessane, représentant le ministre Alioune Sarr, du directeur général de l’Agence des aéroports du Sénégal, Pape Maël Diop, et de Miloslav Machalek, ambassadeur de la République tchèque au Sénégal. Selon les informations fournies par le ministère du Tourisme et des transports aériens, 23 milliards de francs Cfa ont été mobilisés par l’Etat du Sénégal et les bailleurs et partenaires de la République tchèque pour financer ce projet dont la réalisation permettra de reconstruire entièrement l’aéroport de Saint-Louis, sur une superficie de 121 ha, dans un délai de 18 mois.
Ainsi au terme des travaux, la vieille ville disposera d’un aéroport neuf aux normes internationales avec des installations de dernière génération, une station météo, une tour de contrôle, une aérogare de 3 000 m2, un bâtiment de sécurité et d’incendie, un hangar, une piste de 2 500 m capable d’accueillir des avions gros porteurs et un salon présidentiel.
Saint-Louis, prochain hub aérien
D’après Mathiaco Bessane, le gouvernement a envisagé de mettre aux normes les aéroports dans le but de booster l’économie de toutes les régions, mais aussi de transférer tout le fret collecté dans le Nord du pays à partir de Saint-Louis qui sera désormais un hub aérien, avec l’exploitation prochaine des ressources gazières. Ce qui va créer un regain d’activités très important pour l’économie de la région.
M. Bessane ajoute qu’avec le Pras, le Sénégal matérialise sa politique de maillage du territoire, en termes d‘infrastructures aéroportuaires qui participent au désenclavement des régions les plus reculées, pour une exploitation optimale de leurs potentialités économiques.
Pour Pape Maël Diop, ce projet «est une vision ambitieuse, portée par le chef de l’Etat, dont l’objectif est de faire du Sénégal un hub dans le domaine aéroportuaire».
L’ambassadeur de la République tchèque au Sénégal considère que le développement des aéroports permettra au Sénégal de créer des emplois, avec l’engagement et la participation d’entreprises sénégalaises du secteur de la construction dans la première phase du Programme de réhabilitation des aéroports qui concerne les 5 aéroports (Saint-Louis, Ourossogui, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou).
Les partenaires sociaux ont de leur côté tenu à rassurer les travailleurs. Djibril Sakho, responsable syndical, a rappelé que la fermeture de l’aéroport n’entraînera aucune perte d’emploi, ni chez les prestataires ni chez les permanents. Toutefois, fait-il savoir, le personnel sera redéployé dans les autres aéroports du pays.
LE QUOTIDIEN