Il s’exprimait lors d’une table ronde avec les partenaires techniques et financiers, organisée en partenariat avec le bureau régional de l’Unesco autour de l’application du plan d’action de mise en œuvre du Plan de sauvegarde et de mise en valeur (Psmv) pour la partie insulaire de Saint-Louis.
Cette menace est réelle et des actions sont en cours pour, selon lui, «essayer d’inverser la tendance (…) plus ou moins inquiétante, car tous les rapports de l’Unesco nous ont rappelé à l’ordre et si on ne fait rien il y aura risque de péril». M. Guissé qui préfère ne pas être «alarmiste» a précisé cependant que beaucoup d’efforts ont été faits par les populations engagées de Saint-Louis, la société civile pour aboutir au Psmv.
Lequel plan représente, selon le directeur du Patrimoine culturel, «la somme des propositions de solutions mises sur la table pour faire face à cette menace». «Saint-Louis est certes menacée avec les bâtiments usés, mais cela est l’effet du temps et l’absence de moyens financiers pour les propriétaires comme pour l’Etat de les remettre à niveau. C’est là qu’il faut nouer des partenariats pour résoudre le problème», a expliqué M. Guissé.
Pour Awa Ndiaye, ancien ministre de la Culture, représentant le maire de Saint-Louis, il sera important de mettre l’accent sur la communication lors d’une session spéciale du Conseil municipal sur la question de la conservation du patrimoine qui permettrait de toucher les élus, mais aussi les populations. Malick Diakhaté, directeur des Grands projets et des programmes de développement communal est, quant à lui, revenu sur le Programme de développement touristique (Pdt) que l’Etat a signé avec l’Agence française de développement (Afd).
D’environ 18 milliards de F Cfa, ce projet permettra à terme, selon M. Diakhaté, de prendre en compte 150 réhabilitations dont 50 bâtiments historiques majeurs de Saint-Louis. Les derniers rapports de 2014 expliquent que le décret portant application du Psmv est «un outil insuffisamment compris, peu intégré par les acteurs du patrimoine et mal appliqué, faute de compétences et de moyens, induisant la détérioration plus ou moins grave sur l’île».
Aps
Cette menace est réelle et des actions sont en cours pour, selon lui, «essayer d’inverser la tendance (…) plus ou moins inquiétante, car tous les rapports de l’Unesco nous ont rappelé à l’ordre et si on ne fait rien il y aura risque de péril». M. Guissé qui préfère ne pas être «alarmiste» a précisé cependant que beaucoup d’efforts ont été faits par les populations engagées de Saint-Louis, la société civile pour aboutir au Psmv.
Lequel plan représente, selon le directeur du Patrimoine culturel, «la somme des propositions de solutions mises sur la table pour faire face à cette menace». «Saint-Louis est certes menacée avec les bâtiments usés, mais cela est l’effet du temps et l’absence de moyens financiers pour les propriétaires comme pour l’Etat de les remettre à niveau. C’est là qu’il faut nouer des partenariats pour résoudre le problème», a expliqué M. Guissé.
Pour Awa Ndiaye, ancien ministre de la Culture, représentant le maire de Saint-Louis, il sera important de mettre l’accent sur la communication lors d’une session spéciale du Conseil municipal sur la question de la conservation du patrimoine qui permettrait de toucher les élus, mais aussi les populations. Malick Diakhaté, directeur des Grands projets et des programmes de développement communal est, quant à lui, revenu sur le Programme de développement touristique (Pdt) que l’Etat a signé avec l’Agence française de développement (Afd).
D’environ 18 milliards de F Cfa, ce projet permettra à terme, selon M. Diakhaté, de prendre en compte 150 réhabilitations dont 50 bâtiments historiques majeurs de Saint-Louis. Les derniers rapports de 2014 expliquent que le décret portant application du Psmv est «un outil insuffisamment compris, peu intégré par les acteurs du patrimoine et mal appliqué, faute de compétences et de moyens, induisant la détérioration plus ou moins grave sur l’île».
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