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Le code sénégalais de la pêche artisanale qui date de 1963 est devenu désuet et il y a urgence de le réactualiser si on veut faire de sorte que ce secteur participe à l’atteinte de la sécurité alimentaire, a dit jeudi à Dakar, Mamadou Touré, chef de la division aménagement à la Direction de la pêche continentale (Dpc).
« La pêche maritime a atteint ses limites à cause de la forte pression qu’elle subit. C’est pourquoi, il faut valoriser la pêche continentale pour laquelle le Sénégal compte 8000 pirogues et 792 sites de débarquements. Mais pour ce faire, il faut réactualiser le code de la pêche continentale devenu vétuste et désuet. Il y a urgence de le faire », a notamment dit M. Touré.
Il faisait une présentation sur « pêche continentale et sécurité alimentaire » au cours d’une causerie-café sur « la pêche continentale, aquaculture et sécurité alimentaire au Sénégal: bilan et perspectives », organisée par le Fonds mondial pour la nature (Wwf, sigle anglais) et l’Alliance pour une pêche durable.
Au Sénégal, plus de 130 espèces de poissons, de crustacés et de mollusques sont répertoriés pour la pêche continentale qui produisait dans les années 2000 plus de 54.407 tonnes, pour une valeur marchande estimée à 16,7 milliards cfa.
« Aujourd’hui, les captures annuelles tournent autour de 32 et 42 millions de tonnes. Il y a une baisse drastique. Et les régions de Saint-Louis et Matam sont les plus touchées à cause de la forte ruée des Maliens qui ont des pratiques et des filets de pêche prohibés par la législation sénégalaise », a poursuivi Mamadou Touré.
Pour développer ce secteur, le Sénégal avait organisé en 2005 les concertations nationales sur la pêche continentale et l’aquaculture, lesquelles ont été suivies en 2006 par un conseil inter ministériel. Aujourd’hui, le pays a lancé un programme national de développement de la pêche continentale d’un montant de plus de 6 milliards cfa.
S’agissant particulièrement de l’aquaculture, l’ingénieur des pêches à l’Agence nationale d’aquaculture, Ami Collé Gaye Séne, a révélé que sa production reste faible au Sénégal, avec 704 tonnes de poissons en 2013, contre 311 tonnes en 2012, malgré toutes les potentialités.
Pour booster la production aquacole, elle a suggéré une forte volonté politique pouvant amener certains bailleurs de fonds et partenaires à investir dans le secteur, relever le nombre d’infrastructures aujourd’hui faible et trouver des mécanismes de financement, entre autres.
Signature : APA
Copyright : © APA
Le code sénégalais de la pêche artisanale qui date de 1963 est devenu désuet et il y a urgence de le réactualiser si on veut faire de sorte que ce secteur participe à l’atteinte de la sécurité alimentaire, a dit jeudi à Dakar, Mamadou Touré, chef de la division aménagement à la Direction de la pêche continentale (Dpc).
« La pêche maritime a atteint ses limites à cause de la forte pression qu’elle subit. C’est pourquoi, il faut valoriser la pêche continentale pour laquelle le Sénégal compte 8000 pirogues et 792 sites de débarquements. Mais pour ce faire, il faut réactualiser le code de la pêche continentale devenu vétuste et désuet. Il y a urgence de le faire », a notamment dit M. Touré.
Il faisait une présentation sur « pêche continentale et sécurité alimentaire » au cours d’une causerie-café sur « la pêche continentale, aquaculture et sécurité alimentaire au Sénégal: bilan et perspectives », organisée par le Fonds mondial pour la nature (Wwf, sigle anglais) et l’Alliance pour une pêche durable.
Au Sénégal, plus de 130 espèces de poissons, de crustacés et de mollusques sont répertoriés pour la pêche continentale qui produisait dans les années 2000 plus de 54.407 tonnes, pour une valeur marchande estimée à 16,7 milliards cfa.
« Aujourd’hui, les captures annuelles tournent autour de 32 et 42 millions de tonnes. Il y a une baisse drastique. Et les régions de Saint-Louis et Matam sont les plus touchées à cause de la forte ruée des Maliens qui ont des pratiques et des filets de pêche prohibés par la législation sénégalaise », a poursuivi Mamadou Touré.
Pour développer ce secteur, le Sénégal avait organisé en 2005 les concertations nationales sur la pêche continentale et l’aquaculture, lesquelles ont été suivies en 2006 par un conseil inter ministériel. Aujourd’hui, le pays a lancé un programme national de développement de la pêche continentale d’un montant de plus de 6 milliards cfa.
S’agissant particulièrement de l’aquaculture, l’ingénieur des pêches à l’Agence nationale d’aquaculture, Ami Collé Gaye Séne, a révélé que sa production reste faible au Sénégal, avec 704 tonnes de poissons en 2013, contre 311 tonnes en 2012, malgré toutes les potentialités.
Pour booster la production aquacole, elle a suggéré une forte volonté politique pouvant amener certains bailleurs de fonds et partenaires à investir dans le secteur, relever le nombre d’infrastructures aujourd’hui faible et trouver des mécanismes de financement, entre autres.
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