Le président du Rewmi s’est prononcé, avant-hier, en marge du Magal de Kazou Rajab de Touba, sur le blocus de la Transgambienne qui a fini d’appauvrir les populations du sud. Et c’est pour clouer au pilori le chef de l’Exécutif, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qu’il accuse d’être incapable d’assurer la libre circulation des biens et des personnes.
«Il (Macky SALL, ndlr) est le président en exercice de la CEDEAO, il ne peut même pas garantir libre circulation des citoyens gambiens et sénégalais entre les deux États voisins alors que l’une des missions de la CEDEAO, c’est de garantir la libre circulation des personnes et des biens dans tout l’espace», observe Idrissa SECK. Sous ce rapport, il estime que Macky SALL doit être inflexible et pas faible devant Yaya JAMMEH. Il doit être capable de tenir à son homologue gambien un discours ferme et véridique pour lui dire de respecter les droits de l’opposition.
«C’est une question sérieuse, qu’il faut traiter sérieusement. On ne peut pas ne pas parler sérieusement à nos frères gambiens, leur dire qu’il n’est pas acceptable que les droits de l’opposition soient bafoués, ce n’est pas de l’ingérence, c’est de la solidarité vis-à-vis d’un frère ou d’un cousin dont la détérioration de la situation intérieure aura un impact vital sur le Sénégal.
Donc il faut lui parler avec respect mais avec clarté et fermeté. Pour dire que les valeurs démocratiques on n’y touche pas et que le bon voisinage doit prospérer», recommande l’ancien Premier ministre sous Me Abdoulaye WADE.
WALF
«Il (Macky SALL, ndlr) est le président en exercice de la CEDEAO, il ne peut même pas garantir libre circulation des citoyens gambiens et sénégalais entre les deux États voisins alors que l’une des missions de la CEDEAO, c’est de garantir la libre circulation des personnes et des biens dans tout l’espace», observe Idrissa SECK. Sous ce rapport, il estime que Macky SALL doit être inflexible et pas faible devant Yaya JAMMEH. Il doit être capable de tenir à son homologue gambien un discours ferme et véridique pour lui dire de respecter les droits de l’opposition.
«C’est une question sérieuse, qu’il faut traiter sérieusement. On ne peut pas ne pas parler sérieusement à nos frères gambiens, leur dire qu’il n’est pas acceptable que les droits de l’opposition soient bafoués, ce n’est pas de l’ingérence, c’est de la solidarité vis-à-vis d’un frère ou d’un cousin dont la détérioration de la situation intérieure aura un impact vital sur le Sénégal.
Donc il faut lui parler avec respect mais avec clarté et fermeté. Pour dire que les valeurs démocratiques on n’y touche pas et que le bon voisinage doit prospérer», recommande l’ancien Premier ministre sous Me Abdoulaye WADE.
WALF